La comédienne et écrivaine Francine Ruel est atteinte de la maladie de Lyme, une maladie transmise par la piqûre d’une tique. N’étant pas mortelle et bien que guérissable, il est tout de même important de la traiter rapidement. Elle s’est confié dans le magazine 7Jours sur sa maladie.
L’autrice du roman Anna et l’enfant vieillard, et de l’adaptation en minisérie, s’est confiée au magazine 7Jours, à propos de la maladie dont elle est atteinte : « L’Estrie est l’épicentre de la maladie. Ma spécialiste voit 40 nouveaux cas par semaine… J’ai été piquée chez nous, en jardinant. Au début, j’ai pris des antibiotiques oraux, mais on m’a finalement installé des cathéters. J’avais des ecchymoses partout […] J’ai vu que j’avais une tache rouge sur le pied quand j’ai commencé à faire de la fièvre. Il y a beaucoup de chevreuils sur le terrain, ce sont eux qui transportent les tiques. Il existe des traitements préventifs pour nos chiens et chats, mais pas pour nous. Il y a déjà eu un vaccin, mais comme on dénombrait peu de cas, on a arrêté de le produire, car on ne faisait pas assez d’argent. J’espère qu’il sera remis sur le marché. On m’a dit que la forme dont je souffre s’attaque aux globules rouges. Je pourrais connaître une accalmie et voir les symptômes réapparaître deux mois plus tard… », lance-t-elle.
Puis, elle continue en ajoutant que la maladie a six grands symptômes et que malheureusement, elle les avait tous. Elle se confie également sur l’état de sa situation :
« Je ressentais une fatigue extrême. Je dormais 12 heures par nuit et je faisais une sieste de trois heures en après-midi. J’avais des maux de tête d’une telle violence, aucun cachet n’en venait à bout! J’avais aussi des raideurs dans la nuque. À cause de ce symptôme, un de mes amis a d’abord été soigné pour une méningite virale, alors qu’il avait la maladie de Lyme lui aussi. J’ai aussi fait de la fièvre. Même si je suis doublement vaccinée, j’ai d’abord pensé que j’avais attrapé la covid, mais le résultat était négatif. […] J’ai maintenant un cathéter veineux dans le bras, par lequel je m’injecte des antibiotiques. Je ne peux pas travailler dans la terre; j’ai donc renoncé à m’occuper de mon jardin. Je ne peux pas me baigner non plus ni aller au soleil à cause des antibiotiques. Au début, j’étais toujours fatiguée, à présent je suis trop high à cause des antibiotiques. Je sais que des gens paralysent, d’autres boitent. Un homme m’a dit que sa femme avait failli devenir aveugle, car elle avait paralysé autour des yeux et n’arrivait plus à les fermer. Il faut être prudent, il faut en parler, dire que ça existe. Ce n’est pas contagieux, ça ne se transmet pas entre humains ».
D’autant plus, l’écrivaine a un nouveau roman : Le promeneur de chèvres. Elle mentionne qu’en écrivant son œuvre, elle voulait que ce soit « un livre post-pandémie plein d’espoir, un roman follement humain, qui fasse du bien ». Le roman se base sur l’histoire d’un grand-père qui accueille son petit-fils chez lui après avoir vu à la télévision que celui-ci vivait dans un campement. Si l’histoire vous rappelle quelque chose, pensez à Étienne, le fils de Francine Ruel, qui a vécut en situation d’itinérance.
Une fois de plus, l’autrice nous livre ses émotions vécues dans un roman qui sera, nous le savons déjà, savoureux.