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La maladie coeliaque est liée à des infections chez les enfants

Selon les auteurs d’une étude menée en Suède, l’incidence de la maladie cœliaque a quadruplé dans ce pays scandinave chez les enfants de moins de 2 ans, entre 1984 et 1996. Les chercheurs n’arrivent pas à expliquer cette « épidémie », mais croient que les infections pourraient jouer un rôle.

Ils ont analysé les données portant sur 954 enfants, incluant 373 qui avaient la maladie cœliaque, et 581 qui formaient un groupe de contrôle.

Lorsque les enfants avaient eu au moins 3 infections durant leurs 6 premiers mois de vie, leurs chances de développer la maladie cœliaque étaient significativement plus élevées.

De plus, il y avait un lien entre la maladie et les enfants qui avaient mangé de grandes quantités de gluten, si cette protéine contenue dans le blé et l’orge avait été introduite après la fin de l’allaitement.

« La gastroentérite peut augmenter la perméabilité de l’intestin, et ainsi la pénétration du gluten, ce qui peut entrainer un risque relié à la maladie cœliaque », ont avancé les auteurs de l’étude publiée dans le Biomedcentral Pediatrics.

Ceux-ci croient également que les antibiotiques pourraient être en partie responsables de la maladie auto-immunitaire, selon Medscape.

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L’anomalie du chromosome X beaucoup plus fréquente

Dans le cadre d’une nouvelle étude publiée dans Genome Medicine, les échantillons de sang provenant de plus de 14 200 nouveau-nés ont été analysés.

Les chercheurs étaient à l’affut d’une anomalie appelée « X fragile », où l’apparence du chromosome X est altérée chez les individus.

Cette anomalie est la cause la plus répandue de déficience intellectuelle, l’une des causes présumées de l’autisme, et est également responsable d’une maladie s’apparentant au Parkinson.

L’anomalie a été détectée chez environ 1 fille sur 200, ce qui est plus élevé que les estimés précédents. Par contre, la découverte la plus inattendue était reliée au fait que le « X fragile » était également présent chez environ 1 garçon sur 400, ce qui correspond au double du chiffre établi précédemment.

« Cette étude montre que la fréquence des mutations est beaucoup plus élevée que nous le croyions précédemment, et ce, peu importe le groupe ethnique de l’individu », a noté l’auteur principal, le Dr Randi Hagerman, selon Science Daily.

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Le niveau de langage des tout-petits prédit leurs manifestations de colère

Les chercheurs ont observé 120 enfants, entre l’âge 18 mois et de 4 ans. Leur niveau de langage a été évalué, puis les chercheurs leur ont fait subir des tâches qui pouvaient créer de la frustration.

Par exemple, les enfants recevaient un cadeau, mais ils devaient attendre 8 minutes avant de pouvoir l’ouvrir, le temps que leur mère réponde à des questions.

Les enfants dont le niveau de langage était plus avancé au début de l’étude exprimaient moins de colère une fois qu’ils avaient atteint quatre ans, et ils étaient également plus aptes à s’occuper par eux-mêmes.

« De meilleures habiletés langagières aident les enfants à verbaliser leurs besoins plutôt qu’à utiliser leurs émotions pour le faire, ainsi qu’à se servir de leur imagination pour s’occuper pendant qu’ils subissent une attente frustrante », a expliqué l’auteure de l’étude, Pamela Cole, selon Science Daily.

Les résultats ont été publiés dans le journal Child Development.

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Des bactéries qui influencent l’appétit et nos choix

« Avoir faim » est un processus beaucoup plus complexe qu’il n’y parait, et des études récentes démontraient, notamment, que le cerveau peut jouer un rôle important dans la notion d’appétit.

Cette fois, c’est santelog.com qui rapporte une autre étude sur le sujet, qui parle des bactéries gastro-intestinales et de leur influence sur la faim.

On apprend dans ces recherches, publiées dans une édition du Journal of Bacteriology, que ces bactéries jouent non seulement un rôle majeur dans l’organisme, mais qu’elles agissent et réagissent aussi en partenariat avec l’individu pour prendre des décisions comme quand et quoi manger.

En effet, il semble que ces bactéries (et la flore intestinale) ont un comportement de « boucle » avec le cerveau et l’organisme, et réagissent en fonction de ce que l’on mange et selon nos habitudes.

Ce que cela signifie, c’est que les bactéries gastro-intestinales réagissent presque émotionnellement et sont influençables. À l’origine de certains cancers, elles subiraient des changements selon les humeurs de l’individu et enverraient des messages au cerveau, qui lui « répondrait » à son tour.

« Les bactéries sont la reconnaissance et la synthèse des hormones neuroendocriniennes », conclut Victor Norris, de l’Université de Rouen.

Il s’agit d’une découverte qui pourrait changer la perception et l’analyse des spécialistes en matière d’alimentation, d’obésité et de certaines maladies graves.

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Une étude dévoile les habitudes des travailleurs de la santé

www.nlm.nih.gov rapporte une étude qui parle des comportements adoptés par les travailleurs de la santé, dont certains iraient à l’encontre des conseils que les agences de santé nous martèlent sans cesse.

Les médecins et infirmiers (ères) ne respecteraient pas toujours leurs propres conseils, selon ce que l’on comprend.

Il s’agit d’un constat somme toute rigolo et léger, mais il est ironique de constater que ces travailleurs sont sujets à ne pas surveiller leur alimentation, éviter d’aller chez le dentiste et ne pas passer les tests de dépistage contre le cancer qu’ils nous suggèrent, notamment.

En contrepartie, l’étude révèle que les praticiens et leurs collègues font souvent l’objet de tests de santé généraux et qu’ils ne sont pas de grands buveurs.

« Nous voyons les travailleurs de la santé comme des modèles, et je crois que c’est quand même le cas. Dans la mesure où les patients nous voient comme tels, ça fonctionne. Cependant, nous avons certainement constaté que les praticiens ne font pas mieux que la population en général dans bien des domaines », avoue le Dr Kenneth Mukamal du Beth Israel Deaconess Medical Centerde Boston.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans les Archives of Internal Medicine.

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Rapport alarmant concernant la salmonelle et les animaux d’élevage

Radio-Canada rapporte que des inspecteurs alimentaires canadiens s’inquiètent de la présence de la salmonelle dans les aliments servis aux animaux d’élevage au pays.

Malgré une politique qui ne tolère aucun pourcentage d’erreur en la matière, il est surprenant d’apprendre que 13 % de la nourriture d’animaux en élevage pourrait présenter des traces de salmonelle.

Évidemment, les spécialistes s’interrogent et s’inquiètent des risques de contamination chez l’humain.

L’histoire débute à Winnipeg, alors qu’une équipe de Radio-Canada est allée inspecter elle-même des sacs d’aliments pour animaux d’élevage. Ils ont ensuite laissé les sacs aux fins d’analyses au professeur Rick Holley, de l’Université du Manitoba.

Le professeur conclut que deux sacs (17 % du total) étaient bien contaminés par la salmonelle. Il rappelle que ce constat est alarmant, puisque la nourriture contaminée est d’abord ingérée par les animaux, puis éliminée dans ce qui deviendra plus tard de l’engrais pour les terres agricoles. Celles-ci produiront à leur tour des aliments consommés par la population.

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) soutient ces conclusions et croit que des mesures doivent être mises en place immédiatement.

Il faut cependant rappeler que l’Agence a fait un excellent travail jusqu’à présent concernant la salmonelle et la sécurité civile.

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La malbouffe serait plus dévastatrice que la faim dans le monde

C’est tout un constat que rapporte topsante.com, qui devrait franchement nous porter à réfléchir sur nos habitudes alimentaires en tant que Nord-Américains surgâtés.

Une étude internationale dévoile des statistiques étonnantes indiquant que la malbouffe et les comportements alimentaires des pays développés sont à l’origine de plus de décès que la malnutrition.

Véritable paradoxe alimentaire, cette situation est d’autant plus inacceptable qu’il est facile de penser que les deux situations pourraient sans doute s’améliorer si on « coupait dans le gras » en donnant nos surplus alimentaires aux pays affamés.

Selon l’étude, intitulée Global Burden of Disease, c’est plus de trois millions de décès dans le monde en 2012 qui sont liés à de mauvaises habitudes alimentaires. La faim, elle, est en cause dans près d’un million de morts.

Trois fois plus de décès pour trois fois plus de bouffe, il y a de quoi faire un sérieux bilan social.

L’étude compilait aussi les taux de mortalité impliquant d’autres facteurs, comme le tabagisme (1re place du lugubre décompte) et le cancer (qui est en progression de 38 % par rapport à 2011).

Les maladies et problèmes cardiovasculaires sont en baisse, avec un taux d’un décès sur quatre mondialement, contrairement à un sur cinq il y a 20 ans.

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Percée majeure dans la lutte à la maladie de Crohn

La maladie de Crohn fait des ravages, notamment parce qu’elle est complexe et difficile à analyser. Les traitements sont donc difficiles pour ce syndrome qui touche, selon les statistiques, 150 personnes sur 100 000.

Voilà qu’une nouvelle découverte permettrait aux chercheurs d’avancer dans la quête de traitement, selon ce que rapporte www.nlm.nih.gov.

En effet, des chercheurs de l’University College London, en Angleterre, ont réussi à identifier plusieurs nouveaux gènes relatifs au développement et à l’hérédité de la maladie. Cette percée porte maintenant le compte des gènes identifiables liés à la maladie de Crohn à 200.

« La découverte de tant de gènes et de leur localisation s’avère une étape importante dans la compréhension de la maladie, qui possède une base génétique très compliquée. Nous souhaitons que la méthode utilisée ici puisse servir à identifier les gènes d’autres maladies aussi complexes, par exemple dans le cas de certains cancers et du diabète », exprime le Dr Nikolas Maniatis, auteur en chef de l’étude.

Il s’agit donc d’une bonne nouvelle, non seulement concernant la lutte à la maladie de Crohn, mais qui s’applique à plusieurs autres maladies et problèmes de santé chroniques.

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La technologie reliée au génome humain permet de cibler de nombreuses mutations génétiques associées à l’autisme

La revue scientifique Neuron a publié un article s’attardant sur l’impact des technologies génomiques, en particulier le séquençage à très haut débit (STHD), pour identifier un grand nombre de gènes associés au trouble du spectre de l’autisme (TSA).

« Nos nouvelles découvertes faites grâce au STHD confirment que les origines génétiques du TSA sont beaucoup plus complexes que la science le croyait au départ », a écrit le Dr Joseph Buxbaum, qui est directeur du Seaver Autism Center.

« Le STHD nous montre qu’il n’y a pas uniquement une ou quelques mutations génétiques, mais potentiellement des centaines de mutations qui causent le TSA. En identifiant les nombreuses causes génétiques de ce trouble, nous pourrons mieux comprendre sa biologie, ce qui nous permettra de développer des traitements mieux adaptés aux patients. Nous vivons une époque transformatrice pour ce qui a trait à l’étude génétique sur l’autisme », a-t-il ajouté, selon EurekAlert!.

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Les problèmes de sommeil reliés à la respiration sont assez répandus chez les enfants

Une étude menée en Finlande auprès de 512 enfants révèle que plusieurs d’entre eux souffrent de problèmes de sommeil reliés à la respiration.

Parmi ceux-ci, le risque était accru pour les enfants qui avaient des amygdales plus grosses que la moyenne, une occlusion croisée ou encore un profil de visage convexe.

Contrairement aux adultes, un surplus de poids n’était toutefois pas associé à des problèmes de sommeil pour ce groupe d’âge.

L’auteure de l’étude, l’orthodontiste Tiina Ikavalko, a noté que « si un enfant à des symptômes de problèmes de sommeil reliés à la respiration, il faut vérifier s’il n’y a pas d’occlusion… La qualité du sommeil de ces enfants devrait être examinée » ,selon Medical News Today.

Les résultats ont été publiés dans l’European Journal of Pediatrics. Ces données indiquent qu’il serait possible d’identifier les enfants à risque de souffrir d’apnée du sommeil à l’âge adulte, permettant ainsi une intervention rapide.