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Quel avenir ont les personnes autistes?

Selon une enquête nationale réalisée par des chercheurs de l’Université de Washington à St. Louis, les jeunes souffrant de troubles du spectre autistique (34,9 %) ont du mal à poursuivre leurs études ou à se trouver un emploi après leur secondaire.

Cette situation pousserait même plus de la moitié d’entre eux à demeurer inactifs. En effet, 51,9 % des jeunes disent s’être retirés et avoir fait peu de choses intéressantes au cours des deux années qui ont suivi la fin de leur secondaire.

Le rapport en ligne du numéro de juin de Pediatrics révèle même que comparativement à d’autres formes de handicaps, les gens autistes sont beaucoup moins susceptibles de se faire accorder une chance dans la société.

La situation serait encore plus désolante pour ceux qui sont atteints d’un trouble du spectre autistique grave, qui proviennent d’une famille défavorisée ou qui ne sont pas de race blanche.

C’est en comparant 500 jeunes autistes, 470 avec un trouble de la parole et du langage, 460 avec un trouble d’apprentissage et 430 avec un retard mental que les chercheurs ont fait ce triste constat.

Ils ont affirmé qu’il y avait de sérieuses lacunes dans la société pour permettre aux jeunes autistes d’évoluer et de recevoir le soutien nécessaire leur permettant une meilleure transition avec le marché du travail.

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Corrélation entre l’apprentissage d’un instrument et l’augmentation des chances de poursuivre des études supérieures

C’est sur Canada.com que l’on retrouve les résultats du sondage effectué par Léger Marketing à partir d’un questionnaire en ligne qui était proposé du 7 au 9 mars 2011. La firme indique que l’échantillon de 1 549 répondants constitue une bonne représentation de la population canadienne.

Les avantages relevés à la suite de l’apprentissage d’un instrument sont entre autres l’accroissement de la concentration, le développement de la créativité ainsi que l’amélioration de la confiance en soi. Les instruments remportant la cote de popularité sont, en ordre d’importance, le piano (31 %), la flûte (18 %) et la guitare (15 %).

Janet Gillespie, vice-présidente du marketing chez XM Canada et commanditaire du sondage, relate : « L’apprentissage d’un instrument de musique fait partie intégrante de la vie d’un grand nombre de Canadiens et les impacts sont certainement significatifs à long terme ». Son opinion est appuyée par Caroline Palmer, professeure de psychologie à l’Université McGill de Montréal.

Palmer ajoute cependant que les enfants qui ont la chance de jouer d’un instrument de musique font souvent partie de familles plus aisées. Il s’agit donc d’un facteur socioéconomique à considérer, puisque les parents de ces enfants, en outre, ont les moyens de payer des études supérieures.