Catégories
Uncategorized

La race et l’ethnie : facteurs déterminants de l’obésité

C’est ce que dévoile une étude publiée dans The Annals of American Academy of Political and Social Science.

« Aux États-Unis, les enfants hispaniques et les enfants noirs de mères nées dans leur pays d’origine ont un plus haut risque de surpoids que les enfants de mères blanches nées dans leur pays. En Angleterre, les enfants issus de mères noires nées dans leur pays d’origine ont un plus haut risque de surpoids, et dans certains modèles, les enfants issus de mères asiatiques nées dans leur pays ont un plus haut risque », selon les auteures de l’étude, Melissa L. Martinson, Sara McLanahan et Jeanne Brooks-Gunn.

L’obésité infantile est une grande préoccupation pour les chercheurs, puisqu’elle mène souvent à l’hypertension, au diabète et à un taux élevé de cholestérol.

Rappelons que les enfants obèses développeraient plus de risques de maladies cardiaques que l’on ne voit habituellement qu’à l’âge adulte.

Les facteurs de risques menant à des problèmes cardiaques sont la haute pression sanguine, le haut taux de cholestérol et de sucre ainsi que l’épaississement des muscles du coeur.

Catégories
Uncategorized

Causes familiales de l’autisme

Il semble que le sexe du bébé, l’âge des parents, l’ethnie de la mère et le niveau d’éducation de cette dernière sont autant de facteurs de risque de l’apparition de l’autisme ou d’une déficience intellectuelle chez l’enfant.

Des chercheurs de l’University of Utah ont présenté ces nouvelles découvertes dans Autism Research, lesquelles contredisent quelques autres précédentes. Par exemple, selon eux, le revenu familial ne peut être associé avec l’autisme ou la déficience intellectuelle.

Entre autres, on peut lire dans cette étude que les enfants qui souffrent à la fois d’une déficience et de l’autisme sont plus souvent des garçons et ont plus tendance à naître d’une mère âgée de plus de 34 ans.

D’un autre côté, une déficience intellectuelle sans trouble autiste toucherait de manière plus importante des enfants dont le père a plus de 34 ans. À l’inverse, les enfants dont la mère a plus de 13 années d’éducation seraient moins touchés par cette réalité.

Cette étude se veut une piste d’exploration des possibles variables et de leurs combinaisons qui pourraient augmenter le risque de développement de l’autisme.

Catégories
Uncategorized

Constat surprenant sur les garderies multiculturelles

Publiée dans l’European Journal of Developmental Psychology, une recherche menée par les universités Concordia et de Montréal vient contredire certaines découvertes précédentes quant aux différences ethniques chez les jeunes enfants.

Après avoir observé sur le terrain 30 jeunes enfants – des Canadiens français et des Canadiens asiatiques – provenant de 6 garderies de la région de Montréal, les chercheurs ont pu constater que ceux-ci avaient plus tendance à interagir avec des compagnons de la même ethnie qu’eux.

Ce constat était valable tant chez les enfants d’origine asiatique que canadienne-française. De plus, lorsqu’on plaçait des enfants d’ethnies différentes ensemble, ils préféraient jouer seuls.

Des études précédentes avaient démontré que durant la petite enfance, on préférerait jouer avec un compagnon du même groupe ethnique que nous. Cette fois par contre, on contredit des conclusions précédentes en avançant que des conflits peuvent naître entre des enfants de même ethnie lorsqu’ils se retrouvent avec des compagnons multiculturels.

Certaines particularités comportementales ont par ailleurs été remarquées chez les petits Canadiens français et les Canadiens asiatiques. La raison en serait, comme il a déjà été relevé, que l’expression de soi et l’implication sociale sont très prisées dans la culture canadienne, alors que la retenue et la coopération le sont dans la culture asiatique.

Catégories
Uncategorized

Prévenir le racisme à la source

Selon des chercheurs de l’Université du Queensland en Australie, les enfants pourraient apprendre à devenir racistes.

Au contraire, si on leur présente des photos de personnes de différentes ethnies, ils les différencieraient mieux, les rendant ainsi moins enclins à différencier et discriminer les autres ethnies plus tard dans leur vie.
 
Ce phénomène, déjà bien remarquable chez les adultes, s’appelle l’effet de l’autre race. Il constitue une conséquence de l’expérience que vit une personne en côtoyant d’autres ethnies dans son milieu de vie.
 
On a donc exposé 32 bébés caucasiens de 6 mois à 6 photos de visages, pour 8 différents ensembles de photos au total. La moitié du groupe était exposée à des visages chinois et l’autre à des visages caucasiens.
 
Le résultat a été probant. À neuf mois, on a présenté les photos une nouvelle fois aux bébés. Ceux qui avaient vu des visages chinois étaient capables de différencier les ethnies, alors que les autres ne le pouvaient plus.

Exposer les enfants très tôt à différentes ethnies préviendrait donc le phénomène de l’autre ethnie en poussant son développement à la base.