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Le Liverpool Care Pathway – une euthanasie utilisée même chez les nouveau-nés

Le Liverpool Care Pathway est scruté à la loupe, à la suite de révélations choquantes de la part d’un médecin qui a souhaité demeurer dans l’anonymat.

En fait, à priori, le processus vise à mettre fin à la vie d’un vieillard dont les jours sont comptés. Il s’agit de lentement le priver de l’hydratation et des nutriments qui sont injectés par intraveineuse. Ce procédé permet une mort rapide (10 jours) et sans souffrance.

Cependant, le gouvernement britannique a ordonné qu’une enquête indépendante soit effectuée à la suite des déclarations d’un médecin. Dans l’article publié, selon telegraph.co.uk, des détails poignants y sont décrits sur les changements physiques atroces subis par les nourrissons, qui « rapetissent et se dessèchent ».

Bien que 130 000 personnes âgées meurent chaque année de cette façon, les familles des vieillards ou des nourrissons qui subissent le Liverpool Care Pathway ne sont jamais préparées voir ça.

En plus, comme le mentionne le médecin en question, « ils sont déjà en état de choc, puisque leur proche chéri mourra. Il est insupportable pour eux de le voir ainsi dépérir ».

L’autre préoccupation du gouvernement est que les familles ne sont pas toujours avisées que les nourrissons mourants sont soumis à ce processus. La grande majorité représente des nouveau-nés atteints d’anomalies génétiques.

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Le Collège des médecins se prononce

Après trois ans de réflexion et de consultations, le Collège des médecins du Québec a fait le point sur les soins en fin de vie et l’euthanasie. Ce dossier demeure complexe et les réponses ne sont pas simples. En résumé, il s’agit d’évaluer la question au cas par cas.

Selon le Collège, un patient qui demande à son médecin de mourir dans la dignité et sans souffrance alors qu’il fait face à une mort imminente et inévitable représente des soins appropriés si le médecin acquiesce.

Le but des médecins n’est pas de maintenir la vie à tout prix, mais de permettre aux gens de mourir en toute dignité, de les soutenir et les soulager.

Selon le Dr Yves Lamontagne, président et directeur général du Collège des médecins du Québec, il y a des situations d’exception où, avec l’agonie et la souffrance prolongée, certains demandent à leur médecin d’en finir. Selon le Code criminel, cela pourrait être un geste punitif, mais il s’agirait plutôt ici de soins appropriés.

Se limiter à dire si on est contre ou pour l’euthanasie mène tout simplement à une impasse selon le Collège. « Il faut sortir de la logique de droits actuelle pour aller vers une logique de soins appropriés et adapter le cadre législatif en conséquence. Ce cadre législatif doit permettre de rassurer les patients, les médecins et la société sur le fait que les soins prodigués en fin de vie seront les plus appropriés possible », mentionne M. Lamontagne. 

La loi devrait plutôt définir le processus qui mène à une décision où toutes les personnes concernées auraient leur mot à dire.

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Résultats d’un sondage sur l’euthanasie

La firme Ipsos Descarie a effectué un sondage Internet et postal pour le compte de la Fédération des médecins spécialistes du Québec. On voulait connaître l’opinion des membres actifs sur un des nouveaux enjeux de la société, l’euthanasie.

Le sondage a été effectué entre le 28 août et le 15 septembre dernier. Il tenait compte de l’euthanasie comme soin en fin de vie et non pas du suicide assisté.

76 % des répondants croient que la Fédération devrait prendre position publiquement sur le sujet.

La grande majorité des médecins spécialistes sont prêts à tenir un débat sur l’euthanasie. Les trois quarts des répondants disent qu’ils seraient favorables ou probablement en faveur de la légalisation de l’euthanasie dans un cadre législatif balisé.

Toutefois, bien que plusieurs soient favorables à cette pratique, peu de médecins la pratiqueraient.

Selon les résultats du sondage, 81 % des répondants mentionnent que l’euthanasie est déjà pratiquée au Québec à quelques reprises.

Le Collège des médecins devrait bientôt prendre position sur cette question.