Selon une enquête nationale réalisée par des chercheurs de l’Université de Washington à St. Louis, les jeunes souffrant de troubles du spectre autistique (34,9 %) ont du mal à poursuivre leurs études ou à se trouver un emploi après leur secondaire.
Cette situation pousserait même plus de la moitié d’entre eux à demeurer inactifs. En effet, 51,9 % des jeunes disent s’être retirés et avoir fait peu de choses intéressantes au cours des deux années qui ont suivi la fin de leur secondaire.
Le rapport en ligne du numéro de juin de Pediatrics révèle même que comparativement à d’autres formes de handicaps, les gens autistes sont beaucoup moins susceptibles de se faire accorder une chance dans la société.
La situation serait encore plus désolante pour ceux qui sont atteints d’un trouble du spectre autistique grave, qui proviennent d’une famille défavorisée ou qui ne sont pas de race blanche.
C’est en comparant 500 jeunes autistes, 470 avec un trouble de la parole et du langage, 460 avec un trouble d’apprentissage et 430 avec un retard mental que les chercheurs ont fait ce triste constat.
Ils ont affirmé qu’il y avait de sérieuses lacunes dans la société pour permettre aux jeunes autistes d’évoluer et de recevoir le soutien nécessaire leur permettant une meilleure transition avec le marché du travail.