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Il est difficile de prédire les conséquences d’une commotion cérébrale chez les enfants

Des chercheurs ont évalué 561 études sur les commotions cérébrales chez les enfants, se concentrant sur 15 qui incluaient tous les facteurs recherchés, c’est-à-dire l’âge de l’enfant, son historique médical incluant des commotions précédentes, les médicaments utilisés, la manière dont la commotion s’est produite ainsi que la présence et la sévérité des symptômes.

L’auteur, Roger Zemek de l’hôpital pour enfants d’Ottawa, a expliqué « qu’il existait des preuves minimes et contradictoires qui associent des facteurs cliniques avec le développement éventuel de symptômes persistants chez les enfants qui ont subi une commotion cérébrale », selon Med Page Today.

« Puisqu’il n’y a pas de manière de prédire quels enfants auront des conséquences durables, les médecins doivent continuer de préconiser des soins “conservateurs”, incluant une période de repos physique et cognitif, suivi par un retour progressif aux activités. »

Les résultats de cette analyse ont été publiés dans le JAMA Pediatrics.

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La majorité des enfants ne se conforme pas aux recommandations d’activité physique

Le gouvernement américain et l’American Academy of Pediatrics ont publié des recommandations claires pour la bonne forme physique des enfants : ceux-ci devraient faire au moins 60 minutes d’activité physique modérée quotidienne et ne devraient pas passer plus de deux heures par jour devant la télé, les jeux vidéo ou l’ordinateur.

Même si 70 % des enfants étaient assez actifs, 54 % dépassaient la limite pour les écrans. Dans un article publié dans la revue médicale JAMA Pediatrics, les chercheurs ont noté que le fait de se conformer à une recommandation ne prédisait pas nécessairement que l’autre était respectée, et ils ont donc rappelé l’importance d’émettre celles-ci séparément.

L’étude a porté sur 1218 enfants âgés de 6 à 11 ans. Les filles, les enfants plus vieux, les hispanophones, les enfants de familles plus aisées et les obèses étaient moins susceptibles d’atteindre leurs 60 minutes d’activité.

Les enfants hispanophones en particulier respectaient pourtant plus que les autres les limites pour les écrans, ce qui a poussé les chercheurs à dire que même si les enfants ne passent pas beaucoup de temps devant la télé, ça ne veut pas nécessairement dire qu’ils feront plus d’exercice, rapporte Med Page Today.

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Notre vie moderne empêche les enfants de bien se développer

Darcia Narvaez, une professeure de psychologie américaine spécialisée dans le développement du cerveau, a récemment fait un plaidoyer contre plusieurs de nos pratiques modernes en ce qui a trait à la manière d’élever les enfants.

« La vie des jeunes Américains va constamment en s’empirant, en particulier lorsque l’on compare avec il y a à peine 50 ans. Des croyances et des pratiques peu avisées sont maintenant très répandues dans notre culture, comme l’utilisation de lait maternisé, l’isolation des enfants dans leur propre chambre ou l’idée que répondre rapidement à un bébé va le “gâter” », a-t-elle expliqué lors d’un symposium, selon Science Daily.

Cette chercheuse prône plutôt des pratiques dites « naturelles » qui avaient libre cours depuis les sociétés de cueilleurs chasseurs, c’est-à-dire l’allaitement, la proximité physique constante avec l’enfant, la réponse aux pleurs et la participation de plusieurs adultes dans l’éducation des enfants au sens large.

Narvaez fait remarquer qu’à cause de cela et d’auteurs facteurs, les enfants d’aujourd’hui souffrent plus que jamais de dépression et d’anxiété, sont plus agressifs et délinquants, et montrent de moins en moins d’empathie, qui reste l’élément-clé d’un comportement moral.

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Un nouveau supplément alimentaire pour prévenir l’infarctus

Ça semble trop beau pour être vrai, et pourtant, topsante.com rapporte une annonce faite par des chercheurs de Cambridge voulant qu’ils aient mis au point un nouveau supplément alimentaire qui pourrait bien prévenir plusieurs cas d’infarctus.

Ce complément alimentaire est à base de peau de tomate, plus précisément de lycopène, un élément que des spécialistes de partout tentent d’utiliser à bon escient depuis belle lurette.

Ce serait maintenant chose faite, selon ce que l’on comprend, puisque les chercheurs de la réputée université anglaise croient avoir réussi le mélange parfait.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le supplément, nommé Ateronon, contiendrait ce qui se veut l’équivalent en lycopène de 3 kilogrammes de tomates. Il faudrait donc consommer autant de tomates pour retirer les mêmes bénéfices.

Ces bénéfices sont importants, si l’on en croit l’équipe de chercheurs. Les tests effectués jusqu’à maintenant démontrent effectivement des résultats probants en matière de prévention des infarctus.

Malgré tout, les autorités anglaises en matière de santé rappellent l’importance d’une alimentation saine et équilibrée pour prévenir efficacement les AVC et infarctus.

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Lorsqu’ils commencent à ramper, les enfants se réveillent plus souvent

Une nouvelle étude a observé 28 bébés en santé toutes les deux à trois semaines. Leurs habitudes de sommeil et leur développement moteur ont ainsi été analysés de l’âge de 4 mois à 11 mois.

En moyenne, les bébés commençaient à ramper vers 7 mois, et ce stade était accompagné d’une hausse du nombre de fois où ils se réveillaient durant la nuit, passant en moyenne de 1,55 fois à 1,98 fois. La durée de leurs réveils nocturnes était aussi plus longue, soit en moyenne 10 minutes.

Plus les bébés commençaient à ramper tôt, plus ces changements étaient prononcés, étant aussi accompagnés d’une augmentation du mouvement durant le sommeil.

La chercheuse, Anat Schet, a expliqué « qu’il était possible que ramper, qui correspond à une période de grand changement dans le développement physique et psychologique des bébés, augmente leur niveau d’éveil et influence leur capacité à se calmer par eux-mêmes, entrainant ainsi une période d’instabilité qui s’exprime par des réveils plus fréquents », selon Medical News Today.

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La mère principale source d’infection au streptocoque chez le nouveau-né

La revue médicale Pediatrics publie les résultats d’une étude s’attardant sur les infections à la bactérie streptocoque B. Les chercheurs italiens ont analysé la prévalence de l’infection chez les bébés entre 2003 et 2010. Leur cohorte comportait un pourcentage important de nouveau-nés prématurés.

Les chercheurs ont découvert que l’infection était beaucoup plus fréquente chez les prématurés, avec 1,4 naissance sur 1000, comparativement à 0,24 naissance sur 1000 pour les bébés nés à terme.

Environ 50 % des bébés avaient reçu leur diagnostic durant leur séjour à l’hôpital. Ils souffraient habituellement de septicité, de méningite ou d’infection focale. Les chercheurs ont découvert que plus l’infection se présentait tôt chez le bébé, plus le risque de méningite et de mort était élevé.

Au moment du diagnostic de leur bébé, 65 % des mères étaient porteuses de la bactérie. Lorsque les mères sont diagnostiquées à temps, celles-ci peuvent recevoir des antibiotiques intraveineux durant le travail et l’accouchement, ce qui réduit les risques de transmission de la bactérie et permet également de retarder l’apparition de l’infection.

L’infection peut toutefois se transmettre même avec des antibiotiques ainsi que par le lait maternel, ont noté les chercheurs, selon Medscape.

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Un vaccin qui ralentit la progression du VIH bientôt sur le marché

On vous en parle depuis quelque temps, les recherches en matière de VIH et du SIDA vont bon train et connaissent quelques bonnes avancées récemment.

Voici une autre nouvelle, rapportée par topsante.com, qui ajoute à l’optimisme. Selon des médecins en Espagne, une nouvelle percée viendrait d’être faite et pourrait mener à un vaccin étonnant d’ici peu.

On pourrait en effet retrouver sur le marché de façon contemporaine un « traitement » qui peut ralentir la progression du virus jusqu’à un an, ce qui est un début.

Les tests ont été effectués sur près de 40 patients et ont démontré l’efficacité du vaccin. Ce dernier pourrait contrôler la duplication de la maladie de façon importante, selon ce qui a été publié dans le magazine Science Translational Medicine.

« Ce que nous avons fait, c’est donner des instructions au système immunitaire pour qu’il apprenne à détruire le virus, ce qu’il ne fait pas de manière […] naturelle », lance Felipe Garcia, du Clinic Hospital de Barcelone, en Espagne.

Il s’agit par ailleurs d’une alternative aux traitements rétroviraux connus, et non un ajout. Il s’agit aussi d’une excellente nouvelle, et on souhaite mettre à profit cette percée à court terme.

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Les blessures à la tête n’augmenteraient pas les risques de démence

Si les risques de démence en vieillissant ne sont pas augmentés par une blessure à la tête au cours de votre vie, il en va autrement des risques de nouvelles blessures, selon une nouvelle étude sur le sujet.

C’est www.nlm.nih.gov qui rapporte ces recherches, alors que plusieurs personnes s’inquiètent de leur avenir à la suite d’une blessure sérieuse à la tête.

C’est notamment le cas des sportifs, qui subissent souvent ce genre de chocs.

« Il y a beaucoup de peur chez les gens qui ont eu une blessure à la tête ou au cerveau, peur de développer d’horribles problèmes à long terme en vieillissant. Ce n’est pas vrai. Par contre, nous avons constaté un risque de nouvelle blessure similaire », explique l’auteure Kristen Dams-O’Connor, de l’école de médecine du Mount Sinai Medical Center à New York.

Voilà qui rassurera les principaux intéressés, surtout que l’étude est exhaustive, rassemblant des données depuis plus de 16 ans et analysant les cas de plus de 4000 adultes ayant déjà subi ce genre de blessures à la tête.

Les résultats ont été publiés récemment dans le Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry.

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La détresse psychologique des pères peut se répercuter chez leurs enfants

Pour l’étude menée en Norvège, les données provenant de 31 663 enfants ont été étudiées. L’état de santé mentale des pères a été évalué à 17 ou 18 semaines de grossesse, puis le développement émotionnel et comportemental de l’enfant a été mesuré à 36 mois.

Les chercheurs ont découvert un lien entre la détresse psychologique paternelle, particulièrement l’anxiété et la dépression, et des problèmes émotionnels, comportementaux et de fonctionnement chez leurs enfants à 3 ans.

Ce lien est resté significatif, même après que les chercheurs aient ajusté les données pour tenir compte de facteurs externes comme l’âge, l’éducation, l’état civil, l’activité physique, la consommation d’alcool, le tabagisme et la santé mentale de la mère.

« Différents mécanismes possibles pourraient expliquer cette association, incluant un effet génétique prénatal de la détresse psychologique du père, un effet sur la santé mentale de la mère, qui se transmet à l’enfant, ou encore un lien de causalité entre la santé prénatale et la santé postnatale », a expliqué l’auteure, Anne Lise Kvalevaag, selon Science Daily.

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De nouvelles informations sur l’origine génétique de l’autisme

Depuis 9 ans, des chercheurs de l’Université George Washington, située dans la ville du même nom, travaillent sur la manière dont certains troubles du comportement comme l’autisme, l’hyperactivité et la schizophrénie apparaissent très tôt dans le développement du cerveau.

Leur étude a prouvé pour la première fois que des lésions génétiques associées à des désordres comportementaux interrompent les mécanismes normaux des cellules et des molécules qui sont responsables du développement cérébral.

Dans une étude en laboratoire, les chercheurs ont démontré que chez les individus affectés, un type précis de neurone du cortex cérébral n’est pas produit en nombre suffisant durant le développement.

De plus, ces chercheurs ont noté que les interneurones, même s’ils sont produits en quantité suffisante, n’arrivent pas à se déplacer correctement dans le cortex pour bien contrôler son activité.

« Ces données nous procurent deux nouveaux morceaux de casse-tête supplémentaires sur la génétique derrière ce trouble du développement », a indiqué l’auteur de l’étude, le Dr Anthony-Samuel LaMantia, selon EurekAlert!.

La prochaine étape de cette étude consiste à pousser ces découvertes plus loin et à tenter d’investiguer les mécanismes moléculaires qui causent ces perturbations.

Les données ont été publiées dans le Journal of the National Academy of Sciences.