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Les enfants en surplus de poids beaucoup plus susceptibles de prendre des médicaments

Une nouvelle étude menée en Alberta a révélé que les enfants et adolescents souffrant d’un surplus de poids ou d’obésité prenaient plus de médicaments sous ordonnance que les enfants de poids normal dans une proportion de 59 %. Les jeunes observés avaient de 12 à 19 ans.

Les enfants âgés de 6 à 11 ans ne présentaient pas quant à eux de différence significative au niveau de la prise de médicaments, ce qui suggère aux auteurs que la médication ne devient nécessaire qu’après un certain temps de mauvaises habitudes de vie.

La coauteure de l’étude, Christina Fung, a constaté que « les patients souffrant d’embonpoint et d’obésité coûtent plus cher au système d’assurance santé en termes de médicaments », tel que rapporté par Medical News Today.

L’autre coauteur, Paul Veugelers, a indiqué que le gouvernement devrait mettre un accent beaucoup plus grand sur la prévention de l’obésité. « En investissant dans la promotion d’un mode de vie sain et actif chez les enfants, le gouvernement pourrait immédiatement obtenir un retour financier en terme de coûts associés au système de santé », a-t-il affirmé.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue médicale Archives in Childhood Diseases.

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Des tests sanguins qui annoncent les crises cardiaques

Parmi les gens qui sont à risque de développer des problèmes cardiaques, ceux qui connaissent leurs taux dans le sang de deux marqueurs spécifiques des inflammations seraient mieux protégés.

C’est ce qu’avancent des chercheurs britanniques, des propos rapportés par nlm.nih.gov. Ceux-ci concluent qu’il serait plus facile de prévenir une éventuelle crise cardiaque lorsque l’on connait ces facteurs, identifiables par le biais de tests sanguins.

Ces marqueurs, la protéine C-Réactive et le fibrinogène, sont produits par le foie en réponse à une inflammation dans l’organisme. En les observant, on pourrait ainsi détecter l’imminence d’une possible attaque cardiaque.

Cependant, les chercheurs veulent doser cette affirmation, en expliquant que même si cela est hautement probable, le tout reste sujet à débats. Il est difficile de conclure avec précision combien de vies, en moyenne, pourraient être sauvées grâce à ce système de « dépistage ».

Le Dr Gregg Fonarow, professeur de cardiologie à l’Université de Californie, résume : « Plusieurs études précédentes démontraient que des tests sanguins ciblant les taux de la C-Réactive et du fibrinogène, lorsqu’isolés, pouvaient prédire d’éventuels accidents cardiovasculaires. Cependant, les modèles ne sont pas bien définis et laissent la porte ouverte à bien des débats ».

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La transplantation de cellules souches pourrait augmenter le risque de maladies cardiaques

Les gens qui subissent une transplantation de cellules souches, par une greffe de moelle osseuse ou de sang de cordon ombilical, auraient plus de chance de développer des problèmes cardiovasculaires, selon une étude.

Celle-ci est rapportée par nlm.nih.gov et affirme que plusieurs maladies cardiaques pourraient être influencées par de tels traitements. On parle entre autres de diabète, de haute pression et d’un taux de cholestérol élevé.

Les chercheurs de l’American Society of Hematology ont noté que les patients qui subissent des traitements de chimiothérapie ou de radiation juste avant une transplantation de cellules souches voient augmenter leurs chances d’avoir des problèmes cardiaques.

« Bien que nous nous en doutions, il était difficile de conclure avec précision jusqu’à présent. En fait, comme il était difficile de faire des suivis à très long terme sur ces patients, nous ne pouvions confirmer nos doutes. Des échantillons trop petits étaient également des obstacles », explique le Dr Saro Armenian, directeur de la Pediatric Survivorship Clinic au Childhood Cancer Survivorship Program de la ville de Duarte, en Californie.

Les chances de diabète et de problèmes de cholestérol seraient respectivement 1,5 et 1,4 fois plus probables que d’ordinaire.

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Parallèle entre la violence subie par les femmes en début de relation et l’éducation de leurs enfants plus tard

Une recherche menée par des travailleurs sociaux s’est attardée sur la violence faite aux femmes par leur partenaire durant la première année de la relation.

Elle suggère que celle-ci peut avoir un effet à long terme sur ces femmes, affectant même leur niveau de participation auprès des enfants qu’elles auront par la suite.

Les chercheurs ont constaté que les mères ayant été victimes de violence s’occupaient moins de leurs enfants que celles qui n’avaient pas vécu cet abus. Cette notion était mesurée par différentes activités que les femmes faisaient ou non avec leurs enfants, par exemple leur chanter des chansons, leur lire des histoires, jouer avec leurs jouets ou les amener au parc.

Les mères victimes d’abus étaient également beaucoup plus susceptibles de donner la fessée à leur enfant.

De plus, les mères ayant subi de la violence physique de la part de leur partenaire étaient 1,8 fois plus susceptibles d’être dépressives lorsque leur enfant avait 5 ans, tandis que celles ayant subi de la violence psychologique étaient 1,4 fois plus susceptibles.

La conclusion la plus inattendue des chercheurs, toutefois, tient au fait que les mères ayant vécu un abus « financier » étaient quant à elles 1,9 fois plus susceptibles de montrer des symptômes de dépression.

L’abus financier, dans ce cas, était défini comme l’impossibilité d’obtenir de l’argent de leur partenaire, ou encore l’impossibilité d’accéder aux comptes bancaires.

« Il est surprenant de constater qu’entre tous les facteurs d’abus, la violence financière était celle qui était la plus fortement liée à la dépression », a expliqué l’auteure de la recherche, Judy Postmus, selon PsychCentral.

L’étude a été publiée dans la revue médicale Children and Youth Services Review.

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Des traitements individualisés pour le diabète

Les Associations américaine et européenne du diabète proposent de nouvelles idées dans les traitements que reçoivent les gens atteints de diabète, selon nlm.nih.gov.

En effet, les spécialistes pensent de plus en plus qu’il serait préférable que les patients participent au développement de la stratégie des traitements qui leur sont offerts.

Ainsi, les gens atteints de diabète (de type 2, par exemple) pourraient obtenir des soins individualisés, plus précis, qui répondraient mieux aux caractéristiques de chacun.

La nouvelle position des chercheurs est claire : les patients doivent participer. Les choix de traitement peuvent varier selon les besoins, les buts fixés (pour le contrôle du sucre dans le sang, entre autres) et les préférences des patients. Les avis des médecins peuvent également varier.

Voilà autant de facteurs qui peuvent influencer plusieurs décisions importantes dans la manière de traiter un cas de diabète. Les spécialistes croient que le patient est le mieux placé pour savoir quels genres d’exercices physiques il souhaite accomplir, ainsi que le type de régime alimentaire qui lui plaît le plus.

Les types de médication peuvent également varier selon la marque, un autre élément important que le patient devrait savoir afin d’être en mesure de choisir.

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Le vaccin contre le pneumocoque est efficace chez les jeunes enfants, mais doit être constamment peaufiné

Des chercheurs ont examiné les taux d’hospitalisation d’enfants à la suite de pneumonies dues au pneumocoque ou à des bactériémies, de 1998 à 2009.

Ils ont observé qu’il y avait deux tendances contrastantes : entre 1998 et 2002, ces taux ont chuté de 42 % pour les pneumonies et de 63 % pour les bactériémies. Toutefois, entre 2003 et 2009, les mêmes taux ont remonté de 52 % et de 39 %, respectivement.

Les chercheurs indiquent que ces résultats confirment l’efficacité du vaccin contre le pneumocoque, et expliquent ce renversement par le fait que la maladie progresse constamment, rendant le vaccin moins efficace à la longue.

En effet, les chercheurs ont constaté qu’en ce qui concerne la première période étudiée, la chute a été particulièrement marquée à partir de l’année 2000, alors qu’un nouveau vaccin mieux adapté avait été introduit.

En 2010, le vaccin a été à nouveau mis à jour, le nombre de sérotypes visés passant à 13, comparé à 10 dans les années 2000.

Les experts prédisent qu’un nouveau cycle se reproduira ainsi, c’est-à-dire une baisse à partir de 2010, suivie d’une nouvelle hausse quelques années plus tard.

« Nous devons continuer une surveillance constante… Cela prend quatre à cinq ans avant qu’une résurgence de la maladie se produise », a indiqué le chercheur en chef, Dr Robertino Mera, à Medscape. Il a toutefois précisé qu’il s’agissait d’un phénomène normal, qui « se reproduira à l’infini. Cela fait partie de l’écologie de la transmission pour une population pédiatrique ».

Malgré la hausse observée durant la deuxième période de l’étude, le taux d’hospitalisation pour des pneumonies était tout de même 12,5 % plus bas en 2009 qu’il ne l’était en 1998, et 47 % plus bas pour les bactériémies. L’efficacité du vaccin était particulièrement marquée pour les enfants de 2 à 5 ans.

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Les scientifiques inquiets par la transmission de virus de l’homme vers l’animal

La saison de la grippe est à nos portes (si vous ne l’avez pas déjà), et les scientifiques s’inquiètent du phénomène de transmission des virus par l’homme vers les animaux, rapporte santelog.com.

C’est ce qu’indiquent des chercheurs de l’Université de l’Oregon, aux États-Unis, à la suite d’une étude qui révèle que les humains peuvent transmettre le virus de la grippe à leurs animaux de compagnie.

On appelle ce phénomène « zoonose inverse » et il soulève beaucoup de questions chez la communauté scientifique, incluant les médecins et vétérinaires.

Ce qui inquiète, c’est la possibilité de voir naître de nouvelles souches des virus déjà connus, comme le H1N1, après passage de ceux-ci de l’humain vers l’animal domestique.

Bien sûr, les vétérinaires veulent quant à eux tenter de réduire les morts d’animaux causées par leurs maîtres.

Le premier cas recensé de mort animale par transmission de virus humain l’a été en 2009, en Oregon. Il s’agit donc d’un concept assez récent. En 2010-2011, on dénombrait 13 chats et 1 chien qui seraient morts du H1N1. Quelques cas de furets ont également été rapportés, indique l’étude.

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Le poisson plus efficace que les suppléments d’oméga-3?

Selon une étude publiée par le Dr Luc Djoussé et rapportée par nlm.nih.com, il serait plus bénéfique de consommer du poisson que des suppléments d’oméga-3.

Ce serait vrai en tout cas en ce qui concerne les risques de problèmes cardiaques, l’étude ciblant principalement les liens observables entre les effets du poisson sur le cœur.

Après avoir compilé les données provenant de 20 000 hommes, le chercheur croit pouvoir conclure que le poisson réduit les risques de problèmes cardiaques. Cependant, les effets des oméga-3 vendus en suppléments sont loin d’être aussi convaincants et clairs.

Ces résultats vont de pair avec les recommandations de l’American Heart Association, affirme le Dr Djoussé.

Ces recommandations suggèrent à la population de consommer deux portions de poisson dit « gras » par semaine. On retrouve dans cette liste le saumon, les sardines, le thon et le hareng.

L’étude démontre que le risque de problèmes cardiaques est, en moyenne, diminué de 30 % chez les hommes qui consomment régulièrement du poisson.

La polémique entourant la prise d’oméga-3 en suppléments se poursuit donc, et parions que les débats ne font que commencer.

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Le bisphénol A influencerait le fonctionnement de la glande thyroïde durant la grossesse

C’est ce que suggère une nouvelle étude publiée dans la revue médicale Environmental Health Perspectives, révélant que lorsque le taux de BPA double au cours de la grossesse, le taux de thyroxine, une hormone thyroïdienne, chute en conséquence chez la mère.

De plus, les bébés garçons nés de ces mères ont eux aussi un taux de thyroxine 10 % inférieur à la moyenne, mais ce n’est pas le cas chez les bébés filles.

82 % des mères ayant participé à l’étude avaient un certain taux de BPA dans le sang. Le bisphénol A est un composé chimique reconnu comme étant un perturbateur endocrinien. Il se trouve dans diverses sources, par exemple certaines bouteilles d’eau en plastique, les boîtes de conserve et cannettes ainsi que l’encre contenue dans les reçus de caisse.

Les scientifiques croient que même des doses infimes de BPA peuvent avoir une influence néfaste sur la santé.

Même si les chercheurs ne connaissent pas exactement l’impact exact d’un taux réduit de thyroxine, ils ont trouvé que ces résultats étaient assez alarmants pour recommander que de nouvelles études plus approfondies « se penchent plus spécifiquement sur les relations entre l’exposition prénatale au BPA et le fonctionnement de la glande thyroïde chez les femmes enceintes », selon MedPageToday.

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De jeunes piétons happés à cause de leurs appareils mobiles

Une nouvelle étude, rapportée par nlm.nih.gov, révèle que beaucoup de jeunes piétons se font frapper en raison de moments de distraction causés par leurs appareils mobiles.

Ces derniers sont de plus en plus populaires, et presque tout le monde en possède maintenant un, ou parfois plus. iPod, téléphones intelligents, consoles de jeu portables, voilà autant de technologies qui peuvent être à l’origine d’un accident malheureux, souligne l’étude.

Les chercheurs pointent aussi du doigt les parents, indiquant qu’une mauvaise supervision des plus jeunes est également à l’origine de nombreux cas de collisions.

Ils vont même jusqu’à suggérer aux médecins et pédiatres de prendre le temps de rappeler l’importance de la sécurité piétonnière lors des examens de routine.

La pédiatre Nina Glass explique : « En médecine pédiatrique, la prévention est très importante à plusieurs niveaux, que ce soit pour parler d’écran solaire, de vaccins ou de sécurité. Au même titre, prévenir parents et enfants contre les dangers d’utiliser des appareils mobiles en pleine rue est tout aussi important ».

Entre 2008 et 2011, les chercheurs ont établi que près d’un adolescent (13 à 17 ans) sur cinq, admis à la suite d’une collision routière, était distrait par un appareil mobile. Le même phénomène est observé dans 10 % des mêmes cas chez les adultes.