Étiquette : estomac
Selon le Dr Joao Bosco Guerreiro da Silva du Rio Preto Medical College, l’acupuncture pourrait soulager les femmes enceintes qui souffrent de brûlures d’estomac au cours de la gestation.
« Bien que cette étude soit à petite échelle, l’acupuncture peut diminuer les symptômes de l’indigestion qui sont assez fréquents au cours de la grossesse, mais qui occasionnent des reflux gastriques, de l’inconfort et des ballonnements. Or, les symptômes empirent avec le temps et les femmes ne veulent pas prendre de médicaments, par crainte de nuire au développement du foetus », a mentionné le chercheur.
Ainsi, 42 femmes enceintes ont reçu des traitements d’acupuncture une à deux fois par semaine pendant presque deux mois. Selon les patientes, les brûlures d’estomac avaient diminué de 75 % après les traitements.
Grâce à un simple tube inséré dans l’oesophage, des chercheurs sont en mesure de diminuer la grosseur de l’estomac. Cette nouvelle chirurgie bariatrique expérimentale, qui ne nécessite aucune coupure, ralentit alors le passage de la nourriture dans le système digestif et donne l’impression aux patients d’être rassasiés.
Jusqu’ici, 200 patients américains et 100 Européens ont subi ce type d’intervention. Le Dr Gregg Nishi, chirurgien au Centre médical Cedars-Sinai à Los Angeles, prétend que ces derniers ont perdu en moyenne jusqu’à 45 % de leur poids, 18 mois après la chirurgie.
Malgré ces résultats prometteurs, ce type de chirurgie bariatrique n’a pas encore été approuvé par les autorités fédérales aux États-Unis.
Le brocoli, bon pour l’estomac
2,5 onces de brocoli quotidiennement protégeraient contre les ulcères d’estomac et le cancer, selon des chercheurs japonais.
« Je dois être prudent avec ces résultats. C’est une étude à petite échelle, mais il y une évidence que le brocoli peut prévenir certains types de cancer », a confié le Dr Jed W. Fahey, de la Faculté de médecine de l’Université Johns Hopkins.
Selon le chercheur, les sulforaphanes que l’on retrouve dans ce légume auraient des propriétés anticancer puisqu’ils diminuent le taux de H. pylori, une bactérie associée aux cancers du système digestif.
Selon des chercheurs japonais associés à l’Université de Kyoto, un certain type de yogourt vendu en Asie préviendrait et guérirait les ulcères d’estomac et les gastrites.
Pour en arriver à ces conclusions, les scientifiques ont demandé à 42 sujets de consommer deux tasses quotidiennes de yogourt contenant les anticorps IgY-urease. Après un mois, l’activité bactérienne semblait s’être stabilisée chez les participants.
« Avec ce nouveau yogourt, les gens peuvent maintenant joindre l’utile à l’agréable et détruire la bactérie qui cause des ulcères d’estomac, tout en prenant du yogourt », a souligné M. Hajime Hatta, l’auteur principal de cette recherche.
Selon le U.S. Centers for Disease Control and Prevention, 25 millions d’Américains souffriront de ce trouble gastrique au cours de leur vie.
Les fringales expliquées
Une étude québécoise publiée dans la revue Cell Metabolism nous en apprend davantage sur la ghréline, mieux connue sous le nom d’hormone de la faim.
Celle-ci est si puissante qu’elle agit sur le cerveau exactement comme l’alcool ou la drogue peuvent agir sur celui des personnes dépendantes de ces substances. « Elle jouerait un rôle très important chez ceux qui éprouvent de la difficulté à perdre du poids », a précisé le neurologue Alain Dagher.
Sécrétée par l’estomac, la ghréline circule dans le sang et parvient jusqu’aux cellules du cerveau, particulièrement dans la zone de l’hypothalamus, responsable des mécanismes de la faim.
« La ghréline est un puissant stimulant de l’appétit. Nous voulions vérifier son rôle dans l’acte de manger sans contrôle », mentionne le Dr Dagher, qui entrevoit déjà une nouvelle piste pour traiter l’obésité en bloquant l’hormone.
Selon un article publié dans le journal médical Gut, le nombre d’années de fertilité chez une femme semble jouer un rôle protecteur contre le cancer de l’estomac.
« Les facteurs hormonaux semblent avoir un effet sur le cancer du système digestif, mais des études plus poussées devront être effectuées », a tenu à préciser le docteur Neal D. Freedman, chercheur à l’Institut national du cancer de Rockville, au Maryland, qui a observé 74 442 femmes originaires de Shanghai pour cette recherche.
Plus l’âge de la ménopause était élevé, plus le risque de souffrir d’un cancer de l’estomac diminue. Le nombre d’enfants, l’allaitement et l’usage d’un contraceptif oral semblent également jouer dans la balance.
Selon le docteur Freedman, cette conclusion va dans le même sens que plusieurs autres recherches qui affirmaient que l’oestrogène et la progestérone protègent les femmes contre le cancer de l’estomac.