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Une étude établit un lien réel entre le téléphone et le risque de tumeur

Les téléphones intelligents et cellulaires sont soupçonnés depuis longtemps de hausser les risques de développer une tumeur, notamment au cerveau.

Une nouvelle recherche semble vouloir confirmer ces craintes, rapporte Top Santé, alors qu’une étude française propose des statistiques sur le sujet.

Selon la recherche menée par des chercheurs de l’Institut de santé publique d’épidémiologie et de développement (Isped) de l’Université de Bordeaux, les personnes qui utilisent constamment leur téléphone portable pour parler avec leurs proches ou pour affaires seraient effectivement plus à risque. On estime qu’un temps moyen minimum d’utilisation de trente minutes par jour peut constituer un risque bien réel de développer une tumeur cérébrale.

« Le risque de contracter un gliome est multiplié par deux pour les utilisateurs de longue durée d’un portable », estime la Dre Annie Sasco, Galement épidémiologiste.

On suggère donc l’utilisation d’oreillette ou d’un système comme le Bluetooth, d’éviter de téléphoner dans des zones de mauvaise réception ou encore de téléphoner lorsque s’on se déplace à grande vitesse, tous des facteurs qui pourraient contribuer au risque.

Les conclusions des chercheurs européens ont été publiées dans le magazine Occupational and Environmental Medicine.

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Création d’une application pour venir en aide aux personnes bipolaires

Une nouvelle application pourrait être bientôt lancée afin de venir en aide aux personnes atteintes de troubles bipolaires, rapporte The National Library of Medicine, un problème qui touche des millions de gens dans le monde.

L’application pour téléphone intelligent serait en phase de test et semble prometteuse. L’idée est de permettre aux personnes bipolaires de recevoir un avertissement en cas de changement d’humeur soudain, grâce à un système de reconnaissance vocale proposée par l’application.

En analysant la voix du propriétaire de l’appareil et de l’application, cette dernière envoie un message de prévention en cas de changement d’humeur. On souhaite ainsi, du côté de l’équipe de recherche du Michigan derrière le projet, permettre une longueur d’avance aux patients bipolaires sur le trouble, et réagir en conséquence.

Les chercheurs américains espèrent également pouvoir contribuer à la prévention de plusieurs suicides, un objectif plus que louable.

« Ces résultats de l’étude pilote nous donnent une preuve préliminaire qu’il est possible de détecter les états de l’humeur au cours des appels réguliers, sans violer la confidentialité de ces appels », explique le coauteur de l’étude proposée, Zahi Karam.

Si le projet s’avère un succès, d’autres applications pour divers troubles comme la schizophrénie sont alors envisageables, croient aussi les chercheurs de l’Université du Michigan.

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Un mariage exigeant pourrait causer un décès prématuré

Se faire « écoeurer à mort » par son ou sa partenaire de vie prend tout son sens lorsqu’on prend connaissance d’une nouvelle étude sur les impacts d’un mariage exigeant.

Il appert, selon l’étude rapportée par le Daily Mail (UK), que les personnes qui se font constamment harceler, agacer ou exiger des choses de la part de leur partenaire voient leurs chances de mourir plus jeune monter en flèche.

Le stress d’une telle relation pourrait d’abord affecter le système immunitaire, selon les chercheurs de l’Université de Copenhague en tête de l’étude, et ainsi paver la voie au développement de certaines maladies.

Les risques de trouble cardiaque, de cancer, de dépendance à l’alcool et de suicide sont également largement influencés par le niveau de stress observable au sein d’un mariage ou d’une relation à long terme.

Après avoir étudié les relations de 9875 hommes et femmes, les chercheurs menés par le Dr Rikke Lund estiment que les hommes sont plus souvent touchés par le phénomène, puisque moins enclins à partager leurs émotions à l’extérieur du couple.

Les conclusions de l’étude ont été publiées dans le Journal of Epidemiology and Community Health.

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Une nouvelle méthode de traitement efficace contre plusieurs types de cancer

Une nouvelle méthode de traitement du cancer par immunothérapie semble porter ses fruits et jette un vent d’optimisme chez plusieurs spécialistes et chercheurs qui luttent contre cette maladie, rapporte les National Institutes of Health.

Cette nouvelle méthode détaillée dans une récente étude propose de s’attaquer directement aux cellules cancéreuses, et pourrait s’avérer efficace contre de multiples types de cancer.

Ce sont des chercheurs du National Cancer Institute (NCI) qui se sont penchés sur diverses réactions de l’organisme en situation de cancer, alors que le corps humain produit différentes protéines et types de cellules lors du développement de la maladie.

« Notre étude s’attaque au problème central en immunothérapie, qui consiste à attaquer de façon efficace les cancers communs. La méthode que nous avons développée nous procure une empreinte pour parvenir à utiliser l’immunothérapie afin de cibler des attaques sur les mutations uniques aux patients atteints de cancer », explique le Dr Steven A. Rosenberg.

En clair, en ciblant les protéines mutantes observables dans 80 % des cas de cancer, les chercheurs croient être en mesure de bonifier la réponse naturelle du corps des patients et ainsi attaquer efficacement la maladie.

L’étude du NCI fait suite à de nombreuses autres en la matière, qui confirment toutes le grand potentiel de l’immunothérapie en traitement du cancer.

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La chirurgie bariatrique pourrait être aussi bénéfique pour le foie

La fameuse chirurgie bariatrique, qui fait beaucoup parler d’elle depuis quelques années, se retrouve en vedette dans une nouvelle étude qui vante ses mérites pour la santé du foie également.

L’étude en question, rapportée par Top Santé, provient de l’Université de Floride du Sud et s’attarde aux dossiers de 152 patients considérés comme obèses, avant et après la sérieuse opération.

Les deuxièmes tests effectués 29 mois après la chirurgie bariatrique chez ces patients démontrent que le foie bénéficie grandement de la procédure. Notamment, on remarque une baisse de l’inflammation du foie, parfois jusqu’à 75 %. Les dépôts graisseux qui se retrouvent sur le foie seraient également diminués de 70 % chez plusieurs de ces patients.

« Nous sommes au cœur d’une épidémie d’obésité qui peut conduire en plus à une épidémie de maladies non alcooliques du foie. Si la chirurgie bariatrique est un outil pour la lutte contre l’obésité, elle pourrait également aider à traiter la maladie hépatique généralisée », déclare le Dr Murr, auteur de l’étude.

Les conclusions de l’équipe floridienne ont été dévoilées lors de la Digestive Disease Week.

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La collation : véritable ennemi du maintien du poids

Une nouvelle étude abonde dans le même sens que certaines théories précédemment avancées par certains spécialistes voulant que la collation s’avère le véritable ennemi du maintien du poids, rapporte le Daily Mail (UK).

On entend par là qu’il vaut mieux manger trois « gros » repas par jour que de tenter d’en manger des petits, ponctués de collations à travers la journée.

L’étude rapportée provient des Pays-Bas et ajoute donc à l’idéologie qui soutient qu’il est plus facile de maintenir son poids, voire de maigrir, en mangeant à sa faim et à des heures régulières, mais seulement à trois reprises.

L’équipe de la Dre Mireille Serlie, basée à Amsterdam, affirme être la toute première à véritablement vérifier les impacts de ce style de vie. Les chercheurs concluent sans aucun doute que le fait de bonifier ses repas en bannissant les collations permettent de ne pas, ou peu, prendre de poids, en plus de protéger le foie.

« Notre étude propose la première preuve que de manger plus souvent, au contraire de manger trois gros repas, contribue à engraisser le foie, indépendamment du tour de taille », explique Dre Serlie.

En Amérique du Nord, on estime que les jeunes consomment le quart de leur apport calorique quotidien en collations.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le journal Hepatology.

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Quelques bières pour contrer l’arthrite chez la femme

Quelques bières consommées hebdomadairement pourraient s’avérer bénéfiques pour les femmes qui souhaitent ralentir ou réduire le risque de développement de l’arthrite rhumatoïde, rapporte The National Library of Medicine.

C’est une nouvelle étude en provenance de Harvard qui suggère les bienfaits de la bière chez la femme et qui en arrive à des conclusions étonnantes.

« La consommation modérée d’alcool à long terme pourrait aider à réduire le développement de l’arthrite rhumatoïde chez la femme », lance le Dr Bing Lu, auteur principal de l’étude.

Selon les chercheurs de l’équipe du Dr Lu, la consommation générale d’alcool, de façon modérée, permettrait une réduction d’environ 21 % des risques d’arthrite chez la femme, alors que la bière porterait la statistique à 30 %.

Attention cependant, on estime une consommation de bière modérée à trois ou quatre consommations par semaine.

L’étude s’étire depuis plusieurs années et se base sur l’analyse des dossiers médicaux de plus de 100 000 infirmières qui se prêtées au jeu et qui devaient répondre à des questions concernant leur santé et leurs habitudes de consommation chaque deux ans.

Les résultats de l’étude du Dr Lu ont été publiés dans l’édition printanière du magazine Arthritis & Rheumatism.

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Une étonnante banque de cerveaux

Radio-Canada, par l’entremise de Michel C. Auger, rapporte et dévoile les détails de la création d’une banque de cerveaux, un projet étonnant qui pourrait faire grandement avancer les progrès de la science et la compréhension du cerveau humain.

Située au Québec, plus précisément à l’Institut Douglas de Verdun, la banque de cerveaux dont il est question comprendrait plus de 3000 cerveaux offerts à la science. Les spécialistes croient que ce genre de projet permettra de mieux comprendre certaines maladies mentales, et d’en apprendre davantage sur le suicide, notamment.

« C’est impressionnant, franchement », lance l’invitée de Michel C. Auger à l’émission15-18, Tamara Altéresco.

Cette dernière a pu visiter les lieux et rencontrer la coordonnatrice de la banque de cerveaux montréalaise, Mme Danielle Cécyre, qui explique que de sérieuses recherches sur le suicide et les troubles dépressifs sont possibles grâce à cette initiative et aux gens qui décident de léguer leur cerveau « à la science ».

Mme Cécyre rappelle du même coup qu’un formulaire doit être dûment rempli afin de céder son cerveau aux chercheurs à la suite de son décès, et que la section au dos de la carte d’assurance-maladie ne couvre pas ce don.

D’autres banques de cerveaux existent ailleurs dans le monde, mais le phénomène demeure assez rare.

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Les tomates au service de la fertilité masculine

Les hommes qui aimeraient voir leur capacité de reproduction augmenter en puissance pourraient n’avoir qu’à se tourner vers… les tomates.

C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude américaine, rapporte Top Santé, alors que des chercheurs auraient découvert un lien entre la consommation de tomates et la création de nouveaux spermatozoïdes.

Les chercheurs basés à Cleveland estiment même à 70 % l’augmentation de spermatozoïdes chez les hommes qui consomment des tomates, un nombre plutôt impressionnant.

L’étude abonde dans le même sens que certaines précédemment publiées, qui vantaient elles aussi les mérites du lycopène et des antioxydants, retrouvés dans les tomates, sur la fertilité. Une recherche de Harvard ajoutait également le bêta-carotène à la liste des aliments qui permettent une plus grande fertilité chez les hommes.

« Si ces résultats sont encourageants, nous devons réaliser d’autres études de plus grande ampleur pour analyser les effets du lycopène sur l’infertilité masculine. Nous devons établir quels groupes de patients tireraient le plus grand bénéfice de ce régime », résume Ashok Agarwal, qui dirige l’étude.

On rappelle en terminant que les hommes qui aimeraient tenter l’expérience et bénéficier des atouts de la tomate devraient se tourner vers celles biologiques, qui contiendraient jusqu’à 40 % plus de vitamines et plus de deux fois plus de phénols.

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Les femmes plus rapides à récupérer d’une commotion cérébrale

Alors que le dossier des commotions cérébrales dans le sport professionnel fait beaucoup parler depuis un moment, une nouvelle étude sur le sujet surprend.

L’étude américaine en question, rapportée par TVA Nouvelles, estime que les hommes prennent plus de temps à soigner une commotion cérébrale que les femmes, et que le sexe d’un patient influence vraiment la durée de rétablissement à la suite d’un traumatisme crânien.

Les chercheurs de l’Université de Pittsburgh évaluent en moyenne à 67 jours le temps requis pour un homme afin de se rétablir d’une commotion cérébrale, et à seulement 26 jours pour les femmes. La moyenne générale de rétablissement est donc évaluée à 54 jours.

L’étude analysait les dossiers de 69 patients ayant subi un traumatisme crânien entre 2006 et 2013. Les tests effectués ont révélé que le cerveau des hommes subit des dommages plus importants que celui des femmes, ce qui est une mauvaise nouvelle pour les athlètes de sports professionnels, largement composés d’hommes.

Les résultats de l’étude américaine ont été publiés dans le magazine Radiology.