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Le taux de BPA chez les enfants pourrait prédire des maladies futures

Des chercheurs ont analysé les données provenant de 710 enfants et jeunes, dont le niveau de bisphénol A et le niveau de créatinine ont été mesurés.

La créatinine est une substance naturellement produite par les muscles, et son taux peut varier selon la capacité d’élimination du rein. L’albumine, quant à elle, est une protéine qui peut se retrouver dans l’urine (c’est alors qu’on parle d’albuminurie), ce qui signifie qu’il y a un début de dommage rénal.

Les sujets qui avaient un taux de BPA plus élevé avaient également un ratio albumine/créatinine beaucoup plus élevé que ceux qui avaient moins de bisphénol A dans leur urine.

Les chercheurs ont expliqué que l’albuminurie persistante pouvait éventuellement mener à des maladies cardiovasculaires ainsi qu’au diabète.

Même si l’étude n’établit pas les conséquences de l’exposition au BPA de manière définitive, les chercheurs ont urgé les autorités en santé à implanter des règlementations plus strictes quant à ce perturbateur endocrinien très répandu, entres autres dans les cannettes et les boîtes de conserve, selon Med Page Today.

L’étude a été publiée dans la revue médicale Kidney International.

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Les fans de téléréalité seraient plus enclins à se faire bronzer

Une étude rigolote propose la théorie suivante : les amateurs de téléréalité se feraient bronzer plus que les autres.

C’est ce qui ressort de la recherche effectuée par des chercheurs américains, rapportée par www.nlm.nih.gov, qui souligne le fait que ces émissions ne sont pas toujours de bons exemples en matière de santé.

Ce serait particulièrement le cas en ce qui a trait au bronzage, croient les chercheurs, parce que les protagonistes envoient souvent une image très « soleil », avec des bronzages éclatants et irréalistes.

« Les émissions de télévision ne réalisent pas qu’elles envoient le mauvais message et font de la mauvaise promotion en mettant en vedette toutes ces personnes attirantes et bien bronzées », croit Joshua Fogel, du programme City University de New York.

Il pense également que les médecins devraient interroger leurs jeunes patients concernant leurs habitudes de bronzage, particulièrement ceux qui sont avides de ce genre d’émissions de télé.

Un sondage parallèle à l’étude dévoile que 61 % des étudiants questionnés avouent aimer les émissions de téléréalité et de beauté, et presque la moitié de ce nombre affirme posséder ou utiliser une lampe de bronzage hebdomadairement.

Les risques associés au bronzage sont de plus en plus reconnus et décriés par les spécialistes.

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Les effets surprenants de la politique de l’enfant unique en Chine

Science a publié une étude australienne s’attardant sur les jeunes Chinois qui sont nés au moment où la politique de l’enfant unique est apparue. Les chercheurs ont évalué les compétences sociales et comportementales de plus de 400 personnes, puis les ont comparées avec celles d’autres personnes nées avant cette politique.

Tentant d’isoler l’impact pour une société de n’avoir que des individus ayant grandi en tant qu’enfant unique, les chercheurs ont remarqué que ces jeunes faisaient moins confiance aux autres et étaient moins dignes de confiance, ne possédaient pas le goût du risque, avaient moins l’esprit de compétition, étaient plus pessimistes et moins consciencieux. Ces traits de personnalité s’avéraient même si les enfants uniques avaient eu beaucoup de contacts avec d’autres enfants.

« Nos données montrent que les jeunes nés sous la politique de l’enfant unique étaient beaucoup moins susceptibles d’occuper des rôles plus “risqués”, comme le travail autonome. Ceci pourrait avoir un impact sur le pays entier, en termes de réduction de l’entrepreneuriat », a expliqué l’auteure de l’étude, Lisa Cameron, selon Science Daily.

La politique de l’enfant unique a été introduite en 1979, dans le but de contrôler la densité de la population dans ce pays, qui demeure le plus peuplé au monde. En 2011, le gouvernement chinois a affirmé que la politique avait permis d’éviter 400 millions de naissances.

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Parler deux langues serait bénéfique pour le cerveau

Plusieurs sources, dont topsante.com, rapportent une étude qui trace un lien entre la maîtrise de plusieurs langues et les performances cérébrales.

On parle d’au moins une seconde langue, comme parler l’anglais pour un francophone, ou l’inverse. Selon les chercheurs de l’Université du Kentucky, qui parlent de « flexibilité cognitive », le fait d’être bilingue (ou trilingue, pourquoi pas) aurait un réel impact sur le lobe cérébral frontal.

Ces variations et optimisations cognitives seraient observables de façon croissante tout au fil de la vie d’un individu qui parle plus d’une langue, toujours selon l’étude publiée dans la plus récente édition du Journal of Neuroscience.

Pour prouver ces dires, les chercheurs américains ont étudié les cas de 110 personnes (de 60 à 88 ans) à qui l’on faisait passer une série de tests afin d’évaluer cette fameuse « flexibilité cognitive ».

Les chercheurs ont pu constater que les sujets bilingues passaient les tests avec plus de facilité, en plus de dépenser moins d’énergie en le faisant (évalué sur le cortex préfrontal).

Plus étonnant encore, cette étude s’ajoute à une récente publication qui prétendait que le bilinguisme serait excellent dans la prévention de certaines maladies comme l’Alzheimer et la démence.

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Les maux de tête reliés aux médicaments chez les enfants

Une étude s’est attardée à la prévalence d’une condition appelée « céphalée par surconsommation de médicaments » (CSM), c’est-à-dire des maux de tête présents pendant au moins 15 jours chaque mois et reliés à la prise de différents médicaments.

Les données provenant de 188 enfants et jeunes italiens qui présentaient des maux de tête, avec un âge moyen de 11 ans, ont été analysées. Parmi ceux-ci, 43,2 % étaient des garçons, et 56,8 % étaient des filles. Leur historique médical complet a été étudié, incluant leurs maux de tête, les médicaments pris ainsi que leur effet observé sur ces céphalées.

53 patients, ou 44,9 %, ont reçu un diagnostic de maux de tête quotidiens chroniques, et 11 patients, ou 9,3 %, avaient une CSM. Les filles étaient plus susceptibles que les garçons d’avoir des maux de tête plus fréquents. La plupart des enfants utilisaient l’acétaminophène, tandis que quelques-uns utilisaient une combinaison d’acétaminophène et de codéine, ou d’autres médicaments comme de l’ibuprofène, du kétoprofène ou des anti-inflammatoires.

Ces chiffres sur la prévalence de la CSM sont beaucoup plus élevés que des études précédentes le laissaient croire, ont noté les chercheurs. La science jugeait ainsi auparavant que de 0,3 % à 0,5 % de la population pédiatrique souffrirait de cette condition, selon Medscape.

Lorsque les enfants ont cessé d’utiliser les médicaments, 5 des 11 patients avec une CSM avaient une réduction de plus de 50 % de la fréquence de leurs maux de tête, tandis que la condition de deux patients était restée la même, et que celle de deux patients s’était aggravée de manière significative.

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Le niveau de BPA chez la femme enceinte peut avoir un effet sur la croissance du bébé

Dans le cadre d’une nouvelle étude menée aux Pays-Bas, le taux de bisphénol A de 219 femmes enceintes a été évalué, et la croissance de leur bébé a été mesurée durant le 2e et le 3e trimestre de leur grossesse.

Lorsque les femmes avaient un niveau de bisphénol A plus bas qu’un certain seuil, il ne semblait pas y avoir de lien direct entre le BPA, un perturbateur endocrinien et le poids ainsi que la taille du fœtus.

Cependant, pour les 80 femmes qui dépassaient ce niveau, établi à 4,22 microgrammes par gramme de poids, il y avait une réduction de la taille du fœtus jugée significative.

Chez ces femmes au taux de BPA élevé, les bébés pesaient 684 grammes de moins en moyenne, et mesuraient 3,9 cm de moins.

Les chercheurs ont fait remarquer que ces dernières femmes étaient beaucoup plus susceptibles que les autres d’être néerlandaises d’origine plutôt qu’immigrantes et d’avoir un niveau d’éducation très élevé.

Ces deux facteurs étaient des déterminants directs d’une plus grande exposition au bisphénol A, selon Med Page Today.

 
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Les forums de discussion sont un bon outil de soutien pour les mères

Des chercheurs ont analysé plus de 100 différents forums de discussion en ligne s’adressant aux mères d’enfants de deux ans ou moins. Leurs conclusions : l’accessibilité et l’anonymat relatif de ceux-ci donnent un sentiment de sécurité et de confiance aux mères, qui pourraient être gênées ou même avoir honte de poser ces questions à une véritable personne.

Les sujets les plus populaires sur ces forums, qui correspondent avec les plus importantes inquiétudes ou craintes des mères, sont la nourriture, le sommeil, le développement, la discipline, l’apprentissage de la propreté et le lien affectif avec leur enfant.

L’auteure, Jean Ispa, a toutefois remarqué que les messages publiés sur ces forums peuvent parfois aller à l’encontre des recommandations officielles et véhiculer de fausses informations.

« Les mères doivent être conscientes que les conseils partagés sur ces forums ne représentent que des opinions émises par des individus », a-t-elle rappelé, selon Science Daily.

Des professionnels de la santé, par exemple une infirmière, auraient intérêt à observer ces forums de discussion, à la fois pour mieux comprendre les préoccupations premières des mères et être au courant de l’information parfois conflictuelle que celles-ci reçoivent, a suggéré Mme Ispa.

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Les enfants savent prendre des décisions qui maximisent leur profit

Le journal scientifique PLoS ONE publie les résultats d’une étude ayant porté sur des enfants âgés de 3 à 9 ans, auxquels on présentait un biscuit. Les enfants se faisaient ensuite offrir de garder leur biscuit ou de l’échanger contre une tasse d’un lot de six identiques qui contenaient d’autres biscuits.

Pour rendre la décision moins évidente, la taille du biscuit pouvait être différente au sein des tasses : plus petite que le biscuit déjà remis aux enfants, de taille égale ou plus grande, avec différentes combinaisons. Avant de prendre leur décision, les chercheurs disaient aux enfants combien de tasses contenaient des « combinaisons gagnantes ».

Les plus jeunes enfants, de 3 et 4 ans, n’arrivaient pas vraiment à bien comprendre que leur profit potentiel pourrait être plus grand que leur profit existant.

À partir de 5 ans toutefois, les enfants assimilaient plus le concept des chances de gagner et prenaient des décisions qui étaient affectées par la possibilité de perdre. Ils tenaient même compte des précédents « gains » et « pertes ».

Les plus vieux du groupe présentaient une aversion à la perte semblable à celle des adultes.

L’auteure de l’étude, Valérie Dufour, a noté que les résultats suggéraient que notre processus de prise de décisions commence très tôt dans la vie, à partir de 5 ans, selon Science Daily.

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Les boissons gazeuses diètes reliées à des risques de dépression

Les gens qui consomment des boissons gazeuses diètes pourraient développer des troubles de dépression, suggère une étude rapportée notamment par www.nlm.nih.gov.

L’étude américaine trace cependant des paramètres, stipulant qu’on parle ici plus précisément des adultes et des gens qui boivent plusieurs de ces boissons quotidiennement.

La même chose s’appliquerait aussi aux buveurs de jus de fruits concentrés (qui ne contiennent généralement pas de fruits) ainsi qu’aux amateurs de thé glacé.

En contrepartie et dans la même veine, les buveurs de café seront heureux de lire que ceux qui consomment plusieurs cafés par jour ont moins de risque de devenir dépressifs.

Le même phénomène serait observable en ce qui concerne toutes les boissons sucrées, mais les statistiques concernant les boissons diètes, comme les sodas, sont plus élevées en matière de risques de développement de la dépression et de troubles de l’humeur.

Cependant, pour la professeure en psychiatrie Eva Redei, ceci soulève autant de questions que de réponses, et elle croit qu’on ne peut citer un facteur unique en ce qui a trait à la dépression.

D’autres études sur le sujet sont donc à prévoir.

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Des taux de caféine dans les suppléments qui inquiètent

www.nlm.nih.gov rapporte qu’une étude récente met en garde la population contre les quantités de caféine qui sont parfois retrouvées dans les suppléments alimentaires populaires.

En plus d’être une information que peu de gens connaissent, il semble que les compagnies productrices de ces compléments « oublient » très souvent de mentionner les taux de caféine que leurs produits renferment ou omettent carrément de mentionner qu’ils en contiennent.

L’étude affirme pouvoir démontrer que plusieurs produits populaires sont bourrés de caféine, alors que l’étiquette n’en fait aucune mention. Le pire dans tout cela, c’est que plusieurs de ces suppléments se retrouvent dans plusieurs genres de boutiques spécialisées, et non pas uniquement en pharmacie et sous ordonnance.

Le public a donc le droit d’être informé, selon le Dr Pieter Cohen, qui explique : « Moins de la moitié de ces suppléments affichent des informations précises ou utiles concernant la caféine dans le produit. Par exemple, si vous souhaitez augmenter vos performances, plusieurs suppléments pourraient bien vous décevoir, voire n’avoir aucun effet, en plus de contenir beaucoup de caféine ».

On suggère donc à la population d’être très vigilante lorsqu’il est question de ces fameux suppléments alimentaires, qui gagnent de plus en plus en popularité.