Que le gouvernement et le système public de santé s’occupent des traitements de fertilité et de fécondation in vitro auxquels ont recours des milliers de femmes est une bonne chose, selon une toute nouvelle étude sur le sujet.
C’est ce que rapporte Radio-Canada, qui reprend une étude en provenance de l’Université de l’Alberta, qui avait pour but d’évaluer les impacts d’une intervention publique en matière de traitement de l’infertilité.
Pour les chercheurs de l’Université de l’Alberta, l’intervention de l’État dans l’accompagnement de ces femmes désireuses d’avoir un enfant permettrait des traitements moins risqués et plus ciblés, ainsi qu’une réduction des frais généraux.
On parle d’une économie possible variant de 50 à 100 millions pour l’Alberta si la province se lançait dans l’aventure publique, en plus d’un nombre réduit de naissances prématurées et de complications.
L’étude fait grand bruit dans les villes albertaines qui souhaitent voir le système public augmenter son soutien aux femmes et aux parents désireux d’avoir un enfant.
On estime à 16 % le nombre de citoyens canadiens aux prises avec des problèmes d’infertilité.