Des chercheurs ont évalué les cas de 401 bébés de moins d’un an qui avaient été vus par un travailleur social dans un hôpital à cause d’une crainte que l’enfant ait été violenté.
Ces bébés ont été séparés en quatre catégories : ceux qui avaient un traumatisme crânien manifestement causé par des sévices, ceux qui avaient une autre blessure aussi causée par des sévices, ceux qui avaient un risque jugé « intermédiaire » d’avoir subi de la violence, et ceux pour lesquels les sévices avaient été écartés après l’évaluation.
Un total de 27,5 % des enfants qui avaient assurément subi de la violence présentaient une blessure précédente appelée « sentinelle », c’est-à-dire qu’elle aurait dû sonner l’alarme. En comparaison, aucun des bébés qui n’avaient pas subi de sévices ne présentait une telle blessure.
Les chercheurs ont indiqué que chez des enfants de cet âge (l’âge moyen était de 4 mois), qui ne sont pas encore très mobiles, certaines blessures sont extrêmement rares, par exemple des ecchymoses ou des déchirures du filet de la langue.
Les chercheurs avancent que ces blessures devraient toujours être considérées comme suspectes, et que les médecins devraient les rapporter aux autorités, selon ce que rapporte Med Page Today.