Le chanteur Nicola Ciccone frappe sur le clou de la censure depuis mardi dernier (29 mars), alors qu’il a rendu public le fait que les stations Rythme FM ne joueraient pas son plus récent extrait, J’veux pas mourir avant d’être mort.
«Récemment, j’ai appris que le 105.7 Rythme FM refuse de jouer ma chanson J’veux pas mourir avant d’être mort à cause du mot «mort» ! Ben voyons que je me suis dit ! Je ne suis pas un chanteur d’Heavy Metal !! Ça ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre que J’veux pas mourir avant d’être mort ça veut dire Je veux vivre au maximum», a-t-il d’abord écrit.
Par la suite, Ciccone a écrit deux autres messages sur sa page Facebook au sujet de ce boycottage, comme il l’appelle.
«Hier, jeudi 31 mars à 17h05, j’avais une entrevue téléphonique avec Rythme Fm Laurentides pour mon nouvel album Esprit Libre. L’animatrice me répond hors d’ondes qu’elle ne peut pas faire l’entrevue. Des ordres de la haute direction, c’est-à-dire la direction du 105.7 Rythme Fm de Montréal ! Est-ce qu’une radio peut boycotter un artiste parce qu’il s’est exprimé et a osé défendre l’une de ses chansons ?» a partagé Ciccone le vendredi 1er avril.
Dimanche, le chanteur a continué sur sa lancée, en publiant un message du directeur musical de Rythme FM à Montréal, envoyé à son équipe de gérance.
«Nous avons pris connaissance du message Facebook publié par Nicola ce matin, et on avoue être un peu surpris. Oui, le titre de la chanson faisait partie des raisons pour lesquelles nous avons refusé la pièce, mais c’est bien mal nous connaitre que de penser qu’en publiant un texte comme celui-là ça nous ferait changer d’avis», a écrit Étienne Grégoire, lui aussi visiblement dépassé par l’ampleur du différend entre les deux parties.
L’album Esprit libre a été lancé le 25 mars dernier.
Photo : Facebook