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L’hypertension durant la grossesse liée à des effets à long terme sur le QI des enfants

L’étude menée en Finlande a testé un groupe d’hommes à différents moments pendant toute la durée de leur vie. Les résultats ont démontré qu’à l’âge de 20 ans, ceux qui étaient nés de mères ayant souffert d’hypertension artérielle durant leur grossesse avaient un QI moins élevé de 4,36 points que ceux dont la mère avait eu une grossesse normale.

À 69 ans, la même différence était présente, mais les hommes nés de mères dont la pression artérielle avait été trop élevée présentaient en plus un déclin cognitif plus prononcé. Cette différence était particulièrement évidente au niveau des problèmes mathématiques, selon le Daily Mail.

« L’hypertension artérielle, ainsi que ses conditions reliées telles que la prééclampsie, est une complication qui se présente dans environ 10 % des grossesses et qui peut affecter l’environnement du bébé dans l’utérus », a expliqué le docteur Katri Rdikven.

Les chercheurs ont conclu qu’« une propension à des habiletés cognitives inférieures et à un déclin de celles-ci durant le troisième âge pourrait avoir une origine prénatale ».

Selon cette étude, une naissance prématurée ou encore la profession du père n’avaient aucun effet sur le QI.

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Une nouvelle étude tente de rassurer les parents inquiets face à de nouveaux critères de classification pour l’autisme

L’American Psychiatric Association, vue comme la sommité mondiale dans le domaine, a récemment procédé à une redéfinition de l’autisme, dont les nouveaux critères entreront en vigueur en mai 2013.

Bien que les scientifiques considéraient cette redéfinition comme nécessaire à la suite de nouvelles connaissances par rapport aux troubles du spectre autistique, plusieurs parents d’enfants qui ont ce trouble du développement ont exprimé leur inquiétude. Ceux-ci craignaient que les nouvelles classifications excluent leur enfant, ce qui pourrait avoir des conséquences sur les services et le soutien offert aux familles.

Toutefois, un nouveau rapport publié dans The American Journal of Psychiatry se veut rassurant, révélant que contrairement à des informations précédentes selon lesquelles au moins 45 % des enfants autistes ne correspondraient plus aux critères, c’est plutôt environ 10 % des enfants qui ne seraient plus considérés comme souffrant du trouble.

L’auteure de l’étude, la docteure Catherine Lord, a affirmé au New York Times : « Ce que j’ai à dire aux familles qui sont inquiètes face aux nouveaux critères est que ceux-ci sont plus ouverts que les anciens. Le plus important, c’est de trouver un médecin qui les comprend bien et qui n’est pas pressé de poser un diagnostic ».

« Les nouveaux critères sont très efficaces pour identifier la plupart des enfants avec un trouble du spectre autistique, et ce, peu importe leur niveau de fonctionnement et peu importe leur sexe », a-t-elle ajouté. Mme Lord a également participé à la redéfinition des critères.

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La gelée royale efficace comme supplément alimentaire

Selon ce que propose lanutrition.fr, la gelée royale serait un excellent supplément pour l’organisme, en plus d’être un complètement naturel. Mais qu’est-ce que la gelée royale?

Il s’agit d’une substance que produisent les abeilles nourricières, qui sert de nourriture aux larves et à la reine, tout au long de leurs vies.

Dans sa version pour humains, elle est souvent retrouvée sous forme de compléments alimentaires, vendus dans les boutiques spécialisées du genre.

Les effets de cette gelée étaient, jusqu’à récemment, assez inconnus. Cependant, une nouvelle étude semble corroborer la thèse que la gelée royale est bonne pour la santé.

En effet, des chercheurs de l’Université Gifu, au Japon, ont étudié ses effets sur 61 personnes en bonne santé. Certains de ces patients, âgés de 42 à 83 ans, ont reçu 300 milligrammes de gelée royale durant une période de six mois. Les autres ont reçu un placebo.

On pouvait conclure, au terme de l’étude, que les patients qui avaient consommé de la gelée royale voyaient leur taux de globules rouges et de testostérone augmenter.

L’humeur et le taux de glucose étaient aussi nettement meilleurs.

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La personnalité directement liée au succès social

Des études effectuées sur des humains ainsi que sur des babouins démontrent clairement que le succès social découle de la personnalité de chaque individu… ou singe, selon ce que rapporte Radio-Canada.

De plus, il semble que des effets de longévité et une meilleure santé peuvent être observés chez ceux qui entretiennent des amitiés ou un réseau social actif.

Robert Seyfarth et Dorothy Cheney, respectivement psychologue et biologiste, tirent les mêmes conclusions des études proposées. D’abord, certains singes se font des amis plus facilement, ce qui augmente leurs chances de se reproduire. C’est le même phénomène chez les humains.

Pour en arriver à des résultats clairs, les chercheurs ont étudié les liens génétiques et sociaux d’un groupe de babouins de la réserve Moremi Game, au Botswana.

Il ressort de cette étude que le succès reproductif n’est pas tant lié à la domination, au fait d’être chef de son groupe social, mais plutôt à celui de parvenir à conserver les liens créés avec les autres.

Et tout cela, en fin de compte, découle du type de personnalité de l’individu. On note des femelles babouins très solitaires, mais se reproduisant beaucoup, alors que d’autres sont constamment entourées de leurs pairs, sans toutefois avoir de progéniture.

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La communication non verbale des bébés pourrait prédire l’autisme

L’autisme est causé par un mélange de composantes génétiques et environnementales, et c’est pourquoi 19 % des enfants qui ont un frère ou une sœur souffrant d’autisme vont également développer un trouble du spectre autistique (TSA).

Des psychologues ont donc tenté de trouver un moyen d’identifier des marqueurs permettant de prédire que ces enfants, dits à haut risque, pourraient plus tard recevoir le diagnostic. Le but de cette démarche posée auprès de bébés âgés de 8 à 15 mois était de leur offrir une intervention rapide, qui pourrait améliorer leur traitement à long terme.

Les chercheurs ont ciblé deux groupes de bébés, un à haut risque et un considéré comme ayant peu de risques de recevoir un diagnostic d’autisme. Ils ont observé si les bébés présentaient les caractéristiques de communication non verbale suivantes : si l’enfant démontrait de l’intérêt pour un objet à un tiers, par exemple en le regardant dans les yeux ou en pointant, si l’enfant demandait de l’aide à un tiers pour atteindre un objet, et si l’enfant répondait au comportement d’un tiers, par exemple en suivant du regard son doigt qui pointait vers un jouet.

Les résultats de l’étude ont démontré que les bébés qui ne présentaient pas ces caractéristiques à 8 mois avaient de très fortes chances d’éprouver des problèmes dans leurs rapports aux autres à 30 mois, ce qui correspond à un indicateur d’autisme important.

« Pour les enfants qui sont à risque de développer l’autisme, des interventions spécifiques axées sur la communication durant leur première année de vie peut grandement en réduire l’impact plus tard », a expliqué l’auteur de l’étude, David Messinger, à Science Daily.

L’étude a été publiée dans la revue médicale Infancy.

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Pendant le jeu, les enfants testent des hypothèses scientifiques

Une revue de littérature publiée dans le magazine Science révèle que même s’ils ont l’air de jouer, les enfants apprennent sans arrêt de nouvelles données et sont capables de réaliser si une hypothèse fonctionne ou non.

L’auteure cette analyse, Alison Gopnik, est professeure de psychologie à l’Université de Californie à Berkeley. Elle conclut que contrairement à ce que les scientifiques croyaient par le passé, les enfants ont des pensées cohérentes et structurées. Ils sont aptes à vérifier le principe de causalité en examinant le monde qui se trouve autour d’eux. Même si les plus jeunes enfants n’arrivent pas verbaliser ces connaissances, ils apprennent tout de même à partir de celles-ci.

Par exemple, les chercheurs ont mené une expérience en demandant à des enfants de 2, 3 et 4 ans d’arrêter ou de mettre en marche une machine qui faisait de la musique. Pour ce faire, ils devaient placer un bloc sur la machine. En expérimentant, les enfants ont rapidement réalisé que certains blocs ne permettaient pas de contrôler la machine, alors que certaines combinaisons de blocs fonctionnaient. Même les plus jeunes enfants, âgés de seulement 24 mois, ont pu apprendre quoi faire pour arrêter ou encore faire jouer la musique.

Pour développer l’esprit scientifique de votre enfant, affirme Gopnik, « portez attention à ce qui l’intéresse et participez aux jeux lorsque vous le pouvez. Répondez à ses questions et donnez-lui des explications, mais demandez-lui également pourquoi il croit que telle ou telle chose se produit ».

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Un mécanisme de défense naturel pour combattre le SIDA

Les scientifiques étudient et tentent de mieux comprendre pourquoi certains patients semblent être naturellement mieux équipés pour combattre les effets du virus du SIDA, explique nlm.nih.gov.

Certains patients semblent en effet posséder un mécanisme naturel qui combat le VIH, ce qui permettrait aux chercheurs de développer un vaccin efficace.

Pour la plupart des gens, un diagnostic de VIH non traité signifie presque à coup sûr une progression vers le SIDA. Cependant, il appert qu’un patient sur 300, en moyenne, éviterait la progression du VIH naturellement, sans traitement. Ces personnes sont appelées par la communauté scientifique des « contrôleurs élites » (elite controllers).

Ces derniers produiraient une cellule-tueuse qui attaquerait deux ou trois régions du virus. « En se concentrant sur ces régions, le système immunitaire contrôle le virus », déclare le professeur de pathologie David Watkins, de l’University of Miami Miller School of Medicine.

Il poursuit : « Comprendre ce mécanisme pourrait jeter de la lumière sur les manières de développer un vaccin efficace qui enrayerait définitivement la crise mondiale reliée au VIH et SIDA ».

De quoi donner de l’espoir. La prochaine étape consiste à cerner les raisons pour lesquelles ces cellules-tueuses sont si efficaces.

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Un gène qui cause la surdité chez les enfants est découvert

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue médicale Nature Genetics, une équipe de chercheurs aurait trouvé un gène, appelé CIB2, dont la mutation cause un certain type de surdité à la naissance, associée au syndrome d’Usher.

« Avec cette découverte, nous nous rapprochons d’une meilleure compréhension du mécanisme de transduction (le transfert d’une bactérie à une autre), ce qui nous permettrait de trouver un moyen génétique de prévenir la surdité associée au syndrome d’Usher », a expliqué le Dr Zubair Ahmed, chercheur à l’Université de Cincinnati.

Le syndrome d’Usher est une maladie génétique qui cause non seulement la surdité profonde de naissance, mais également des problèmes d’équilibre ainsi que de vision périphérique.

Environ un bébé sur 25 000 naît avec le syndrome d’Usher. Les experts estiment que 3 à 6 % des enfants éprouvant des difficultés auditives souffriraient de ce syndrome.

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Les mécanismes de la bêta-amyloïde, liée à la maladie d’Alzheimer

Le site nih.gov publie une étude qui confirme de nouveau le lien entre la protéine bêta-amyloïde et la maladie d’Alzheimer. Les recherches suggèrent cependant qu’un autre mécanisme est aussi un facteur de risque pour les gens plus âgés, combiné avec ce qu’on sait déjà à propos de la bêta-amyloïde.

Il s’agit du gène CR-1, relativement nouvellement connu par la communauté scientifique et associé directement à l’Alzheimer. Ainsi, l’étude démontrerait que les patients possédant la variante de ce gène ont également moins d’amyloïde au cerveau.

« Les hypothèses qui prévalent ont impliqué des facteurs qui augmentent le taux de bêta-amyloïde dans le cerveau, ce qui devient un élément intégral dans l’étude de la pathologie de la maladie », tente d’expliquer le directeur du National Institute on Aging, Richard J. Hodes.

En étudiant des patients âgés sans problème cognitif et en évaluant leur taux de bêta-amyloïde, combiné aux facteurs de risques génétiques, les chercheurs peuvent ainsi mieux comprendre les processus de cette maladie dévastatrice.

On comprend donc maintenant qu’il est possible que le gène CR-1 ne soit pas simplement alimenté par un taux élevé de bêta-amyloïde au cerveau, un indicateur d’Alzheimer, mais probablement par une série de facteurs.

D’autres études doivent s’effectuer pour tenter de comprendre quels mécanismes viendraient contribuer aux gènes à risques de l’Alzheimer.

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La folie des antioxydants : danger?

Les antioxydants font la manchette dans toutes les sections santé du Web, des magazines et des bulletins télévisés. Tout le monde est d’accord pour confirmer les vertus protectrices des antioxydants contre plusieurs maladies (cardiovasculaires, diabète, cancer, etc.)

Plusieurs chercheurs n’ont pas hésité à conseiller à la population d’ingérer des suppléments d’antioxydants, comme moyen de prévention.

La folie des antioxydants est maintenant partout, et voilà que d’autres experts pensent que des effets négatifs potentiels d’une prise élevée de ces produits doivent être nommés et étudiés.

Ainsi, selon des propos rapportés par www.extenso.org, des études démontrent que la consommation massive de bêta-carotène chez les fumeurs pourrait augmenter les risques de cancer du poumon.

Une autre étude, effectuée auprès de 13 000 personnes (hommes et femmes de 35 à 60 ans) consommant quotidiennement des suppléments d’antioxydants, démontrerait que l’effet est maximal à faible dose seulement, et uniquement chez les hommes.

Les femmes qui ont déjà une quantité adéquate d’antioxydants dans leur organisme ne gagneraient rien à prendre des suppléments. On parle d’un « effet seuil ».

Toutes les études dressent cependant un tableau similaire qui mènerait à cette conclusion : la supplémentation d’antioxydants à fortes doses nuirait carrément aux gens en phase pré-cancer (sans symptôme) et serait tout bonnement inutile pour les autres.

Donc, peu importe la situation, une dose modérée est requise.