Des chercheurs du Texas ont publié les résultats de leur recherche, provenant de nombreuses années d’effort pour en arriver à créer une prothèse cardiaque biocompatible, qui bat comme un cœur humain.
Aux États-Unis, environ un enfant sur 250 naît avec une malformation cardiaque congénitale, mais seulement 3 à 6 sur 10 000 souffrent d’un problème appelé tétralogie de Fallot, qui requiert l’ajout d’une prothèse sur le ventricule droit du cœur.
En ce moment, ces prothèses sont faites de tissus synthétiques ou prélevés sur des vaches ou sur le corps du petit patient. Elles servent à protéger les tissus cardiaques et à permettre à ceux-ci de bien se développer. Le problème est qu’elles ne grandissent pas avec le patient et ne s’incorporent pas vraiment aux tissus cardiaques.
Puisque les prothèses actuelles sont considérées par le corps comme un « tissu mort », le cœur fonctionne moins bien avec celles-ci, ce qui expose ces enfants à un risque plus élevé de développer de l’insuffisance cardiaque, de l’arythmie et de la fibrillation.
La prothèse « vivante » développée par les chercheurs pourrait remplacer avantageusement les prothèses artificielles, tout en se dégradant naturellement dans le corps une fois que le cœur n’en a plus besoin.
Toutefois, il reste encore plusieurs années de recherche avant que cette nouvelle prothèse puisse être utilisée, selon ce que rapporte Medical News Today.