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La crise de la quarantaine frappe aussi en santé

La fameuse crise de la quarantaine frappe une bonne partie de la population qui arrive à cette étape importante de la vie, et ce virage apporte souvent son lot de comportements nouveaux et de bilans sérieux.

Le phénomène n’en serait pas qu’un social ou psychologique, selon ce que rapporte le Daily Mail (UK), mais frapperait aussi l’imaginaire en termes de santé physique, selon les conclusions d’une étude sur le sujet.

En fait, il appert que les trois quarts des individus, ici des Britanniques, s’inquièteraient fortement de leur bilan au tournant de la quarantaine, à un point tel que la moitié d’entre eux affichent des changements de comportements radicaux lorsque la trentaine se termine.

Arrêt du tabagisme, réduction de la consommation d’alcool, activité physique plus abondante et régulière, meilleure alimentation, voilà quelques-unes des mesures prises par une quantité phénoménale de jeunes quarantenaires, soucieux des impacts de leurs choix de vie antérieurs.

Il semble que ce soit aussi une période qui apporte son lot de remords et d’inquiétudes, alors que 64 % affirment regretter ne pas avoir fait ces choix plus jeunes, et 50 % s’interrogent sur leur capacité à inverser les dommages causés à leur corps.

Bien qu’il n’y ait pas d’âge pour commencer à s’occuper de soi, commencer jeune à penser à sa santé semble permettre d’éviter tout un volet d’une crise qui parait déjà plutôt intense.

Par ailleurs, il semble que le phénomène touche cette fois autant les femmes que les hommes.

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Le rôle de la sérotonine dans la perte de poids

La sérotonine et son impact sur la perte de poids éventuelle d’un individu intéresse de plus en plus les chercheurs, rapporte Top Santé, alors que deux spécialistes américains publient une étude qui affirme que la sérotonine permet d’accélérer le processus de perte de poids.

Cette recherche se base initialement sur des analyses effectuées sur un ver, le C. elegans, qui semble perdre du poids tout en conservant le même rythme de consommation de nourriture.

Perdre du poids sans cesser de manger ou diminuer l’apport calorique, donc?

Oui, expliquent les deux chercheurs californiens, à condition que deux éléments actifs soient réunis, à commencer par la sérotonine. Le deuxième élément est l’adrénaline, qui permettrait de maximiser les effets de perte de poids causés par la sérotonine, initialement.

« Lorsqu’on active la perte de poids en donnant juste de la sérotonine, c’est mieux qu’un composant équivalant à l’adrénaline soit présent. Si vous enlevez l’adrénaline, la sérotonine reste active, mais l’efficacité est grandement réduite. Ces deux neurotransmetteurs ont besoin l’un de l’autre », résume la Dre Supriya Srinivasan, qui publie sa recherche dans la plus récente édition du magazine Cell.

Srinivasan et ses collègues croient maintenant que le procédé pourrait être recréé chez l’homme, pavant ainsi la voie à des traitements efficaces contre la prise de poids et l’obésité.

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Les hypocondriaques et Google ne font pas bon ménage

De plus en plus de gens consultent Google pour obtenir des explications médicales sur certains symptômes, ce qui agace un bon nombre de spécialistes et de praticiens, selon ce que rapporte le Telegraph (UK).

C’est que non seulement le célèbre moteur de recherche et les nombreux forums de discussion inhérents ne sont pas conçus pour diagnostiquer, ils ne font souvent que jeter de l’huile sur le feu pour les personnes sensibles ou carrément hypocondriaques.

Véritable phénomène en pleine progression, la « cyber-hypocondrie » ne fait que créer des paniques inutiles et perdre un temps précieux aux médecins qui doivent se battre contre un faux premier « diagnostic », croit justement le Dr Thomas Fergus de l’Université Baylor, au Texas.

Fergus croit que les dangers liés à l’utilisation de Google ou d’un autre moteur de recherche pour des fins de diagnostic sont nombreux. D’abord, les gens pourraient décider de s’automédicamenter en se basant sur ces résultats, mais plusieurs patients ressentiront aussi une anxiété et une détresse psychologique devant une situation qui n’existe probablement pas ou qui s’avère une distorsion de la réalité.

On conseille vivement de plutôt consulter un médecin pour connaître les explications entourant un ou plusieurs symptômes.

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Des biscuits Oreo qui créent une dépendance similaire à la cocaïne

Les Oreo peuvent-ils créer une dépendance? Mieux encore, les Oreo peuvent-ils créer une dépendance similaire à celle produite par la cocaïne?

Voilà une question qui peut sembler farfelue, mais que s’est véritablement posé un chercheur du Connecticut, aux États-Unis, selon le Daily Mail (UK).

Joseph Schroeder, un neuroscientifique du College Connecticut, aurait en effet démontré une forte dépendance liée au fameux biscuit Oreo, en testant sa théorie sur des rongeurs.

Les rats ont démontré des symptômes de dépendance similaires à ceux observables chez les cocaïnomanes, et ont choisi systématiquement le biscuit aux autres options proposées.

Mais il y a plus encore… Il semble que les rongeurs aussi préfèrent manger la crème de l’Oreo en premier! Des révélations qui font sourire, cela va de soi.

Même si l’étude semble étrange et inutile, elle démontre pourtant une fois de plus l’impact des produits hautement sucrés et très gras sur notre corps et notre cerveau, particulièrement sur la zone de récompense de ce dernier.

Au final, la zone de récompense réagit un peu de la même façon lorsqu’on mange ce genre d’aliment, à savoir ici un Oreo, que lorsqu’on consomme une drogue comme la cocaïne. Ceci explique d’ailleurs partiellement combien il est difficile de stopper la consommation de ces produits, au profit d’aliments plus sains pour la santé. 

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Le poids de la culpabilité n’est pas qu’une métaphore

Ressentir le « poids de la culpabilité » relèverait davantage du littéral que de la métaphore, selon ce que rapporte Top Santé, alors que des chercheurs se sont penchés sur les impacts de l’émotion sur l’organisme.

Ainsi, l’équipe de chercheurs de l’Université de Waterloo, en collaboration avec Princeton, qui propose cette nouvelle étude arrive à la conclusion que la culpabilité entraîne une véritable sensation de lourdeur physique, ce qui rendrait plus difficile le quotidien des personnes rongées par les remords.

« Le souvenir des actes répréhensibles conduit les participants à rapporter un accroissement du poids corporel subjectif contrairement au souvenir des actes moraux. Cette corrélation avec le poids s’est faite uniquement pour le sentiment de culpabilité, et non pour d’autres émotions négatives comme la tristesse et le dégoût », explique Martin Day, de Princeton.

Pour en arriver à cette étonnante mais fascinante conclusion, les chercheurs ont effectué quelques tests sur un groupe de 153 sujets, qui ignoraient au moment de l’essai de quel type de test il s’agissait exactement. Ceux placés dans un contexte qui faisait ressurgir leur culpabilité ont ensuite étrangement éprouvé plus de difficulté à réaliser certaines tâches que les autres, confirmant du même coup l’effet de « poids » supplémentaire à porter.

Encore une fois, cette étude démontre l’impact des émotions et de nos gestes sur notre organisme et sur notre avenir, une conclusion qui pourrait permettre à certaines personnes d’y penser à deux fois avant de commettre des gestes regrettables.

Un des chercheurs impliqués dans l’étude déclare d’ailleurs : « L’anticipation de sentiments de culpabilité dans le futur peut aider des individus à éviter de participer à des actes immoraux qui violent leur morale personnelle ».

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Le bacon nuirait aux chances de conception chez l’homme

La passion de l’homme pour le bacon comporterait un danger majeur, selon ce que rapporte le Daily Mail (UK). En effet, la consommation de cette viande serait nuisible au sperme et, par conséquent, aux chances de conception masculine.

C’est ce que croit une équipe de chercheurs américains de Harvard, qui présentera cette semaine une nouvelle étude sur le sujet lors d’une rencontre de l’American Society for Reproductive Medicine, à Boston.

Les chercheurs de Harvard croient que cette conclusion s’applique aussi aux autres viandes transformées, et pas qu’au bacon, et que même une consommation modérée peut nuire aux chances de procréer.

Les chercheurs ont remarqué une baisse des spermatozoïdes viables chez les consommateurs de ces viandes, et conseillent vivement aux hommes qui désirent avoir un enfant de se mettre au poisson.

« Nous avons découvert que la consommation de viandes transformées réduit la qualité, alors que le poisson l’augmente », résume la Dre Myriam Afeiche, chercheuse en tête de ces recherches.

Le Dr Allan Pacer, de la British Fertility Society, croit cependant qu’il s’agit d’une étude minimale, et qu’il faut être prudent avant de tirer des conclusions aussi précises.

« La relation entre la diète et la fertilité masculine en est une intéressante, et il y a maintenant des preuves convaincantes que les hommes qui mangent plus de fruits et de légumes ont une meilleure qualité de sperme que ceux qui n’en mangent pas. Cependant, on en sait beaucoup moins sur les impacts d’une mauvaise diète, et sur les aliments qui pourraient être liés à une baisse de fertilité. »

Encore une fois, donc, une saine alimentation est à prescrire chez les couples qui souhaitent concevoir, tout comme elle l’est pour la population en général en tout temps.

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Les ondes électromagnétiques ne seraient pas aussi nocives que prévu

Alors qu’une grande proportion de la population s’inquiète de l’impact négatif des ondes électromagnétiques sur la santé à court et long terme, un groupe d’experts français semble vouloir calmer le jeu.

Top Santé rapporte en effet les conclusions de spécialistes de l’Anses (agence nationale de sécurité sanitaire), qui croient que rien ne sert de céder à la panique ou à la paranoïa en ce qui concerne les ondes qui nous entourent.

Ce groupe de 16 experts croit plutôt que les ondes électromagnétiques sont « bénignes », et que les données analysées « … ne mettent pas en évidence des effets sanitaires avérés ». Le rapport conclut donc qu’il n’est « … pas fondé de proposer de nouvelles valeurs limites d’exposition pour la population générale ».

Bien sûr, plusieurs douteront de la véracité de ces propos et de ces conclusions, et ils n’auraient pas tort en ce qui concerne les ondes propulsées par les téléphones cellulaires et intelligents. Ces derniers seraient, comme la rumeur le veut, potentiellement nocifs pour le cerveau, notamment.

« Certaines publications évoquent […] une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables », mentionne-t-on dans le rapport.

Les conclusions proposées dans ce nouveau rapport sur les ondes électromagnétiques sont celles obtenues après quatre ans d’analyse et de collecte de données, toujours selon l’Anses.

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La grenade pour renforcer ses artères

Le DailyMail (UK) rapporte une nouvelle étude qui vante les mérites de la grenade en matière de santé cardiaque, et qui pourrait même « inverser » les dommages au cœur découlant d’une mauvaise alimentation.

Même s’il est loin d’être suggéré de ne pas surveiller ce que l’on mange et de s’en remettre à des solutions de rattrapage, il semble que la grenade serait tout de même en mesure d’offrir une protection supplémentaire aux gens qui ne s’alimentent pas de façon saine, notamment en renforcissant les artères et en assainissant les vaisseaux sanguins.

La propriété du fruit serait due aux fameux polyphénols qu’il contient, toujours selon l’étude espagnole, qui aurait permis d’améliorer la santé cardiovasculaire de cochons choisis pour les besoins de la recherche.

Les chercheurs ont alors créé un médicament sous forme de supplément (Pomanex), bourré des ingrédients actifs de la grenade, avant de les proposer à ces porcs qu’on avait préalablement nourris grassement, littéralement parlant.

Les cochons, qui possèdent plusieurs caractéristiques anatomiques similaires à l’homme, par exemple le système cardiovasculaire, ont démontré rapidement des améliorations au niveau de leurs vaisseaux sanguins et de leurs artères.

D’autres études précédentes avaient établi que la grenade permettait un meilleur flot sanguin, une réduction de la haute pression et un dégagement des artères.

Dans la mythologie, la grenade est associée à la fertilité et à l’éternité. Certains croient même que le fameux fruit défendu du jardin d’Éden serait en fait… une grenade!

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Le paradoxe canadien des médecins spécialistes

Radio-Canada rapporte un paradoxe aussi frustrant qu’étonnant, alors qu’une nouvelle étude révèle qu’un taux élevé de médecins spécialistes canadiens peinent à se trouver un emploi.

Incroyable, quand on pense aux problèmes criants du système de santé actuel, spécialement au Québec. Ce serait donc 7,7 % des nouveaux médecins spécialistes qui affirment avoir du mal à se dénicher un emploi, un chiffre qui grimpe à 16 % sur l’ensemble du territoire canadien.

42 % affirment souhaiter suivre une formation complémentaire afin d’améliorer leurs chances, mais plusieurs se demandent comment les autorités peuvent se permettre de se priver de toutes ces ressources disponibles sur le marché.

C’est le cas de Danielle Fréchette, qui dirige l’étude commandée par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

« Pour nous, un neurochirurgien ou n’importe quel autre médecin spécialiste qui est sans emploi est problématique quand on pense aux listes d’attente des patients. Comment est-ce qu’on peut s’organiser pour répondre à leurs besoins? Il faut penser aux patients et aux listes d’attente que subissent ces patients. Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas arrimer la production du système de formation avec les ressources qui sont disponibles et arrimer les ressources avec les besoins de la population? » s’interroge Fréchette, avec une pointe d’impatience bien sentie.

Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada doit tenir un sommet l’hiver prochain, afin de voir comment cette situation pourrait être améliorée.

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Le manque de sommeil n’est pas compensé par la grasse matinée du week-end

Dormir tard le samedi et le dimanche comporte ses bienfaits, mais ne parviendrait pas à compenser le manque de sommeil accumulé au fil de la semaine par les gens qui sont débordés, selon une étude rapportée par le Telegraph (UK).

L’étude américaine, menée par des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie, constate que deux bonnes nuits de sommeil ne s’avèrent pas suffisantes pour récupérer adéquatement. Conséquemment, les personnes qui se privent de sommeil en semaine pour le rattraper le week-end s’exposeraient à plusieurs problèmes de santé, cognitifs et de performance.

« Deux nuits de récupération de sommeil ne seraient peut-être pas suffisantes pour annuler les déficits d’attention résultants d’un manque de sommeil. Ce comportement peut avoir des implications importantes pour les personnes qui travaillent dans des domaines critiques comme le milieu de la santé et du transport », met en garde le Dr Alexandros Vgontzas, spécialiste du sommeil.

Il est donc conseillé de ne pas sous-estimer l’importance de bonnes nuits de sommeil tout au long de la semaine ni les impacts négatifs à long terme d’une privation de sommeil sur la santé physique et mentale.

Un récent sondage sur les habitudes de sommeil dans le monde démontrait qu’une grande proportion de la population mondiale ne dort pas suffisamment, ce qui inquiète les spécialistes.