Papa et ma santé
On lit dans Psychology of Men and Masculinity une analyse du rôle du père d’aujourd’hui par rapport à la santé des enfants. Les pères jouent un tout nouveau rôle dans la famille moderne, mais cela demeure encore très peu documenté.
La Northwestern University a donc entrepris une étude sur le sujet. On apprend tout d’abord que papa participe activement à la santé de ses enfants. Il est enclin à les encourager à maintenir une saine alimentation et à faire de l’exercice physique.
Toutefois, il semble qu’il puisse lui arriver de donner la mauvaise dose lorsqu’il est question de médicaments. Parallèlement, il est encore peu à l’aise quant aux soins et aux traitements médicaux de sa progéniture.
Vu la situation actuelle, selon laquelle les pères prennent une plus grande place dans l’éducation des enfants, on souligne que les présents résultats devraient encourager les instances de la santé à mieux les inclure. On a encore tendance à se concentrer uniquement sur la maman.
La rentrée des classes nous ramène à la routine, mais elle devrait aussi nous inciter à reprendre de saines habitudes. Bien que les enfants aient pu profiter des vacances estivales pour faire des écarts, il est désormais temps pour eux de suivre une meilleure alimentation et de faire plus d’exercice physique.
On lit sur ce sujet, sur Medical News Today, que l’été est un moment parfait pour se relâcher un peu et en profiter. Ainsi, on amène souvent les enfants manger au restaurant, et l’horaire habituel est doucement oublié.
Pourtant, avec la rentrée scolaire, on est souvent pris de court, et notre organisation manque de rigueur. Le manque de sommeil et les repas trop vite préparés mènent toutefois directement au gain de poids ou à d’autres problèmes de santé.
Les périodes de vacances n’ont pas toutes les mêmes répercussions. Durant le temps des fêtes, les enfants prennent souvent du poids. Malheureusement, tout ce poids n’est pas nécessairement perdu durant les vacances d’été.
On peut s’aider facilement, pour remédier à la situation ou prévenir les dérapages. On inscrit par exemple notre enfant à une activité sportive, et l’on accorde du temps à la planification des repas de la semaine – on parle ici d’une heure. Aussi, on voit à ce que les enfants aillent au lit plus tôt.
La rentrée scolaire peut donc devenir une belle occasion pour reprendre nos bonnes habitudes, et ce, pour toute la famille.
Selon une étude parue dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, le partage de bonnes habitudes de vie auprès de jeunes du secondaire aurait des impacts majeurs sur les finances américaines.
En effet, après que l’on ait comparé 10 écoles, dont 5 avaient suivi le programme préventif Planet Health, on projette que l’éducation nutritionnelle pourrait sauver le système de santé.
C’est qu’il en coûterait tout simplement moins cher d’éduquer les élèves du secondaire et de prévenir l’obésité et les troubles alimentaires plutôt que de les soigner plus tard.
Dans le cadre de l’expérimentation, pas moins de 14 000 dollars auraient été sauvés par la participation au programme de 254 filles.
Si ce projet s’étendait sur 100 écoles, l’économie auprès du système de santé serait de l’ordre de près de 700 000 dollars.
Le programme Planet Health a été développé par la Harvard School of Public Health. En résumé, il consiste à apprendre aux jeunes à faire de bons choix alimentaires, à accroître leur activité physique et à réduire leur temps passé devant la télévision.
L’Université du Michigan a mené un programme pilote durant quatre auprès d’élèves de la sixième année provenant de cinq écoles du même État. Les résultats en sont si probants que l’on songe maintenant à étendre l’expérimentation à 14 écoles.
Il semble donc qu’un programme d’encadrement est tout désigné pour guider les enfants afin de préférer un mode de vie sain et une bonne alimentation.