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Un parallèle entre la race des enfants et le traitement pour une appendicite

L’appendicite est la plus importance cause de chirurgie abdominale d’urgence chez les enfants. Aux États-Unis seulement, 80 000 enfants subissent cette procédure chaque année.

Il s’agit d’une condition très sensible, puisque si l’appendice n’est pas enlevé à temps, une perforation peut survenir dans les 24 à 48 heures suivant le déclenchement des symptômes, et entraîner la mort.

Les chercheurs ont donc utilisé cette perforation de l’appendice, appelée péritonite, comme une indication d’un mauvais accès aux soins de santé pour les enfants. L’étude a analysé les données provenant de 107 727 enfants et jeunes âgés de 2 à 18 ans qui avaient été traités pour une appendicite.

Parmi ceux-ci, 53 % étaient d’origine hispanique, 36 % étaient caucasiens, 3 % étaient afro-américains, 5 % étaient asiatiques, et 8 % n’avaient pas de race identifiée.

Même après que les chercheurs aient ajusté les résultats pour tenir compte de facteurs externes comme l’âge et le revenu familial, les enfants hispaniques avaient 23 % plus de risque de souffrir d’une péritonite que les Caucasiens, tandis que ce risque était 34 % plus élevé pour les enfants asiatiques. De plus, le risque de complication était 18 % plus élevé chez les enfants hispaniques.

« Nous ne pouvons expliquer ces résultats », a dit l’auteur de l’analyse, le Dr Stephen Shew, « mais nous croyons qu’il existe différentes barrières en place », selon MedPageToday.

 

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Gènes reliés à l’Alzheimer et la schizophrénie présents dès la naissance

Pour l’étude menée aux États-Unis, le cerveau de 272 nouveau-nés âgés d’à peine quelques heures a été numérisé en utilisant la résonnance magnétique.

Leur ADN a également été analysé, les chercheurs ciblant particulièrement 10 variations communes dans 7 gènes qui sont liés à la structure cérébrale chez les adultes. Ces gènes sont également associés à l’autisme, la maladie d’Alzheimer, la schizophrénie, le trouble bipolaire, l’anxiété et la dépression.

Certaines variations génétiques, en particulier une qui est directement reliée à l’Alzheimer, étaient très similaires dans le cerveau des nouveau-nés et celui des adultes. Certaines autres variantes différaient chez le nouveau-né et l’adulte, ce qui veut dire qu’elles se développent plus tard dans la vie, par exemple à la puberté.

« Nos résultats suggèrent que le développement prénatal du cerveau pourrait avoir une très grande influence sur le risque de troubles psychiatriques plus tard dans la vie d’une personne », a affirmé l’auteure de l’étude, Rebecca Knickmeyer, citée par ScienceDaily.

Celle-ci a remarqué que tout un nouveau champ d’études pourrait être développé afin d’éventuellement arriver à prévenir le déclenchement de ces conditions par une intervention très tôt dans la vie des enfants à risque.

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L’effet Sesame Street sur le cerveau des petits

Pour permettre de mieux comprendre le développement du cerveau, les chercheurs ont demandé à 27 enfants âgés de 4 à 11 ans de regarder un épisode de Sesame Street pendant 20 minutes, ainsi qu’à 20 adultes, aux fins de comparaison. Pendant ce temps, des appareils de résonnance magnétique ont été utilisés pour voir leur activité cérébrale.

Une numérisation a été produite toutes les 2 secondes, soit un total de 609 numérisations pour chaque participant. Les enfants ont ensuite fait des tests de QI standards axés sur les mathématiques et les habiletés verbales.

Les enfants dont le réseau de neurones ressemblait le plus à celui des adultes ont obtenu de meilleurs résultats dans les tests de QI, ce qui confirme que notre structure neuronale, comme d’autres parties de notre corps, se développe d’une manière prévisible à mesure que l’on vieillit.

Même si l’auteure de l’étude, Jessica Cantlon, ne favorise pas la télévision chez les enfants, elle affirme que « les modèles neuroniques pendant une activité de tous les jours sont reliés à la maturité intellectuelle d’une personne », selon Science Daily. « Ce n’est pas vrai que si vous placez un enfant devant une émission éducative, son cerveau décroche et qu’il ne se passe rien. »

Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue médicale PLoS Biology.

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L’antagoniste du fructose : le glucose

On a beaucoup parlé, et encore tout récemment, du fructose et de ses effets néfastes sur la santé. On vous apprenait cette semaine que les études concluent non seulement que le fructose est mauvais pour la santé (notamment parce qu’il est employé dans plusieurs produits de consommation usinés sous la forme de sirop de maïs, par exemple), mais aussi parce qu’il donne une impression de faim… sans fin.

Le fructose ne donne donc pas l’impression de satiété, ce qui pousserait les gens à manger davantage, malgré l’ingestion d’une tonne de calories.

Cependant, ce n’est pas le cas du glucose, qui fait ici figure d’antagoniste à son camarade. En effet, selon santelog.com, le glucose réussit quant à lui à envoyer le bon message de satiété à l’organisme, ce qui ne donne pas envie à l’individu qui en consomme de manger de nouveau tout de suite après.

Les chercheurs de Yale en tête de l’étude croient même que le glucose offre plus qu’une impression d’être rassasié, mais aussi un sentiment de plénitude, de bien-être.

C’est ce qu’observent les chercheurs chez les sujets qui favorisent le glucose au fructose, et c’est aussi vérifiable chez les animaux.

Bien sûr, on rappelle que le sucre en général est mauvais pour l’organisme, et que l’on doit en limiter sa consommation.

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Cesser de fumer permettrait de réduire le stress

Une nouvelle étude rapportée par topsante.com parle des effets bénéfiques de l’arrêt du tabagisme sur la santé, notamment en ce qui concerne le stress.

On explique d’abord que les vertus antistress que l’on prête souvent à la cigarette sont fausses, puisque celle-ci est un excitant.

Les gens qui prétendent fumer pour se détendre ou qu’une « bonne cigarette » les aide à se détendre ou à réfléchir seraient dans l’erreur, ou du moins victimes d’un effet placebo.

Pour prouver leur théorie, les chercheurs britanniques en tête de l’étude ont analysé les cas de 500 fumeurs qui tentaient d’arrêter cette vilaine habitude.

Du nombre, 68 ont véritablement réussi à écraser, et on a remarqué chez ces sujets une baisse radicale du niveau de stress perçu et ressenti. Cet effet serait plus facilement vérifiable près de six mois après l’arrêt complet du tabagisme, mais n’en demeure pas moins tout à fait réel.

Pour les chercheurs, une équipe formée de spécialistes d’universités réputées comme Cambridge, Oxford et le King’s College, il s’agit d’une preuve qui corrobore leur théorie initiale.

Cesser de fumer réduirait donc le stress et augmenterait par conséquent l’espérance de vie sur deux tableaux.

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Étude contradictoire dans le dossier du surpoids et de la longévité

Voilà une étude qui fait jaser et qui continuera de le faire au fil des prochaines semaines. Le Journal of the Medical American Association (JAMA) vient de publier des recherches qui indiquent la possibilité d’une meilleure espérance de vie chez les gens légèrement en surpoids.

Voici qui contredit à peu près tout ce qui a été publié jusqu’à maintenant en matière de poids, de santé et de longévité.

La nouvelle de cette publication est reprise par plusieurs médias, dont Radio-Canada. On explique par ailleurs que cette étude n’en est pas une mince, mais plutôt ce que l’on appelle une « méta-étude ». On entend par là que cette étude analyse les résultats de plusieurs autres études précédentes sur un même sujet, dans ce cas-ci plus de 97 recherches couvrant pas moins de trois millions de personnes.

On parle de l’indice de masse corporelle, qui pourrait favoriser une plus grande durée de vie chez ceux qui en affichent une plus grande que la moyenne (IMC de 25 à 29,9, par exemple, contre 18,5 à 24,9 pour la moyenne).

Passé ces chiffres, les risques de mortalité prématurée grimpent en flèche. On parle donc d’un « bénéfice » observable dans les cas de surpoids léger.

Les chercheurs expliquent le phénomène par plusieurs théories plausibles, à commencer par celle qui veut que ces graisses en trop puissent bien fournir des énergies supplémentaires lorsque le corps tente de combattre les virus et maladies.

On peut s’attendre à voir d’autres études et recherches réagir à celle-ci dans un avenir rapproché.

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Arrêter l’alcool : d’une pierre deux coups

De plus en plus d’études viennent confirmer l’impact négatif de l’alcool sur l’organisme. On parle bien sûr ici d’une surconsommation, qui vient alors nuire à plusieurs systèmes du corps et peut même entraîner des troubles de la mémoire à long terme, entre autres.

Il y a aussi l’aspect calorique de l’alcool, rapporte topsante.com. C’est justement pour cette raison que le WCRF conseille vivement à ceux qui souhaitent perdre du poids, ou le maintenir, de songer sérieusement à arrêter l’alcool complètement.

Si une association qui lutte contre le cancer se mêle de la partie, c’est qu’une perte de poids ou un maintien du poids santé est un gage d’une bonne santé en général et contribue à faire baisser les risques de développement de différents cancers.

Kate Mendoza, du WCRF, lance : « Réduire sa consommation d’alcool peut jouer un grand rôle dans la perte de poids ou le maintien d’un poids normal. Des études récentes ont montré que les consommateurs d’alcool n’ont pas souvent conscience des calories dans les boissons alcoolisées et ne les prennent pas en compte dans leur apport calorique quotidien ».

Parions que plusieurs se reconnaissent dans ce comportement…

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Les bébés apprendraient les rudiments du langage avant leur naissance

Les scientifiques savent maintenant que les mécanismes pour l’audition et les sens sont en place à 30 semaines de gestation, ce qui permettrait aux bébés d’entendre la voix de leur mère durant les dernières semaines de grossesse.

Dans le cadre de l’étude menée en parallèle aux États-Unis et en Suède, 40 bébés âgés en moyenne de 30 heures ont été exposés à des voyelles dans leur langue maternelle, puis dans une autre langue. Leur intérêt était mesuré à l’aide de suces données aux enfants, reliées à un ordinateur.

Si un bébé tétait plus longtemps, cela signifiait qu’il avait plus d’intérêt pour un son en particulier, qu’il désirait « apprendre ». Dans les deux pays, les bébés ont tous tété plus longtemps en entendant les sons dans la langue étrangère.

Les chercheurs ont conclu que les bébés reconnaissaient ainsi les sons de leur langue maternelle, déjà « maîtrisée », et qu’ils étaient ouverts à en assimiler une autre.

« Il s’agit de la première étude qui montre que le fœtus apprend les sons particuliers associés à sa langue maternelle. Les données permettent de dire que contrairement à ce que nous pensions précédemment, les bébés n’acquièrent pas cette compétence à 6 mois, mais plutôt avant de naître », selon EurekAlert.

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La motricité serait liée à la performance scolaire

Selon une étude menée en Finlande, une motricité compromise à l’âge de 8 ans serait associée à une mauvaise performance scolaire à l’âge de 16 ans. Les chercheurs ont analysé les données provenant d’une cohorte de 8061 enfants nés en 1985 et 1986, les ont rencontrés à l’âge de 7 ou 8 ans, puis à l’adolescence.

À 8 ans, les garçons avaient beaucoup plus de chances que les filles de souffrir de problèmes de motricité. À 16 ans, la performance scolaire des filles était meilleure que celle des garçons, et ceux-ci risquaient plus de souffrir de surpoids ou d’obésité. Les garçons étaient pourtant plus actifs que les filles, avec en moyenne 3 heures d’activité physique de plus par semaine.

L’activité physique était associée à de meilleurs résultats scolaires, tandis que l’obésité était associée à de moins bons résultats. La motricité durant l’enfance restait toutefois le facteur indirect le plus déterminant, selon les chercheurs cités par MedPageToday.

Les résultats ont été publiés dans Proceedings of the National Academy of Science.

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Le sommeil des tout-petits à l’étude

La revue scientifique Developmental Psychology a publié les résultats d’une étude portant sur 1200 bébés et jeunes enfants, en demandant à leur mère de rapporter leurs réveils nocturnes à 6 mois, 15 mois, 24 mois et 36 mois.

Tout comme pour les adultes, le sommeil des tout-petits passe par des cycles de 90 minutes à 2 heures, après lesquels ils se réveillent brièvement, puis se rendorment. Ceux qui ne se rendorment pas par eux-mêmes et appellent leurs parents sont ceux dont on dit qu’ils « ne font pas leurs nuits ».

À l’âge de 6 mois, 66 % des bébés « faisaient leurs nuits », se réveillant une fois par semaine ou moins. Les autres 34 % se réveillaient 7 nuits sur 7, un chiffre qui passait à 2 nuits par semaine à 15 mois, puis à une nuit par semaine à 24 mois.

La majorité de ces « dormeurs transitionnels » étaient des garçons, et ils tendaient souvent à être des bébés qu’on disait « difficiles ». Beaucoup d’entre eux étaient également allaités.

L’auteure de l’étude, Marsha Weinraub, a indiqué le besoin d’effectuer des études plus poussées pour explorer le lien entre un tempérament plus difficile et des problèmes de sommeil, et pour analyser la relation avec l’allaitement, selon Science Daily.

Ainsi, si un bébé est habitué de s’endormir au sein, il n’apprendra pas la manière dont il peut s’auto-apaiser. La chercheuse a suggéré aux parents de ne pas se précipiter pour prendre l’enfant lorsqu’il se réveille la nuit, afin de lui donner la chance de se rendormir seul.