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La ville de Tallinn rendra ses transports en commun gratuits

Afin de rendre la ville encore plus « verte », le maire de la ville estonienne, Edgar Savisaar, a décidé de rendre l’accès aux transports en commun gratuit.

Tallinn devient donc la première ville européenne à offrir ce service gratuitement.

« Cette mesure va contribuer à rendre l’air plus respirable en ville. […] Tallinn a été à la pointe du mouvement Capitale Européenne Verte visant à protéger et à améliorer l’environnement dans ces métropoles », a-t-il affirmé.

Le coût des transports publics est en ce moment couvert par la vente de billets à plus de 33 %.

Plus de 416 000 personnes habitent la ville et parmi eux, les trois quarts approuvent cette initiative de la mairie.

La capitale de l’Estonie est une destination très prisée des touristes russes et finlandais, qui auront donc une raison de plus de s’y rendre. En fait, le nombre de touristes recensés en 2008 atteignait les 1,2 millions.

La ville offre un service d’autobus et de tramway. De plus, des compagnies de taxis et vélotaxis sont établies en ville.

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Dossier moyen (600 mots)

Pays baltes : Les capitales, trois beautés surprenantes

Vilnius, « la Jérusalem du Nord »
La capitale de la Lituanie est renommée pour le charme romantique de sa vieille ville, pour ses nombreux espaces verts et pour sa diversité architecturale. Ici, les styles baroque, gothique et Renaissance se mêlent harmonieusement, racontant chacun une facette de l’histoire de la cité fondée en 1323. Imaginez des rues pavées, de charmantes cours intérieures, des palais médiévaux et des églises baroques colorées de feu… Ici, on ne se lasse pas d’arpenter les vieux quartiers inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les quelque quarante églises témoignent de la foi du peuple lituanien. L’église Sainte-Anne, toute de briques rouges, est un chef-d’œuvre gothique flamboyant du XVIe siècle. Dans la ville haute, l’église Saint-Casimir revêt une immense valeur pour les catholiques du pays. L’église Saint-Pierre et Saint-Paul, perle baroque de Vilnius, est réputée pour ses 2 000 sculptures mythologiques et bibliques. Autres symboles de la ville : la tour de Gediminas, vestige du haut château, et la porte de l’Aurore. Depuis le XVIIe siècle, l’icône de la Vierge Noire y est considérée comme miraculeuse. À Vilnius, la vie trépidante et moderne se mêle avec l’âme ancienne des monuments et la bière locale, véritable boisson nationale, qui coule à flot dans les cafés. Côté musées, ne pas manquer le musée des Victimes du Génocide dédié aux victimes de l’ère soviétique et le musée de la Shoah, « la Maison Verte », dans l’ancien quartier juif.
 
Riga, « la perle de la Baltique »
La capitale lettonne est une ville à taille humaine que l’on prend plaisir à découvrir à pied. Cette vieille cité hanséatique marquée par l’influence allemande est un port maritime actif depuis sa création, en 1201. Le centre historique est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. La rue du Château, avec le groupe de maisons baroques « des Trois Frères », est typique de l’architecture hanséatique. La cité étonne par ses superpositions harmonieuses de styles architecturaux disparates. Riga possède notamment de nombreux édifices de style Art nouveau allemand dont les façades s’animent de figures expressives. Au cours des vos promenades, vous découvrirez les églises gothiques Saint-Jacques et Saint-Jean ainsi que la cathédrale dont l’origine remonte à 1211. De style roman, puis gothique, elle hérita d’un élégant pignon baroque. La cathédrale de la Nativité est la plus grande cathédrale orthodoxe des pays baltes. Très pittoresque, la maison des Têtes Noires, où résidaient les membres de la Guilde, date du XIVe siècle. Une des attractions les plus prisées de Riga est son immense marché central, l’un des plus vieux d’Europe. Quatre anciens hangars à ballon Zeppelin transformés en halles jouent une symphonie d’odeurs de saveurs! Le poisson fumé et le miel letton sont d’ailleurs des mets recherchés.
 
Tallin, « capitale européenne de la culture en 2011 »
La plus nordique des capitales baltes, nichée face à Helsinki au sud du golfe de Finlande, est un trésor dont le cœur est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Celui-ci se compose de deux parties : la ville haute entourée de remparts, édifiée sur le plateau de Toompea, et la ville basse qui s’étire vers le port. Avec ses échoppes, ses ruelles pavées, ses façades colorées et ses toits de tuiles rouges, Tallin possède un charme fou! Le château, érigé à l’ouest du plateau de Toompea, exhibe fièrement sa puissante tour de 35 mètres de haut. Au détour des rues de la ville basse, vous admirerez des églises gothiques, dont celles du Saint-Esprit, l’église Saint-Nicolas et l’église Saint-Olaf, l’église luthérienne du Dôme de style baroque et la cathédrale orthodoxe Alexandre-Nevsky de style moscovite. De beaux édifices médiévaux, tel l’ancien Hôtel de Ville qui abrite le musée Municipal, bordent les rues. Les plus remarquables sont la maison de la Grande Guilde, la maison de la confrérie des Têtes Noires et celle des Trois Sœurs. Au numéro 11, admirez la pharmacie, la plus vieille au monde (1422), toujours en activité. Un musée? Visite obligatoire pour tous les amateurs d’art, Kumu, le musée estonien des Beaux-Arts, ou encore le musée de la Ville de Tallin.
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Les secrets du KGB exposés

Au coeur de la guerre froide des années 1960-1970 qui a marqué la politique internationale entre l’Est et l’Ouest, les services de renseignements du KGB régnaient en roi et maître en Union Soviétique.

Le pays, qui regroupait alors la Russie et plusieurs autres républiques aujourd’hui indépendantes, était infiltré partout et le KGB travaillait de concert avec Intourist, l’agence de tourisme de l’époque, afin d’avoir à l’oeil les touristes.

À Tallin, en Estonie, Intourist dirigeait les voyageurs à l’hôtel Viru, aujourd’hui la propriété du groupe finlandais Sokos, et le KGB occupait le 23e étage de l’établissement afin d’épier chacun de ceux-ci pour y repérer de potentiels espions.

En 1991, alors que les Estoniens manifestaient pour rétablir l’indépendance de leur pays, le KGB a fui l’hôtel en hâte, laissant derrière lui tout l’équipement utilisé pour la surveillance.

Tout cet équipement est maintenant au coeur d’une exposition baptisée Viru Hotel and the KGB et tenue sur les lieux même de l’hôtel Viru.

Transmetteurs, postes d’écoute, vieux téléphones jadis à la fine pointe de la technologie et classeurs, tout y est pour que le visiteur puisse jeter un coup d’oeil sur les installations de ce qui fut jadis la police secrète la plus crainte au monde.