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Les jeux vidéo violents seraient liés au comportement agressif et criminel

Des chercheurs ont analysé l’exposition à des jeux vidéo violents chez 227 enfants et jeunes considérés comme des délinquants juvéniles. Ceux-ci avaient en moyenne commis 9 actes de violence sérieux, comme se battre avec un gang de rue, frapper un parent ou encore attaquer une autre personne.

Les résultats montrent que la fréquence d’utilisation des jeux vidéo violents ainsi que l’affinité de ces jeunes avec ceux-ci étaient fortement liées avec le comportement délinquant et violent.

Selon les chercheurs, les jeux vidéo ne sont pas la seule cause de violence, et ces jeunes délinquants sont souvent exposés à de multiples facteurs. Il existe néanmoins un lien bien réel, affirment-ils.

Les parents ainsi que les autorités ont souvent tendance à minimiser l’influence de ces jeux, ce que déplorent les auteurs de l’étude, rapporte Science Daily.

« Lorsqu’on étudie l’agression sérieuse, il est important de regarder un ensemble de facteurs de risques plutôt qu’un seul. La recherche est en train d’essayer de comprendre quelle est la combinaison de facteurs de risques individuels qui s’influencent mutuellement pour arriver à augmenter ou à mitiger les probabilités d’agression », a expliqué Craig Anderson, professeur de psychologie à l’Université de l’Iowa.

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Les problèmes de fertilité sont liés à des risques neurologiques pour les enfants

Dans le cadre d’une nouvelle étude, les données provenant de 209 bébés nés de couples considérés comme « sous-fertiles » ont été analysés. Parmi ceux-ci, certains ont eu recours aux techniques de procréation assistée, alors que d’autres ont fini par concevoir naturellement.

Parmi ces enfants, 16 (7,7 %) ont eu un problème neurologique mineur. Le problème était simple chez 10 enfants (un seul domaine cognitif affecté), et complexe chez les 6 autres (plusieurs domaines affectés).

Même lorsque les données ont été ajustées pour tenir compte de facteurs externes comme l’âge et le niveau d’éducation des parents, le risque est demeuré, et il est resté fortement associé à un temps plus long avant la conception.

« Ceci sous-entend que des facteurs associés à la sous-fertilité pourraient jouer un rôle dans la genèse des problèmes neuro-développementaux », a noté Mijna Hadders-Algra, l’auteure de l’étude, selon Med Page Today.

Les chercheurs croient que c’est la sous-fertilité elle-même, et non pas les traitements de fertilité, qui est associée à des problèmes potentiels.

Les résultats ont été publiés dans le journal Fetal & Neonatal Edition of Archives of Disease in Childhood.

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L’apprentissage du partage et de la justice est long chez les enfants

Un chercheur en psychologie de l’Université de Boston, Peter Blake, a mené une étude qui procurait un regard rare sur les notions de partage et de justice chez des enfants d’âges différents.

En effet, il a demandé à des enfants âgés de 3 à 8 ans de se prononcer sur le partage. En très grande majorité, les enfants ont affirmé qu’ils savaient qu’ils devraient partager de façon égale avec d’autres enfants, que les autres devraient aussi faire un partage égal, et qu’ils croyaient que les autres allaient partager correctement avec eux.

Par contre, lorsqu’est venu le temps de le faire, seuls les enfants de 7 et 8 ans ont vraiment effectué un partage égal. Les enfants ont ensuite subi un test de contrôle de l’inhibition, qui n’a pas pu expliquer pourquoi l’âge influençait l’adhérence à une norme sociale (la justice).

L’auteur croit que les enfants peuvent connaître la norme sans être encore capables de l’appliquer, parce que le partage égalitaire comporte un coût pour l’enfant (ne pas obtenir toute la part et devoir la donner à d’autres) qui n’est maîtrisé que plusieurs années plus tard, tel que rapporté par Science Daily.

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Les conflits entre les parents influencent le fonctionnement du cerveau chez les bébés

Le journal Psychological Science publie les résultats d’une nouvelle étude ayant porté sur 20 bébés âgés de 6 à 12 mois.

Ceux-ci étaient amenés à un laboratoire de sommeil le soir. Lorsqu’ils étaient endormis, les chercheurs les exposaient à des phrases prononcées par un adulte masculin, qui utilisait différents tons : très fâché, un peu fâché, joyeux et neutre. Pendant ce temps, leur activité cérébrale était mesurée à l’aide d’appareils de résonnance magnétique.

L’auteure, Alice Graham, a expliqué que « même durant leur sommeil, les poupons ont montré une organisation de l’activité cérébrale distincte selon l’émotion de la voix que nous leur avons fait entendre », selon Science Daily.

De plus, les bébés qui provenaient de foyers où les conflits étaient fréquents réagissaient plus que les autres au ton de voix très fâché, ce qui pouvait être observé dans des zones du cerveau liées au stress et à la régulation des émotions.

Les chercheurs affirment que même les tout-petits sont conscients des conflits entre leurs parents, et que cela peut influencer leur fonctionnement cérébral.

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Percée importante dans le traitement de la trisomie 21

Santé Log rapporte des conclusions époustouflantes, qui tendent à laisser croire qu’un traitement, à tout le moins partiel, de la trisomie 21 est envisageable.

Selon les chercheurs du Sanford-Burnham Medical Research Institute, il serait possible de manipuler un chromosome responsable de la faible production d’une protéine retrouvée au cerveau.

Ils seraient même parvenus à prouver leur théorie sur des souris, ce qui rend la communauté scientifique optimiste quant à cette percée.

Il s’agit de la protéine trinexine 27, qui pourrait être restaurée par une thérapie génique précise. Le cas échéant, les chercheurs de Sanford-Burnham croient que plusieurs capacités cérébrales et fonctions cognitives pourraient être améliorées.

Le professeur Xu Huaxi, directeur de l’étude, explique : « Dans le syndrome de Down, le manque de SNX27 est au moins partiellement responsable des anomalies du développement et des déficits cognitifs. Tout revient à la normale après ce traitement par SNX27 ».

Les souris dites trisomiques qui ont subi l’intervention auraient effectivement retrouvé plusieurs fonctions cognitives, ce qui fait subsister l’espoir de voir un jour apparaitre un traitement efficace contre cette terrible maladie qui touche tant de familles.

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Les parieurs sportifs misent surtout sur leur sens du contrôle

Voici une étude fort intéressante qui se penche sur le dossier des paris sportifs, mais surtout sur ceux qui alimentent cette machine de plusieurs millions, voire de milliards de dollars.

Qu’ils soient légaux ou non, les paris sportifs sont présents depuis la nuit des temps et ne risquent pas de disparaitre de sitôt. Selon les révélations proposées dans cette nouvelle étude, rapportée par The National Library of Medicine, on apprend que les parieurs ne misent peut-être pas sur la bonne notion…

En effet, selon les chercheurs de l’Université de Tel-Aviv, les parieurs croient à tort que leurs connaissances et leurs expériences dans le domaine sportif sont un gage de « contrôle ».

Ce serait d’autant plus vrai au basketball, qui vit maintenant l’une de ses grandes périodes annuelles grâce à la fameuse March Madness (folie de mars). Plusieurs parieurs, obsédés par le basketball ou ayant de l’expérience dans ce sport, croient qu’ils peuvent prédire facilement l’issue des matchs.

« Les parieurs sportifs semblent croire qu’ils sont personnellement les plus malins de tous les parieurs », lance le professeur Pinhas Dannon, participant à l’étude.

Après des analyses poussées effectuées auprès de 53 parieurs sportifs, les résultats démontrent que l’impression de « contrôle » ressentie n’est qu’une pure illusion.

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Les gènes pourraient en partie expliquer pourquoi certains enfants sont difficiles

Dans le cadre d’une nouvelle étude, les chercheurs ont observé 66 paires de jumeaux âgés de 4 à 7 ans. Ils ont conclu que les gènes pouvaient expliquer 72 % des variations entre les enfants en ce qui a trait à une certaine tendance à éviter les nouveaux aliments, tandis que le reste était influencé par l’environnement.

Les chercheurs ont noté que d’autres études précédentes révélaient des pourcentages similaires chez les adolescents et même les adultes, ce qui signifie que les gènes ont un impact sur les habitudes alimentaires la vie durant.

La présente étude, publiée dans la revue médicale Obesity, a mené à une découverte surprenante. En effet, les chercheurs ont examiné l’aversion aux nouveaux aliments en relation avec le pourcentage de gras chez l’enfant et ses parents. Si un des parents était en surpoids, c’était habituellement également le cas de l’enfant, mais uniquement si ce dernier évitait de goûter à de nouveaux aliments.

« L’aversion des enfants à essayer de nouveaux aliments est similaire à son tempérament ou sa personnalité. Certains enfants sont plus susceptibles que d’autres d’avoir ce problème. Par contre, ça ne veut pas dire que leur comportement ne peut pas changer, et qu’ils peuvent devenir un peu moins difficiles », a affirmé l’auteur de l’étude, Myles Faith, selon Medical News Today.

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Les enfants à risque de devenir schizophrènes présentent des altérations cérébrales

Les enfants dont un membre de la famille immédiate est atteint de schizophrénie ont de 8 à 12 fois plus de risques de la développer aussi. Jusqu’à maintenant, il n’y avait pas de moyen de savoir lesquels de ces enfants allaient développer ce problème psychiatrique grave avant que les symptômes se manifestent.

Pour tenter de voir des signes avant-coureurs, des chercheurs ont fait passer des tests de résonnance magnétique à 42 enfants et jeunes de 9 ans et plus. Parmi ceux-ci, la moitié avait un membre de la famille schizophrène, tandis que ce n’était pas le cas de l’autre moitié.

Le fonctionnement de leur cerveau a ainsi été observé pendant une heure et demie. Durant ce temps, les participants effectuaient une tâche d’identification d’images.

Selon les chercheurs, les enfants avec un risque familial avaient une activité anormale en ce qui a trait aux émotions et à la prise de décision, ce qui signifie que la tâche les stressait.

« Les données montrent que ces régions du cerveau ne s’activaient pas de façon normale. Cette hyperactivité dans ces zones spécifiques du cerveau peut à la longue endommager celui-ci », a expliqué l’auteure de l’étude, Aysenil Berger, selon ce que rapporte Science Daily.

En identifiant les enfants les plus à risque, il serait possible d’intervenir afin de minimiser les possibilités, croient les chercheurs.

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Les parents qui utilisent la culpabilité rendent leurs enfants malheureux

Dans le cadre d’une étude finlandaise, des chercheurs ont analysé les interactions entre 150 enfants de première année et leurs parents. Les enseignants de ces enfants ont également participé à l’étude, en rapportant le comportement des enfants tout au long de l’année scolaire, notamment par le biais de cahiers de bord.

Les chercheurs ont constaté que lorsque les parents utilisaient beaucoup la culpabilité dans leurs rapports avec leurs enfants, ces derniers devenaient fâchés et même en détresse. Cet effet était même encore visible le lendemain à l’école.

Ce niveau de détresse variait même de manière significative selon les techniques employées par les parents : plus ils essayaient de rendre l’enfant coupable, plus celui-ci avait du mal à fonctionner.

Les parents qui se servent de la culpabilité pour élever leurs enfants tentent d’avoir un impact sur leur comportement en jouant sur le côté psychologique au lieu d’établir des limites claires. Par exemple, ce type de parent va constamment rappeler à l’enfant tous les efforts et les sacrifices qu’il a faits pour lui, et à quel point son enfant suscite de la honte.

Ces parents sont souvent épuisés et en détresse eux-mêmes. Même si ce comportement était néfaste pour l’enfant de la part des deux parents, le rôle du père est particulièrement important, rapporte Science Daily.

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Les boissons énergisantes peuvent influencer la pression et le rythme cardiaque

Une étude vient confirmer pour la première fois de façon précise les effets néfastes potentiels des fameuses boissons énergisantes sur la santé, plus précisément sur la santé cardiaque.

Selon les conclusions rapportées par Newsroom.heart.org, la pression sanguine et le rythme cardiaque peuvent être sévèrement affectés et déréglés après la consommation de ces boissons.

Les chercheurs en tête de ces recherches ont fait état de ce constat lors des American Heart Association’s Epidemiology and Prevention/Nutrition, Physical Activity and Metabolism 2013 Scientific Sessions. Ils veulent sensibiliser la population, notamment les jeunes, aux risques qu’entraine le moindre changement de la pression artérielle et du cœur.

Ainsi, une simple variation de ce que l’on appelle « l’intervalle QT », une unité de mesure de l’activité cardiaque, même de seulement 10 millisecondes, peut signifier une arythmie potentiellement mortelle.

« La prolongation de l’intervalle QT est associée à une arythmie qui met la vie en danger. La découverte que ces boissons énergisantes prolongent cet intervalle, à la lumière de rapports sur des arrêts cardiaques soudains, demande des enquêtes plus poussées », résume le Dr Ian Riddock, médecin et coauteur de cette récente recherche sur le sujet.