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Cesser de fumer est bon pour la santé cardiaque, malgré un gain de poids

Plusieurs sources, dont Top Santé, révèlent les résultats de cette étude qui compare les bienfaits liés à l’arrêt du tabagisme à ses inconvénients.

Sont principalement étudiés dans cette étude les effets sur le cœur ainsi que sur la masse corporelle. C’est que pour un bon nombre de fumeurs, la prise de poids liée à l’arrêt du tabagisme est suffisante pour les faire reculer et abandonner le projet.

« Certains fumeurs veulent éviter de grossir par souci esthétique », explique James Meigs, directeur de l’étude.

Pourtant, selon les chercheurs américains qui publient cette recherche, les bienfaits sur la santé cardiaque dépassent de loin les petits inconvénients d’une prise de poids. C’est ce qui est dévoilé dans la plus récente édition du Journal of the American Medical Association, qui publie les résultats de l’étude.

Après avoir suivi 3200 personnes pour le compte de cette recherche, le Dr Meigs est convaincu : « Oui, vous pouvez un peu grossir si vous décidez d’arrêter de fumer, mais vous divisez de moitié vos risques cardiovasculaires ».

Il est aussi possible d’éviter une prise de poids en accompagnant l’arrêt du tabac à un nouveau régime alimentaire et à un programme d’activité physique.

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Le cerveau des enfants autistes continue de se développer à l’âge adulte

Des chercheurs américains ont analysé des numérisations et des tests de résonnance magnétique pour observer les effets du TSA sur le cerveau tout au long de la vie.

« Notre étude innove dans le sens où nous avons utilisé une nouvelle technique pour comparer directement l’activité cérébrale des enfants ainsi que des adultes faisant partie du spectre. Nous avons découvert que les changements cérébraux associés à l’autisme ne se produisent pas seulement durant l’enfance, puis arrêtent. En fait, notre étude suggère que ceux-ci continuent de se développer », a noté l’auteur de la méta-analyse, le Dr Daniel Dickstein, cité par Science Daily.

Par exemple, des problèmes de communication et des habiletés sociales sont souvent des symptômes très présents dans le TSA. L’étude a démontré que durant l’accomplissement de tâches sociales, comme regarder des visages, les enfants autistes présentent moins d’activité cérébrale que les adultes autistes.

Ces différences ont été observées tant au niveau de l’hippocampe droit que du corps calleux supérieur, deux régions du cerveau associées à la mémoire ainsi qu’à d’autres fonctions exécutives.

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Les médecins doivent arrêter de prescrire des stimulants aux jeunes en santé

La revue médicale Neurology a publié un article dans lequel l’association s’insurge contre une tendance de plus en plus importante, selon laquelle des parents demandent à leur médecin de prescrire des stimulants pour leurs enfants, même si ceux-ci n’ont pas reçu un diagnostic de trouble de déficit de l’attention ou d’hyperactivité (TDAH).

Les parents souhaitent que ces médicaments améliorent les capacités des jeunes à étudier et à apprendre, face à des pressions scolaires de plus en plus grandes dans notre société.

« Les médecins qui traitent les enfants et les jeunes ont une obligation professionnelle de toujours protéger les intérêts premiers de ceux-ci, de protéger les populations vulnérables, et d’empêcher que les médicaments soient mal utilisés. En ce sens, la pratique de prescrire ces médicaments pour des élèves en santé n’est pas justifiable », a expliqué l’auteur, le Dr William Graf, selon Science Daily.

L’AAN donne de nombreuses raisons pour lesquelles ces médicaments chez des jeunes qui ne souffrent pas de TDAH posent problème, incluant des questions éthiques, légales, sociales et reliées à la santé et au développement.

Il existe des alternatives à ces médicaments, ont rappelé les experts, par exemple une bonne hygiène de vie incluant de bonnes habitudes de sommeil, d’alimentation, d’activité physique et de routine d’étude.

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Les antipsychotiques peu efficaces contre la dépression

The National Library of Medicine rapporte une étude qui dément les propriétés thérapeutiques des antipsychotiques chez les patients atteints de dépression.

On croyait, à tort semble-t-il, que ces médicaments pourraient venir en aide aux patients dépressifs lorsque les antidépresseurs connus n’ont aucun effet.

Or, selon les chercheurs de la Metropolitan State University, de St. Paul au Minnesota, il n’en est rien. Pour eux, les améliorations notables sont bien trop minimes en comparaison des divers effets secondaires possibles, ce qui rend la manœuvre inutile.

« Les preuves supportant la prise d’antipsychotiques dans des cas de dépression sont marginales. D’autres options pourraient s’avérer aussi efficaces, ou plus efficaces, sans le bagage d’effets secondaires », explique le chercheur Glen Spielman.

Les effets secondaires avancés pourraient se matérialiser sous la forme de fatigue, de somnolence, de gain de poids et d’une hausse des taux de cholestérol, entre autres.

De plus, les chercheurs du Minnesota s’inquiètent de voir les autorités de la santé américaines minimiser, ou carrément cacher, les résultats de ces tests sur le sujet. Ils tiennent à rétablir la vérité et à protéger les patients contre des traitements inutiles et risqués.

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Être conscient lors d’une anesthésie demeure un phénomène rare

C’est une peur bien ancrée dans l’imaginaire que d’ouvrir les yeux alors que l’on est encore sur une table d’opération! Des légendes urbaines circulent sur le sujet, et même quelques films ont traité de ce cauchemar éveillé.

Selon une étude rapportée par The National Library of Medicine, il s’agirait tout de même d’un phénomène très rare. En fait, les statistiques démontrées parlent d’un cas potentiel sur 15 000 patients, un chiffre minime, mais tout à fait réel.

Présentée par le Royal College of Anaesthetists et l’Association of Anaesthetists of Great Britain and Ireland, l’étude recensait les expériences vécues par des anesthésistes au courant de l’année 2011.

Cette compilation vient contredire les précédentes statistiques qui parlaient plutôt d’un cas possible sur 500 patients.

« L’anesthésie est une spécialité médicale qui se concentre sur la sécurité et l’expérience du patient. Nous avons enregistré des accidents du genre au cours d’anesthésies, ce qui a mené à des inquiétudes chez les patients et la communauté médicale. La communauté prend donc connaissance de cette étude majeure, afin de mieux comprendre le phénomène et d’ainsi réduire les chiffres démontrés », résume l’auteur en chef de l’étude, Jaideep Pandit.

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Des emballages verts qui créent l’illusion

On apprend via Science Daily qu’une manœuvre publicitaire pourrait bien mener inconsciemment les consommateurs vers des produits qui donnent l’impression d’être bons et sains pour la santé, alors qu’ils ne le sont pas du tout.

Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une pratique illégale ou de flouer directement le consommateur. C’est plutôt un choix dans la facture visuelle des emballages qui mènerait plusieurs consommateurs à faire un lien inexistant.

Le truc consisterait à vendre un produit dans un emballage vert, tout simplement!

C’est ce que rapportent des chercheurs de l’Université Cornell, qui en ont fait l’expérience. Même une barre de chocolat serait considérée plus « santé » lorsqu’elle est présentée dans un emballage vert!

« De plus en plus de tableaux caloriques et d’étiquettes des valeurs nutritives apparaissent à l’avant des emballages, incluant ceux des collations sucrées comme les barres de chocolat. Or, on ne prend pas toujours le temps de bien lire. »

« Nos recherches démontrent donc que la couleur de ces tableaux et étiquettes peut avoir un impact sur la perception que les gens ont d’un produit », résume le professeur de Cornell, Johanthon Schuldt.

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Des chercheurs tracent un lien évident entre le sucre et le cancer

Nutrition News rapporte que des chercheurs espagnols ont finalement déterminé avec plus de précision les liens entre le cancer, ainsi que d’autres problèmes de santé, et une consommation élevée de sucre.

Il semble que ce soit véritablement la dose consommée qui soit en cause, notamment dans le développement du cancer et du diabète.

Peu dangereux à petites doses donc, même qu’on confirme l’utilité du sucre pour l’organisme, c’est lorsqu’on abuse de la substance que les problèmes peuvent poindre à l’horizon.

« Nous avons été surpris de constater que les changements du métabolisme causés par le sucre avaient un impact sur les risques de cancer. Nous enquêtons maintenant sur les autres composantes du régime alimentaire qui peuvent influencer les risques de cancer », explique la Dre Custodia Garcia-Jimenez.

Les chercheurs de l’Université Rey Juan Carlos rappellent que l’on ignorait jusqu’à quel point les taux de sucre, ainsi que l’obésité due au sucre, pouvaient augmenter les risques de cancer.

On croit qu’un cancer sur trois pourrait être prévenu grâce à une amélioration du régime alimentaire et à l’activité physique.

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Les médicaments antipsychotiques en forte hausse chez les enfants les plus vulnérables

Des chercheurs américains ont analysé le dossier de 456 315 enfants et jeunes provenant de milieux difficiles entre 1997 et 2006. Ils ont réalisé que 9320 d’entre eux avaient reçu une prescription pour un médicament antipsychotique.

Durant la décennie, la prévalence de ces médicaments a presque triplé, passant de 1,2 % à 3,2 %. Les conditions qui menaient à cette prescription étaient principalement le trouble bipolaire, le déficit d’attention et d’hyperactivité ainsi que les troubles de comportement.

Les experts ont suggéré que cette hausse pourrait être due au fait que « cette population d’enfants reçoit un diagnostic sans pour autant subir une évaluation complète, qui serait requise pour ces conditions psychiatriques plus sérieuses. Également, nous pouvons avancer que malheureusement, le système actuel ne met pas assez l’accent sur la psychothérapie, et met trop l’accent sur la prescription de médicaments », rapporte Medscape.

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L’allaitement ne prévient pas l’obésité

Des chercheurs de la Biélorussie ont enrôlé 17 046 bébés nés en 1996 et 1997, à travers 31 centres familiaux. La moitié de ceux-ci ont implanté une série de mesures dictées par l’Organisation mondiale de la santé pour encourager l’allaitement (le « groupe d’intervention »), et les autres non (le « groupe de contrôle »).

Selon les chercheurs, ceci a eu une très grande influence sur la durée et l’exclusivité de l’allaitement, ce qui a permis de bien établir une causalité entre l’allaitement et la croissance, incluant le poids.

À trois mois, 43 % des bébés du groupe d’intervention étaient allaités exclusivement, comparativement à seulement 6 % des bébés du groupe de contrôle.

Des années plus tard, alors que les enfants avaient un âge moyen de 11,5 ans, un suivi a été effectué, et une série de mesures anthropomorphiques ont été prises. Il n’y avait qu’une différence de 0,19 kilogramme entre les enfants provenant des deux différents groupes.

« Les résultats de cette étude à large portée indiquent que l’intervention pour promouvoir l’allaitement n’a pas réduit les mesures d’adiposité ni la prévalence de surpoids ou d’obésité chez les préadolescents », ont observé les auteurs, selon Med Page Today.

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Les enfants autistes sont plus à risque d’être suicidaires

Les chercheurs ont analysé les données provenant de 791 enfants avec un TSA, 186 enfants se développant de manière typique, ainsi que 35 enfants qui n’étaient pas autistes, mais faisaient une dépression. Ces enfants et jeunes étudiés étaient âgés de 1 à 16 ans.

Même en tenant compte de facteurs cognitifs et démographiques, les enfants avec un TSA étaient 28 fois plus susceptibles d’être décrits par leurs parents comme ayant des pensées suicidaires ou ayant déjà fait des tentatives de suicide « de parfois à très souvent » que les enfants typiques. Leur risque était toutefois moins élevé que celui des enfants dépressifs.

Les idées suicidaires étaient deux fois plus communes chez les garçons que les filles, mais les tentatives étaient similaires entre les deux sexes.

Un enfant autiste sur 10 dont un des parents était un professionnel avait pensé au suicide, comparativement à 16 % des enfants dont les parents occupaient d’autres métiers.

Il y avait également une forte corrélation ethnique : le taux était de 33 % pour les jeunes Noirs, de 24 % pour les Hispaniques, de 13 % pour les Caucasiens et de 0 % pour les Asiatiques, selon Science Daily.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue médicale Research in Autism Spectrum Disorder.