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Les repas santé fonctionnent pour réduire l’obésité infantile

La revue médicale JAMA Pediatrics a publié les résultats d’une étude menée auprès de 4870 enfants qui vivaient dans 40 États américains. Parmi ceux-ci, 2350 mangeaient à l’école en payant le plein prix, 1570 mangeaient à l’école en payant un prix réduit offert aux familles dans le besoin, et 950 ne mangeaient pas à l’école.

Dans les États où les standards nutritionnels étaient sous les recommandations nationales, le taux d’obésité était le double chez les enfants qui participaient au programme de dîner à prix réduit, comparativement à celui des enfants qui ne mangeaient pas à l’école, avec 26 % et 13 % respectivement.

Lorsque les États respectaient les normes nationales de nutrition, la différence entre les taux d’obésité pour les deux groupes d’enfants était beaucoup moins grande, avec 21 % et 17 % respectivement.

Les repas offerts dans les écoles américaines ont été critiqués maintes fois dans les dernières années, à cause de leur piètre qualité et de leur prépondérance en malbouffe.

La diététiste de renom Marion Nestle a réagi à ces résultats dans un éditorial, affirmant que « malheureusement, lorsqu’on parle de nourriture dans les écoles, la politique est plus importante que la science », selon MedPageToday.

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Les enfants témoins peuvent être facilement influencés

Des enfants sont parfois cités comme témoins, par exemple dans des cas de violence ou des causes criminelles. Plusieurs chercheurs s’intéressent donc à la fiabilité de ces témoignages d’enfants, ainsi qu’à l’impact psychologique que ceux-ci peuvent avoir.

Des psychologues ont donc demandé à des enfants de regarder une vidéo, puis leur ont posé des questions sur ce qu’ils avaient vu.

Après avoir visionné une vidéo d’une femme qui portait un chapeau, les chercheurs demandaient aux enfants : « Qu’est-ce que la femme portait? » La moitié du temps, en posant la question, les chercheurs faisaient le geste de mettre un chapeau. L’autre moitié, ils faisaient plutôt le geste de mettre des lunettes.

Lorsque la question était accompagnée du bon geste, les enfants ont tous donné la bonne réponse. Cependant, lorsque le chercheur faisait le mauvais geste, 93 % des enfants ont répondu incorrectement, allant même jusqu’à insister sur le fait que la femme portait des lunettes.

« Ces résultats ont des implications sérieuses pour les entrevues de type criminel pour les enfants témoins. Les personnes qui mènent ces entrevues devraient faire très attention à ce qu’elles disent, mais également à la manière dont elles le disent », a expliqué l’auteure de l’étude, la Dre Liz Kirk, selon Science Daily.

Les résultats ont été présentés lors du récent congrès de la British Psychological Society.

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Le diagnostic d’autisme dépend des symptômes chez l’enfant

Une nouvelle étude s’est attardée aux données provenant de 2757 enfants américains ayant reçu un diagnostic de trouble dans le spectre de l’autisme (TSA). Bien qu’il existe officiellement une liste de 600 combinaisons de symptômes reliés au trouble, les chercheurs se sont attardés à 12 comportements principaux qui sont habituellement utilisés pour diagnostiquer l’autisme.

Sans grande surprise, les enfants qui présentaient plus de symptômes recevaient un diagnostic plus tôt. Par exemple, ceux qui avaient l’ensemble des caractéristiques étudiées recevaient en moyenne leur diagnostic à l’âge de 3,8 ans, tandis que ceux qui ne présentaient que 7 des symptômes pouvaient attendre jusqu’à 8,2 ans.

En général, certains symptômes étaient également associés à un diagnostic plus hâtif, particulièrement une communication non verbale pauvre et des comportements répétitifs.

L’auteur de l’étude, Matthew Maenner, a noté que « le fait d’augmenter l’intensité de la détection de l’autisme permettrait d’identifier plus d’enfants plus tôt, mais permettrait aussi de diagnostiquer des enfants plus vieux qui n’auraient peut-être pas été identifiés comme ayant un TSA », selon Science Daily.

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Les écoles peuvent jouer un rôle primordial sur la santé

The National Library of Medicine rapporte les conclusions d’une étude qui met en relief l’importance et l’impact des écoles sur la santé de ses étudiants.

Pas seulement pour les plus jeunes, apprend-on, mais aussi au niveau universitaire. Selon les chercheurs américains en tête de cette nouvelle recherche sur l’obésité et la nutrition, les écoles qui usent de politiques très strictes en matière d’alimentation permettent à leurs étudiants de se maintenir en bonne santé et dans les moyennes de poids jugées « normales ».

« Je crois que c’est une preuve que les écoles plus “santé” ont un impact positif, mais c’est une preuve préliminaire. C’est loin d’être définitif », tient à préciser Anne Barnhill, qui commente l’étude sans toutefois y participer.

Du côté de l’auteur de l’étude, le Dr Daniel Taber de l’Institute for Health Research and Policy situé à l’Université de l’Illinois (Chicago), il croit fermement que les étudiants qui se font servir des repas moins onéreux, donc moins nutritifs, affichent des taux d’obésité plus flagrants.

On note également l’impact de l’absence des infâmes machines distributrices, dans lesquelles abondent sandwichs de seconde zone, croustilles et chocolats, sur la santé des corps étudiants.

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Les enfants ayant subi des convulsions prolongées montrent des retards de développement

Des chercheurs ont effectué un suivi auprès de 54 enfants âgés de 1 mois à 3 ans, qui avaient eu au moins un épisode d’un type de convulsions appelé activité épileptique continue (AEC), durant 30 minutes ou plus.

Contrairement aux autres types de convulsions, l’AEC se produit plus fréquemment durant les trois premières années de vie d’un enfant.

Tous les petits participants ont subi une évaluation neurologique complète et ont passé des tests d’imagerie du cerveau, six semaines après le dernier épisode d’AEC, puis un an plus tard.

Les enfants ayant souffert d’AEC montraient déjà des problèmes de développement six semaines après l’épisode, et ces problèmes ne s’étaient pas résorbés après un an.

« Nous avons trouvé des troubles développementaux chez les enfants à la suite d’un épisode d’AEC, même chez ceux qui ne démontraient pas de problèmes neurologiques avant l’épisode. Le fait que ces problèmes sont toujours présents après un an suggère que les convulsions ont un impact à long terme sur le développement futur des enfants, à travers une réorganisation permanente du fonctionnement du cerveau », a conclu l’auteure de l’étude, la Dre Marina Martinos, selon EurekAlert!.

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Fatigué de courir? Marchez!

Top Santé rapporte une étude américaine qui laisse croire que la marche rapide serait tout aussi efficace que la course à pied en terme de réduction des risques de maladies cardiovasculaires.

Ce sont des spécialistes de l’Hôpital de Hartford, au Connecticut, qui publient ces conclusions dans le magazine spécialisé Arteriosclerosis, Thrombosis, and Vascular Biology.

Ils croient que les gens qui n’aiment pas courir ou qui peinent à trouver la motivation nécessaire peuvent se tourner sans gêne vers la marche. Une marche à bon rythme, cependant, car il faut tout de même mettre l’organisme en… marche!

On rapporte que pour la même dépense énergétique, la marche rapide permet tout autant d’améliorer sa santé cardiaque, en plus d’être beaucoup moins dure sur certaines parties du corps comme les genoux, les articulations et les pieds.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle étude en arrive à ce genre de conclusion concernant la marche, et les spécialistes rappellent que toute activité physique n’est pas à négliger. Bouger, et bouger seulement, semble déjà le point de départ vers une bonne santé.

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La pollution atmosphérique liée à des cancers pédiatriques

L’étude a porté sur 3950 enfants ayant reçu un diagnostic de cancer, qui étaient nés en Californie entre 1998 et 2007. En se basant sur leur lieu de résidence, les chercheurs ont estimé l’exposition au taux de pollution atmosphérique pour chacun d’entre eux, durant le premier trimestre de la grossesse de leur mère et durant leur première année de vie.

L’analyse a révélé que plus l’enfant avait été exposé à la pollution, plus son risque de développer certains cancers, comme la leucémie lymphoblastique aiguë, les cancers des testicules et des ovaires ou encore le rétinoblastome, un cancer des yeux, augmentait.

Les chercheurs n’ont pu établir une période plus critique durant laquelle le foetus ou le bébé est plus vulnérable au développement du cancer.

« On connaît beaucoup moins de choses sur les liens entre la pollution de l’air et les cancers pédiatriques que pour ceux qui surviennent chez les adultes. Nous tenions donc à nous attarder à des cancers plus rares et moins étudiés, comme le rétinoblastome », a noté l’auteure de l’étude, la Dre Julia Heck, selon Medical News Today.

Les résultats ont été présentés au récent congrès de l’American Association for Cancer Research.

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Les troubles mentaux seraient influencés par les saisons

Deux choses étonnantes ressortent de cette étude sur la santé mentale rapportée par Santé Log. D’abord, les troubles psychologiques et les maladies mentales seraient influencés par le cycle des saisons. Ensuite, l’étude en question est une publiée par Google!

Basée sur une compilation de recherches et de données issues du célèbre moteur de recherche, cette étude est tout de même écrite et endossée par un spécialiste, le Dr John W. Ayers de l’Université de San Diego.

On y apprend donc que les saisons sont un facteur d’influence sur le développement et la férocité de certains troubles psychologiques et psychiatriques.

Cependant, on ne peut placer toutes les maladies et tous les problèmes sous le même arc ou le même graphique, chaque trouble ayant visiblement sa propre courbe saisonnière.

Ainsi, après avoir compilé toutes ces données virtuelles, le Dr Ayers conclut que les recherches sur les troubles alimentaires sont en baisse de près de 40 % en hiver, alors que la schizophrénie serait quant à elle moins « populaire » en été (40 % aussi).

Les recherches en ligne concernant les troubles obsessionnels compulsifs, la dépression et le suicide ainsi que le déficit d’attention sont en baisse durant la saison estivale.

Les chercheurs qui ont pris connaissance de ces résultats croient maintenant qu’il est envisageable de mieux cibler le public en utilisant ces données lors des campagnes de sensibilisation et de prévention.

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Des stratégies qui marchent pour les familles recomposées

Une nouvelle étude a analysé les données provenant de 1088 enfants qui vivaient dans une famille reconstituée, afin de faire ressortir les éléments qui aident à créer une dynamique familiale qui fonctionne.

Trois facteurs qui aident à l’harmonie de ces familles particulièrement ont été identifiés :

– Le couple évite le plus possible les querelles;

– Les mères font sentir aux enfants qu’ils peuvent exprimer leurs frustrations;

– Les deux parents s’entendent sur la manière d’élever les enfants.

Pour les enfants concernés, la plus grande source de frustration était le fait que le nouveau conjoint de leur mère assume trop d’autorité parentale, ou alors que celui-ci change la manière dont la famille faisait auparavant les choses.

« Les mères doivent faire comprendre à leurs enfants qu’ils peuvent en parler s’ils ont un problème avec leur conjoint, parce que tout le monde essaie de s’ajuster à cette nouvelle dynamique familiale », a affirmé le sociologue Kevin Schafer, tel que rapporté par Science Daily.

Selon celui-ci, les parents des familles recomposées font souvent une ou deux erreurs : agir comme si rien n’avait changé, et laisser la mère être la seule autorité parentale.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Social Work.

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Les enfants autistes n’imitent pas les gestes superflus

Le journal médical Current Biology a publié les résultats d’une étude ayant porté sur 31 enfants qui avaient reçu un diagnostic de trouble dans le spectre de l’autisme (TSA) et 30 enfants au développement typique, qui avaient un niveau verbal similaire.

Des adultes ont montré aux sujets comment reproduire 5 tâches simples, par exemple comment aller chercher un jouet dans un coffre.

Pour chaque tâche, les adultes reproduisaient deux étapes nécessaires (par exemple ouvrir le couvercle du coffre), et deux étapes superflues (par exemple taper le couvercle deux fois). Les chercheurs demandaient ensuite aux enfants de reproduire la tâche eux-mêmes.

Presque tous les enfants ont réussi, mais il y avait une différence intéressante entre les deux groupes : 43 % à 57 % des enfants typiques ont reproduit tous les gestes, même ceux qui étaient inutiles, tandis que seulement 22 % des enfants avec un TSA l’ont fait. Lorsqu’on a les interrogés, tous les enfants savaient pourtant que ces gestes étaient « superflus et idiots, non pas pratiques ».

« Ces données suggèrent que les enfants autistes font les choses de manière efficace, tandis que les autres font les choses de manière sociale, plutôt qu’uniquement considérer le côté pratique. Nous avons constaté que les enfants au développement typique copient tout ce que font les adultes, tandis que les enfants avec un TSA ne copient que les actions nécessaires », ont constaté les auteurs de l’étude, selon Science Daily.