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Les enfants adoptés sont plus à risque de problèmes comportementaux

Une récente recherche suggère que les enfants d’adoption, comparativement à ceux qui vivent avec leurs parents biologiques, sont plus enclins à développer des troubles comportementaux tels que l’hyperactivité, le manque de confiance en soi et des difficultés d’apprentissage scolaire.

Néanmoins, selon Science Daily, cette étude, publiée dans le Spanish Journal of Psychology, met l’accent sur ces différences d’adaptation dans une région spécifique de l’Europe. La recherche a été réalisée par des chercheurs du Département UAB de la Clinique de santé psychologique en Espagne et les résultats sont basés sur un échantillon de 52 enfants.
 
Les candidats d’adoption, âgés de 6 à 11 ans, provenaient de différents pays, notamment la Chine, le Népal, la Bulgarie, la Russie, l’Ukraine, la Colombie, le Guatemala, Haïti, le Pérou et l’Éthiopie. D’autre part, un groupe supplémentaire de 40 enfants mésadaptés étaient aussi comparés.
 
Bien que dans la majorité des cas, tant les enfants biologiques que ceux d’adoption réagissent de façon similaire aux contraintes d’adaptation sociale, les garçons adoptés semblent avoir plus de difficulté. Ces troubles sont d’autant plus fréquents lorsqu’un enfant est adopté après l’âge de 3 ans.
 
D’autre part, les résultats affirment que ceux qui développent des troubles comportementaux proviennent principalement de l’Europe de l’Est, soit de Bulgarie, de Russie et d’Ukraine dans le cas présent. Les facteurs évalués considéraient également le contexte familial et socio-économique de ces régions.
 
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Découverte concernant le syndrome de la fatigue chronique

En octobre 2009, on croyait avoir trouvé une piste qui pourrait éclairer les scientifiques sur l’origine du syndrome de la fatigue chronique. Des chercheurs américains avaient alors identifié un rétrovirus chez la souris qui pouvait expliquer le syndrome.
 
Cependant, de nouveaux résultats montrent que le rétrovirus XMRV n’est aucunement présent dans le sang humain. Selon le magazine Science, une contamination dans le premier laboratoire pourrait expliquer les résultats erronés.
 
Ainsi, les experts doivent donc poursuivre leurs recherches afin de découvrir la cause exacte du syndrome qui cause des douleurs musculaires et articulaires, de la faiblesse, des problèmes de mémoire et un malaise généralisé qui dure plus de six mois, chez les personnes souffrantes. En ce moment, il n’existe aucun traitement contre cette pathologie.
 
Les chercheurs ont également découvert que les personnes avec le syndrome de la fatigue chronique qui sont également infectées par le virus du VIH ne devraient pas prendre certains antiviraux. Les médecins devraient revoir leurs prescriptions.
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Les enfants très joyeux vivront moins longtemps

Des chercheurs affirment que les résultats d’une étude démontrent que les enfants « très joyeux » ont une vie plus courte que leurs compagnons plus calmes. Le Telegraph rapporte que la principale raison à cela réside au niveau des choix effectués plus tard dans leur vie adulte.

En effet, les enfants anormalement heureux, et ce, à des moments inappropriés, seraient plus enclin à développer une bipolarité ou à effectuer des choix de vie dangereux ou nocifs pour leur santé.

L’analyse, provenant de plusieurs universités, remonte aux années 1920, les enfants choisis ayant été suivis jusqu’à leurs vieux jours. En outre, les chercheurs ont découvert que le fait de tenter d’être heureux se soldait par un comportement d’autant plus dépressif.

La professeure June Gruber, coauteure du département de psychologie de l’Université Yale, explique : « Lorsque l’on tente les exercices proposés par nos lectures et que ceux-ci ne fonctionnent pas, nous éprouvons de la déception et la joie s’en trouve diminuée, contrairement à l’effet escompté. »

En résumé, la clé du bonheur consiste à entretenir des relations sociales gratifiantes avec nos proches et nos amis. Le reste n’est qu’illusion.

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Des mesures de sécurité à respecter à la maison pour réduire les accidents des enfants en bas âge

En effet, Babycenter rapporte les résultats d’une nouvelle étude reliée à la sécurité des jeunes enfants dans leur environnement familial. Sur une période 2 ans, les chercheurs du Centre Hospitalier pour enfants de Cincinnati ont évalué deux groupes distincts de familles ayant des nourrissons à la maison.

Le premier groupe utilisait les dispositifs de sécurité recommandés, soit des barrières pour les escaliers, des verrous pour les armoires, le recouvrement des prises électriques, un rangement adéquat et sécuritaire pour les objets tranchants ainsi que des détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone.
 
Les résultats de l’étude ont été publiés dans l’édition du mois d’avril d’Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine. Ils rapportent que le groupe de familles possédant ces dispositifs de sécurité, comparativement au second groupe qui n’en utilisait pas, avait diminué de 70 % les accidents ou blessures nécessitant une visite à la clinique ou à l’hôpital.

L’investigateur en chef de l’étude, Dr Kieran J. Phelan, précise : « Les parents n’ont peut-être pas le temps, manquent de connaissances ou de ressources pour obtenir et installer ces produits de sécurité. Par contre, si l’on considère l’ampleur des visites annuelles reliées à la négligence de la sécurité, des millions de dollars en frais de santé pourraient facilement être épargnés. Il suffirait d’implanter à grande échelle des mesures de sécurité de base dans les environnements familiaux. »

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L’importance du « euh » et « hum » auprès des enfants âgés de 18 à 30 mois

Il semblerait que lorsque nous hésitons à nommer quelque chose et intégrons des pauses telles que « euh » ou « hum », notre nourrisson détecte qu’il est sur le point d’apprendre quelque chose de nouveau et porte une attention particulière à ce que nous nommerons.

En effet, selon le HealthDay News, les parents qui utilisent ces onomatopées aident leur poupon dans l’apprentissage de sa langue maternelle. Des chercheurs ont effectué une étude auprès d’enfants âgés de 18 à 30 mois. L’équipe du Baby Lab de l’Université de Rochester, à New York, confirme que les enfants tendent l’oreille dès qu’une voix leur fournit une explication accompagnée d’une pause. Par exemple : « regarde le, euh… parapluie ».

Cependant, les recherches précisent que les résultats sont probants uniquement chez les enfants âgés de plus de 24 mois. En deçà de cet âge, les nourrissons n’associent pas d’emblée le « euh » ou le « hum » qui précède habituellement une nouvelle information.

Celeste Kidd, principale responsable de l’équipe du Baby Lab, explique : « Nous ne préconisons pas l’utilisation abusive de ces disfluences auprès des parents, mais je crois qu’il est important qu’ils comprennent que ces pauses ou hésitations constituent des éléments informatifs influents auprès des nourrissons ».

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Nouvelles quotidiennes

Philadelphie est la ville la plus toxique des États-Unis

Sous le radar de bien des médias depuis le début du forage de puits d’extraction de gaz de schiste, l’État de la Pennsylvanie voit sa capitale Philadelphie se faire attribuer le titre peu enviable de ville la plus toxique des États-Unis.

C’est en effet Philadelphie qui trône au sommet d’une étude menée par Forbes.com qui a analysé les indices de toxicité de l’eau, de l’air et de sites contaminés dans plus de 80 municipalités du pays.

Morgan Brennan de Forbes précise que « l’air de Philadelphie n’est pas très bon, mais d’autres villes sont pires qu’elle. Philadelphie possède toutefois plus de 50 sites contaminés, de l’eau de très mauvaise qualité et beaucoup d’émissions toxiques. »

Les villes de Bakersfield et Fresno en Californie se classent respectivement 2e et 3e, suivies de New York et Bâton-Rouge qui complètent dans l’ordre le top 5 des villes jugées les plus toxiques aux États-Unis.

Toutefois, Brennan met un bémol quant à cette analyse. « Ce n’est pas parce qu’une ville est jugée toxique que ses habitants sont exposés directement ou courent un risque de cancer relié aux émanations. »

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De nouvelles études sur l’aspartame

En janvier, une étude italienne affirmait que l’aspartame avait favorisé l’apparition du cancer du foie et du poumon chez des souris, alors qu’une seconde étude, danoise cette fois, mentionnait que l’aspartame augmentait les risques d’accouchement prématuré chez les femmes.
 
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) en France juge que ces conclusions ne sont pas assez fiables et procèdera donc à des études complémentaires pour faire la lumière sur le sujet, rapporte L’Express.
 
Il est vrai par contre qu’il est impossible pour le moment de déterminer à partir de quelle quantité la consommation d’aspartame deviendrait dangereuse pour la santé. On recommande de ne pas dépasser 40 mg par kg de poids corporel par jour.
 
De plus, l’Anses affirme qu’aucun lien n’a été déterminé pour affirmer que la consommation de cet édulcorant chez les femmes enceintes augmentait les risques de naissances prématurées.
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L’éducation plus tôt pour les enfants

Une étude conjointe entre plusieurs universités fait une nouvelle lumière sur la façon d’éduquer les enfants, apprenons-nous dans le Daily Mail.

Selon son auteure, Dre Ingrid Pramling Samuelsson de l’Université de Göteborg, le développement de la pensée, du raisonnement et de la compréhension est beaucoup plus avancé que l’on ne croit durant la petite enfance.

Les recommandations de la Dre Pramling Samuelsson et de son équipe sont donc de repenser la façon dont se déroule l’éducation des enfants.

Celle-ci pourrait être entreprise plus tôt, car les enfants, selon des données scientifiques, comprendraient dès un jeune âge les tenants et aboutissants de leur environnement social, économique et écologique.

Finalement, en vue d’un plus grand développement durant les années suivantes, une dernière recommandation serait d’encourager l’innovation dans les programmes éducationnels dès l’âge préscolaire.

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Une importante étude sur la mort subite du nourrisson

Sous la direction du Dr Hugues Patural, cette étude française cherchera à mieux nous faire comprendre le développement du système nerveux des poupons, nous apprend Le Progrès.

Le pédiatre-réanimateur suivra donc 400 bébés, avec l’accord de leurs parents. Pour ce faire, un capteur sera placé dans leur lit, qui les reliera à un enregistreur pendant leur sommeil.

Vingt-quatre heures plus tard, le bébé sera ramené à l’hôpital afin que l’on puisse récupérer l’appareil. Ainsi, cinq visites seront nécessaires au bon fonctionnement de l’étude, et ce, pendant deux ans, soit la durée des recherches.

Le but est de mettre au point un modèle d’équilibre pour les enfants de zéro à deux ans. Il sera ainsi plus facile, à l’avenir, de détecter quels sont les enfants le plus à risque de mort subite, un phénomène encore trop peu expliqué.

Par ailleurs, pour prévenir la mort subite du nourrisson, il est d’avis médical de coucher les nourrissons sur le dos pendant leur sommeil, de contrôler la température de la chambre et de ne pas couvrir leur visage, entre autres.

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L’utilisation de la codéine remise en cause

La codéine est un analgésique vieux de 200 ans qui permet de soulager les douleurs sévères.
 
Toutefois, un article du Journal de l’Association médicale canadienne remet maintenant en question son utilisation.
 
Selon les auteurs, ce médicament n’a pas fait l’objet de récentes études et pourrait, selon eux, s’avérer mortel pour certaines personnes, même avec des doses normales.
 
La codéine est habituellement transformée en morphine par le foie afin de soulager la douleur. Chez certaines personnes, cette conversion se fait toutefois trop rapidement et la codéine finit par s’accumuler, conduisant ainsi à une issue qui pourrait être fatale.
 
Ce médicament est un composant de plusieurs produits vendus sans ordonnance, laissant ainsi croire que la codéine est totalement sécuritaire.
 
Les auteurs de l’article mentionnent qu’il faut l’utiliser avec précaution, surtout sur les enfants et les bébés, en attendant que de nouvelles études confirment qu’elle est réellement inoffensive.