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Les commotions cérébrales affectent le cerveau des enfants à moyen terme

Le Journal of Neuroscience publie les résultats d’une étude montrant pour la première fois que les effets d’une commotion cérébrale chez les enfants restent mesurables, même plusieurs mois après l’incident.

Ces données ne sont pas rassurantes, étant donné que plusieurs études récentes suggèrent que le cerveau des enfants est particulièrement vulnérable, même après une commotion légère.

L’étude a porté sur 30 enfants, dont la moitié avait subi une commotion cérébrale légère. Moins de 3 semaines après l’incident, ceux-ci ont subi des tests cognitifs ainsi qu’un test d’imagerie avancé, ciblant en particulier la « matière blanche » du cerveau.

Comparativement aux autres, les jeunes qui avaient subi une commotion avaient des déficits cognitifs subtils et des modifications dans leur matière blanche, ces longues fibres qui transportent de l’information d’une zone du cerveau à une autre.

Lorsque ces mêmes tests ont été reproduits plus de trois mois plus tard, ces modifications cérébrales étaient toujours présentes, et ce, même si les patients affirmaient ne plus avoir de symptômes reliés à la commotion.

L’auteur de l’étude, Andrew Mayer, a noté que « la portée des changements dans la matière blanche de ces enfants ayant subi une commotion cérébrale légère était plus grande que celle observée précédemment pour des patients adultes », selon Science Daily.

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Un diurétique pourrait diminuer la sévérité des symptômes de l’autisme

Dans le cadre d’une étude menée en France, 60 enfants âgés de 3 à 11 ans ayant reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA) ont pris soit de la bumétanide, un diurétique couramment utilisé dans le traitement de la pression artérielle, soit un placebo.

L’hypothèse des chercheurs était que la concentration de chlorure dans les neurones des enfants avec un TSA serait anormalement élevée, comme cela a été démontré dans les cas d’épilepsie et d’autres lésions cérébrales.

Un diurétique aurait donc pour effet de diminuer le chlorure et de régulariser la fonction cellulaire. Le seul effet négatif de la bumétanide est la réduction du taux de potassium. Les enfants participant à l’étude ont toutefois reçu un supplément de potassium.

Après trois mois de traitement, les enfants ayant reçu un diurétique montraient une amélioration significative de leurs symptômes associés au TSA, la sévérité des symptômes du groupe étant passée d’« élevée » à « moyenne ». Il n’y avait aucune amélioration chez les enfants ayant reçu un placebo.

Lorsque le traitement a cessé, les symptômes sont toutefois réapparus, ont expliqué les chercheurs. L’auteur de l’étude, le Dr Yehezkel Ben-Ari, a noté que « même si le traitement n’est pas curatif, il a réduit la sévérité des symptômes pour la plupart de ces enfants. Selon leurs parents, ils sont devenus plus “présents” », rapporte Science Daily.

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Envoyer des messages texte n’est pas dangereux qu’au volant… en marchant aussi

Des chercheurs de l’Harborview Injury Prevention and Research Center de l’Université de Washington (Seattle) ont publié une étude concernant le phénomène des messages texte en pleine rue, rapporte www.nlm.nih.gov.

S’il est facile de croire que le fait d’en envoyer en marchant dans les rues soit un phénomène marginal, il est stupéfiant d’apprendre que ce comportement serait observable chez une personne sur trois!

Oui, il appert que le tiers des gens envoient des messages texte alors qu’ils traversent des rues achalandées ou encore lorsqu’ils déambulent dans des quartiers qu’ils ne connaissent pas ou qui sont peu recommandables.

Ce comportement inquiète les chercheurs en tête de l’étude, puisque les accidents en lien avec celui-ci seraient à la hausse. On préfère donc aviser la population que le fait d’envoyer des messages texte en marchant dans la rue peut s’avérer aussi niais et dangereux que de le faire au volant d’une voiture.

Beth Ebel, directrice de l’Harborview Injury Prevention and Research Center, en rajoute : « Il est temps de faire preuve de jugement dans l’utilisation des appareils électroniques. Les texteurs en puissance sont négligents et ne regardent même pas où ils vont… ni avant de traverser une rue ni pendant. Ils marchent plus lentement et n’ont pas conscience de la circulation. C’est très dangereux ».

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La technologie au service de la santé et de la nutrition

On croyait fermement que la technologie allait probablement signer l’arrêt de mort de la santé globale chez les Nord-Américains. L’arrivée des consoles de jeux vidéo et des téléphones intelligents n’était pas de bon augure pour les silhouettes du monde entier.

Pourtant, la première permet maintenant de bouger grâce aux « manettes intégrées », alors que la deuxième comprend des applications étonnantes en matière de santé et de nutrition.

C’est ce qu’explique topsante.com, qui rapporte une étude effectuée par des chercheurs de la Northwestern Medicine University, en Illinois. Ces derniers ont étudié les effets de certaines applications mobiles qui font le suivi de votre poids ainsi que de votre alimentation.

Ainsi, il serait plus facile de perdre du poids et de le maintenir avec ce genre d’applications, puisqu’on garde toujours un œil sur l’objectif, et que la tricherie est relevée avec exactitude.

On s’étonne d’ailleurs de constater ce phénomène dans la communauté scientifique. Il s’agit de la première étude qui vérifie les bienfaits de la technologie sur la santé physique.

Bonnie Spring, l’auteure en chef de l’étude, explique : « L’application est importante, car elle aide les personnes à contrôler leur comportement alimentaire, ce qui est vraiment difficile à faire quand on est au régime. La plupart d’entre nous n’ont aucune idée du nombre de calories qu’ils consomment et ce que représente leur activité physique. L’application nous donne un retour sur ces deux paramètres et nous aide à prendre de bonnes décisions ».

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Une fatigue chronique peut cacher de l’apnée du sommeil

Si vous vous sentez constamment fatigué, même après de longues heures de sommeil, il est possible que l’hiver et le manque de lumière ne soient pas en cause.

En effet, selon ce que rapporte www.fda.gov, une fatigue chronique peut aussi s’expliquer par un désordre du sommeil appelé l’apnée.

L’apnée du sommeil se caractérise souvent par des ronflements et un sentiment de fatigue constant. Si vous « cognez des clous » fréquemment devant votre ordinateur, il est possible que vos nuits de sommeil soient ponctuées de ce phénomène.

Il est important de parler ce problème si vous croyez en souffrir, car l’apnée peut mener à d’autres problèmes plus sérieux. La santé physique et mentale peut s’en ressentir. On rapporte notamment des cas d’attaque cardiaque, d’accident de travail et de voiture, et même de dépression.

L’apnée du sommeil est en fait un trouble respiratoire qui se produit la nuit, alors que le corps cesse de respirer pour quelques instants.

Les deux types les plus communs d’apnée sont l’obstructive et la centrale. La première est due à un problème physique, soit au niveau des tissus situés derrière la gorge. La deuxième découle du fait que le cerveau n’envoie plus les bons signaux lors du sommeil.

Si vous croyez faire partie de ceux qui souffrent d’apnée du sommeil, il est important de réagir et de consulter son médecin.

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La « double vie » des enfants qui fréquentent les garderies

Selon les chercheurs, la plupart des parents ne se fient qu’à la proximité de leur garderie, plutôt qu’à la philosophie de celle-ci. Ceux-ci ne connaissent pas vraiment le niveau d’éducation, la formation et l’expérience de leur éducatrice, ni ce que font les enfants pendant la journée.

« Les parents ne comprennent souvent pas le rôle que joue la formation de leur éducatrice dans la qualité des soins et de l’attention que celle-ci donne aux enfants… Les parents tendent plutôt à croire qu’une garderie attirante ou encore une éducatrice aimante est suffisante. »

« Bien sûr, ces facteurs sont importants, mais les parents doivent connaître la philosophie de la garderie, quelles sont les activités offertes aux enfants, comment se déroule la journée, etc. Il s’agit de questions critiques, étant donné que la plupart des enfants passent de 45 à 50 heures par semaine à la garderie », a expliqué l’auteure de l’étude, Nina Howe, selon EurekAlert!.

Les résultats de l’étude seront bientôt publiés dans le Journal of Early Childhood Research.

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La solitude pourrait mener à la démence

C’est une bien triste étude que rapporte www.nlm.nih.gov, alors que des chercheurs tracent un lien possible entre la solitude et la démence. On signale ce phénomène notamment chez les personnes âgées.

Selon l’étude, les aînés qui vivent seuls et qui n’ont pas fréquemment de la visite sont plus sujets à sombrer dans la démence.

Les chercheurs tiennent à spécifier qu’il existe une différence entre « se sentir seul » et « vivre seul ».

L’étude a été publiée dans la plus récente édition du Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry et retraçait le parcours de plus de 2000 personnes de l’âge d’or n’ayant aucun signe préalable de démence ou de maladie dégénérative.

Près de la moitié des participants à l’étude vivaient seuls, alors que les trois quarts affirmaient n’avoir aucun soutien social. 20 % d’entre eux avouaient se sentir seuls.

Après trois ans de suivi, 13 % des gens qui disaient se sentir seuls ont développé des symptômes de démence, le plus haut total de tous les groupes. Tous les autres groupes ont également eu des statistiques similaires.

Au final, les chercheurs parlent d’un risque de démence 70 % plus élevé chez ceux qui vivent seuls ou qui n’ont pas de contexte social, comparativement à ceux qui sont mariés ou qui vivent avec d’autres personnes.

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Un gout sucré soulage les bébés avant de recevoir des vaccins

Des chercheurs de la Jordanie ont analysé les données provenant de 14 études, pour un total de 1551 enfants âgés d’un mois à un an. La plupart de ces études comparaient l’effet d’une solution sucrée, donnée à l’enfant deux minutes avant le vaccin, et celui de l’eau.

Selon le calendrier d’immunisation classique, les bébés reçoivent jusqu’à 15 injections avant l’âge de 18 mois. La science a prouvé que les bébés ressentent la douleur, et les professionnels de la santé essaient souvent de soulager cette douleur à l’aide de médicaments, de crèmes, de la suce ou de techniques de distraction.

Une solution de plus en plus recommandée est de donner simplement un peu de solution sucrée au bébé à l’aide d’une seringue habituellement utilisée pour les médicaments liquides, juste avant d’administrer le vaccin.

Les chercheurs croient que le goût sucré pourrait aider en libérant des analgésiques naturels dans le corps humain.

« Même si on ne peut affirmer hors de tout doute que les solutions sucrées réduisent la douleur reliée à l’injection, les résultats sont pour le moins prometteurs », a noté l’auteur de l’analyse, Manal Kassab, cité par MedicalNewsToday.

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L’autisme est associé à une réduction de l’adhérence des cellules sanguines

Pour l’étude, les chercheurs ont recruté 80 enfants âgés de 2 à 4 ans, incluant 49 qui avaient reçu un diagnostic de TSA, et 30 qui se développaient normalement. Ils ont mesuré le niveau de plasma sanguin dans de nombreuses molécules et ont réalisé des évaluations comportementales.

Les chercheurs ont découvert pour la première fois que le niveau de deux molécules spécifiques était beaucoup plus bas chez les enfants avec un TSA.

Ces molécules agissent en quelque sorte comme une « colle » permettant aux cellules sanguines de bien adhérer ensemble. Lorsque cette adhésion ne se fait pas bien, le développement du cerveau et la communication entre les cellules nerveuses pourraient être compromis, croient les scientifiques.

« Ces données sur la réduction de l’adhérence des cellules sanguines en rapport avec l’autisme sont intéressantes au point de vue génétique », a affirmé le Dr John Kristal, un éditeur du journal Biological Psychiatry, où les résultats ont été publiés.

« Notre champ de recherche continue à explorer les tests sanguins, afin de faciliter le diagnostic et le processus de traitement », a-t-il ajouté, selon PsychCentral.

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Le meilleur truc pour accélérer l’apprentissage des bébés

Deux chercheuses ont montré que l’habileté des bébés à s’asseoir, avec un soutien ou non, a un impact majeur sur leur manière d’assimiler les choses qui les entourent.

« Une part importante du développement cognitif des humains est leur capacité à comprendre si un objet que l’on voit est le même ou s’il est différent d’un autre objet vu plus tôt », a expliqué la coauteure de l’étude, Dre Rebecca Woods.

L’étude a confirmé que les bébés de cinq mois et demi et ceux de six mois et demi n’ont pas de « système » naturel pour différencier les objets. Toutefois, les bébés de 6 mois et demi peuvent développer ce système si on leur laisse regarder, toucher et mettre l’objet dans leur bouche.

« Un avantage que peuvent avoir les bébés de six mois et demi, c’est qu’ils sont capables de s’asseoir sans soutien, ce qui fait qu’il est plus facile pour eux de saisir et de manipuler des objets. Lorsque leur attention n’est pas concentrée sur leur équilibre, ils peuvent vraiment mettre l’accent sur les objets », a ajouté Dre Woods, selon Science Daily.