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Certains comportements autistes s’expliqueraient par un gène altéré

Le gène appelé CELF6 perturbe la production de sérotonine, un composé chimique qui transmet les messages au cerveau. Les chercheurs croyaient depuis longtemps que la sérotonine jouait un rôle dans le trouble du spectre de l’autisme (TSA).

Après avoir trouvé ce gène altéré chez un enfant, ils ont reproduit la même mutation chez des souris et ont constaté que celles-ci développaient des comportements autistes, et que leur niveau de sérotonine baissait de manière significative.

« Nos résultats suggèrent que nous avons découvert un mécanisme à travers lequel une mutation génétique peut perturber la circulation de la sérotonine et mener à comportements caractéristiques du TSA », a noté l’auteur de l’étude, le Dr Joseph Dougherty, selon EurekAlert!.

« Il ne s’agit que d’un mécanisme, mais d’autres recherches similaires pourraient en dévoiler d’autres qui sont importants pour ce trouble. »

Environ 30 % des personnes qui ont un TSA ont un niveau de sérotonine anormal dans le sang. Même si les chercheurs pensent que le TSA a une forte composante génétique, les gènes connus à ce jour n’expliquent pas vraiment les symptômes.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le Journal of Neuroscience.

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Comment aider les mères à mieux vivre le diagnostic de cancer d’un enfant

Une étude publiée dans le Journal of Clinical Oncology s’est attardée sur le cas de 309 mères dont l’enfant était atteint d’un cancer. Peu après le diagnostic, celles-ci ont suivi une formation les aidant à naviguer dans l’univers complexe accompagnant un diagnostic pédiatrique de cancer, par exemple l’aspect médical et l’aspect de l’éducation.

Cette étude tentait de différencier les avantages de cette méthode d’intervention auprès de mères de ceux d’une autre méthode appelée « écoute compassionnelle ».

Tout de suite après les deux types d’intervention, les mères montraient des avantages similaires. Cependant, trois mois plus tard, les effets de l’écoute compassionnelle semblaient s’être estompés, tandis que les avantages de la résolution de problèmes continuaient d’augmenter, et les mères étaient moins stressées et anxieuses.

« Des recherches précédentes ont montré à quel point la mère cimente la famille. Lorsqu’un enfant reçoit un diagnostic de cancer, si la mère est stressée et n’arrive pas vraiment à fonctionner, on peut voir les effets sur son conjoint et sur les frères et sœurs également », a expliqué l’auteure de l’étude, Diane Fairclough, selon Medical News Today.

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L’insomnie pourrait mener droit au suicide

C’est une nouvelle qui frappe, alors que Santé Log rapporte une étude de la Georgia Health Sciences University qui trace un lien possible entre l’insomnie et le suicide.

On parle plus spécifiquement d’un point de non-retour où la personne qui souffre d’insomnie perd carrément l’espoir de s’endormir un jour… et pourrait alors entrevoir que mettre fin à ses jours s’avère une « solution » efficace.

Publiée dans le journal Clinical Sleep Medicine, l’étude analyse les réactions en chaîne que peut causer une insomnie chronique.

« Il s’avère que l’insomnie peut conduire à un type très spécifique de désespoir puissant prédicateur de suicide », conclut le Dr W. Vaughn McCall, du département de psychiatrie de l’Université de Géorgie.

C’est après avoir analysé les cas de 50 patients âgés de 20 à 80 ans, souffrant de problèmes connexes à la dépression en milieu hospitalier, que les chercheurs sont arrivés à ce constat. On a ensuite établi des liens avec les problèmes de sommeil des sujets, qui peuvent finir par causer un effet de spirale.

Ceux qui commençaient à douter sérieusement de trouver le sommeil un jour démontraient des symptômes suicidaires alarmants.

Bien qu’il reste encore des preuves à faire pour parler de cause à effet, les chercheurs semblent convaincus de ce qu’ils avancent.

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Les lois anti-tabac peuvent prévenir les naissances prématurées

Des chercheurs ont analysé l’ensemble des naissances d’un seul enfant entre 2002 et 2011, c’est-à-dire 606 877 bébés. En Belgique, une loi anti-tabac a été progressivement adoptée entre 2006 et 2010.

Parmi l’ensemble des naissances étudiées, 6 % étaient des naissances prématurées. Entre 2002 et 2006, avant l’adoption de la loi anti-tabac, ce taux de naissance avant terme a légèrement augmenté, d’environ 1 % par an.

Ce taux a commencé à baisser en 2006, alors que fumer est devenu interdit dans les endroits publics et dans les lieux de travail. Les chercheurs ont toutefois constaté que le taux de naissances prématurées a chuté lors des deux autres phases d’implémentation de la loi, lorsque le tabagisme a également été interdit dans les restaurants et les bars.

Après la deuxième phase de la loi, le taux de naissances prématurées a baissé de 3,13 %, et après la troisième phase, il y a eu une réduction supplémentaire de 2,65 % par année.

Ce taux correspond à 6 accouchements avant terme de moins par 1000 naissances entre 2007 et 2011, ont expliqué les chercheurs, et ce, même après que les données aient été ajustées pour tenir compte de nombreux facteurs externes, selon Med Page Today.

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Le retard de croissance intra-utérine devrait être redéfini

En médecine, le retard de croissance intra-utérine (RCIU) inclut généralement les bébés à naître qui se trouvent dans le 10e percentile pour le poids, tel qu’estimé lors d’une échographie. Cependant, une controverse à ce sujet a été soulevée lors du récent congrès de la Society for Maternal-Fetal Medicine.

Une nouvelle étude irlandaise portant sur 1200 fœtus appartenant au 10e percentile entre la 24e et la 36e semaine de grossesse a en effet noté que la grande majorité, c’est-à-dire 72 % de ces bébés, n’a eu aucun problème à la naissance ou peu après.

Seuls 5 % des bébés ont eu un problème sérieux, incluant 8 décès. Ceux-ci se trouvaient tous dans le 3e percentile, donc étaient parmi les bébés les plus petits.

L’auteure, la Dre Julia Unterscheider, a affirmé que les résultats poussaient les médecins à « repenser les chiffres traditionnellement utilisés pour définir le RCIU ainsi qu’à modifier la surveillance prénatale » afin de se concentrer uniquement sur ces bébés les plus fragiles, selon Med Page Today.

Le RCIU est le problème le plus commun en obstétrique, et plusieurs médecins présents au congrès ont par ailleurs défendu la pratique actuelle, en conseillant aux généralistes de conserver la limite du 10e percentile, par mesure de précaution.

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De plus en plus de cas d’infections transmissibles sexuellement sont observés

The National Library of Medicine rapporte que les statistiques concernant les cas de maladies et d’infections transmissibles sexuellement (ITS) sont encore en hausse et prennent des proportions alarmantes, selon plusieurs spécialistes.

C’est notamment le cas aux États-Unis, alors qu’un nouveau rapport publié dans le journal Sexually Transmitted Diseases fait état de la montée de ces problèmes de santé au sein de la population.

On estime maintenant à 110 millions le nombre d’Américains qui souffrent en ce moment de l’un ou l’autre de ces troubles reliés à la sexualité, un chiffre qui augmente si on ajoute les cas répertoriés au Canada.

De plus, cette explosion de cas d’ITS a des coûts. Aux États-Unis seulement, on fait état de 20 millions d’infections soignées, pour une facture globale de 16 milliards de dollars!

Et il ne faudrait pas croire que ceci ne s’applique qu’aux adolescents.

« Les infections transmissibles sexuellement forment un risque pour les personnes de tous âges qui sont sexuellement actives. Certaines sont même transmissibles par le simple contact de la peau », met en garde Kaitlin Doyle du Long Island Jewish Medical Center, qui s’inquiète de ces statistiques grimpantes.

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Autre bonne note pour la bière

Décidément, la bière est populaire auprès des chercheurs et des spécialistes en nutrition depuis le début de l’année 2013. Les recherches sur les produits du houblon pullulent, et plusieurs se contredisent, ouvrant ainsi la porte à un débat sain et rigoureux.

Et pourquoi pas, car après tout, les amateurs et buveurs de bière sont nombreux sur la planète et ils ont le droit de savoir quel impact leur boisson alcoolisée préférée aura sur leur santé!

Cette fois, rapporte Top Santé, c’est la nutritionniste Kathryn O’Sullivan qui publie une étude sur le sujet, intitulée Beer & Calories; A Scientific Review.

On y apprend notamment que la fameuse « bedaine de bière » ne serait qu’un vaste mythe, et que la bière ne fait pas réellement grossir, ou à tout le moins pas autant qu’on pourrait le croire.

« Malheureusement, la bière a cette image de boisson hautement calorique et riche en graisse. C’est très injuste. La consommation de bière en Angleterre est considérée par beaucoup comme un vice et non comme un composant d’un mode de vie équilibré et sain. Mais c’est contraire aux dernières preuves scientifiques », s’exclame O’Sullivan, en prenant soin de rappeler que ces conclusions sont valides en ce qui concerne une consommation modérée.

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Une mauvaise réponse au stress pourrait contribuer à l’obésité chez les enfants

L’étude américaine a porté sur 43 enfants âgés de 5 à 9 ans ainsi que sur leurs parents. Pour tenter d’évaluer la réaction des enfants à un élément de stress, les chercheurs ont fait passer un test consistant en 5 minutes d’anticipation, suivi par 10 minutes de stress.

Durant la période de stress, les enfants devaient prononcer un discours et accomplir une tâche mathématique. Le stress des enfants a été mesuré à travers le niveau de cortisol contenu dans leur salive, prélevée avant et après le test.

De plus, les chercheurs ont mesuré la consommation de nourriture de ces enfants, en leur demandant d’évaluer leur niveau de faim, puis en les laissant choisir parmi 10 sortes de grignotines. En moyenne, les enfants ont mangé 250 calories, même s’ils avaient dit n’avoir pas très faim. Certains n’ont mangé que 20 calories, alors que d’autres en ont avalé 700.

Les enfants qui avaient produit plus de cortisol avaient un indice de masse corporel beaucoup plus élevé et ont mangé beaucoup plus que les autres, même sans avoir faim. C’était aussi le cas des enfants dont le taux de stress était resté élevé, donc qui avaient du mal à récupérer, selon EurekAlert!.

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Le mauvais cholestérol serait-il un mythe?

Pour le professeur Philippe Even, le mauvais cholestérol pourrait bien relever du mythe et favoriserait plus la santé financière des industries pharmaceutiques que celle des citoyens.

On peut comprendre l’ampleur de la polémique qui se pointe à l’horizon avec ces propos, rapportés notamment par Top Santé.

Le professeur Even écrit dans son livre La vérité sur le cholestérol que certaines compagnies et certains individus auraient même été jusqu’à falsifier des rapports et mentir de façon éhontée afin de promouvoir la vente de médicaments et de traitements pour le cholestérol.

Du nombre, ces fameuses statines, qui prennent de plus en plus de place sur le marché et qui seraient si non inutiles, à tout le moins surprescrites.

De plus, il considère que les effets secondaires de ces traitements dépassent largement leurs effets bénéfiques, et que le public se fait avoir au final.

Il croit que plusieurs industries et compagnies pharmaceutiques font preuve de comportements irresponsables, et s’insurge contre de tels procédés.

Héros ou opportuniste, le professeur Even? Le temps nous le dira.

Le professeur Even est directeur de l’Institut Necker et biochimiste de formation.

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Les tests de vision devraient s’appliquer aux enfants plus jeunes

Pediatrics publie les résultats d’une étude qui défend les tests de vision chez les enfants très jeunes. Cette étude soulève une certaine controverse, parce qu’elle contredit la conclusion d’un panel du gouvernement américain qui, en 2011, avait établi qu’il n’y avait pas assez de preuves pour supporter les tests de vision avant l’âge de 3 ans.

De nombreux pédiatres et ophtalmologistes ont tenté de faire infirmer cette décision depuis ce temps, parce qu’ils étaient convaincus qu’au contraire, la détection précoce était essentielle et pouvait faire une différence.

Dans le cadre de la présente étude, les données de tests de vision provenant de 210 695 enfants avec un âge moyen de 3,4 ans ont été analysées. Parmi ces enfants, 42 149 étaient très jeunes, entre 6 et 35 mois.

Le taux de détection global de l’amblyopie, c’est-à-dire une diminution de l’acuité visuelle d’un œil ou des deux yeux, était de 88,8 %. Chez les enfants entre 1 et 3 ans, ce taux était plutôt de 87,4 %, comparativement à 89,4 % chez les enfants de 3 à 5 ans; la différence n’a pas été jugée significative.

« Il s’agit des données les plus robustes qui ont été publiées à ce sujet depuis longtemps », a déclaré l’ophtalmologiste pédiatrique Dr Sean Donahue, dans une entrevue à Medscape Medical News.