Étiquette : Exercice physique
Une récente étude américaine nous apprend que seul le quart des enfants pratiquant des sports organisés y comble ses besoins quotidiens en activité physique.
Rappelons que le temps nécessaire d’exercices est de 90 minutes au Canada et de 1 heure aux États-Unis.
Parue dans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, cette étude de l’Université de San Diego a porté sur 200 enfants de 7 à 14 ans.
Ils ont tous été observés durant leur entraînement de soccer, de baseball ou de balle molle et un accéléromètre a permis de mesure leur degré d’activité physique.
De nombreux parents seront surpris d’apprendre que les enfants bougent beaucoup moins qu’ils ne le croient en faisant partie d’une équipe sportive.
En fait, 30 minutes de la période d’entraînement sont au départ jugées complètement inactives, car les enfants écoutent les consignes de leur entraîneur.
Les adhésions aux équipes sportives sont en augmentation, mais ces chercheurs affirment que les attentes des parents sont exagérées.
D’autres bienfaits de la participation à une équipe devraient donc être mis de l’avant, comme le développement des capacités et l’occasion de se faire des amis, par exemple.
Selon le Journal of the American College of Cardiology, vous rendre régulièrement au travail en marchant ou à vélo pourrait vous éviter de souffrir d’un arrêt cardiaque, d’après une nouvelle étude. Et si votre emploi vous permet aussi de demeurer actif durant le jour, ce serait encore mieux.
Ce n’est pas seulement dans les moments de loisir que l’activité physique devrait être une composante importante d’un mode de vie sain, mais aussi lorsqu’on travaille ou qu’on choisit de marcher ou d’utiliser le vélo pour se rendre au travail, a expliqué le Dr Gang Hu du Centre de recherches biomédicales Pennington à Bâton-Rouge, en Louisiane.
Dans une étude visant à étudier les effets de l’activité physique, dans un cadre professionnel et dans les moments libres, sur les risques d’avoir un arrêt cardiaque, Hu et ses collègues ont étudié les cas de 60 000 hommes et femmes finlandais ayant participé à une série d’études réalisées entre 1972 et 2002.
Sans surprise, l’activité physique pratiquée dans les moments de loisir réduit à la fois les risques pour les hommes et pour les femmes. Ce serait même le plus bénéfique pour les hommes qui font vigoureusement de l’exercice physique au moins trois fois par semaine. Ceux-ci ont donc 47 % moins de chances que les hommes inactifs de souffrir d’un arrêt cardiaque.
Le Dr Luc Djousse, du Women Hospital à Boston, juge que ces résultats sont cohérents avec ceux de la Physician Health Study, où ses collègues et lui démontraient également la même chose. Il suggère que les employeurs devraient se concentrer sur le design des lieux de travail et mettre de l’avant des politiques encourageant la pratique d’exercices physiques variés notamment.
Solution contre le gras viscéral
Une étude américaine menée auprès de 97 femmes démontre que le meilleur moyen d’empêcher le retour du gras viscéral après un régime est de faire de l’exercice physique régulièrement.
Le gras viscéral se loge dans la cavité abdominale, sous les muscles de l’abdomen. Il est invisible et entoure les organes vitaux. Il est responsable entre autres du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires.
Après un régime, le meilleur moyen de s’en débarrasser définitivement est donc l’exercice physique et deux séances de 40 minutes par semaine seraient suffisantes.
Pour l’étude, les participantes ont été séparées en trois groupes. Le premier faisait des exercices d’aérobie, comme la marche et le jogging. Le deuxième groupe faisait des exercices de résistances, comme le squat, les redressements assis, la flexion des jambes et des exercices avec des poids. Finalement, le troisième groupe ne faisait aucun exercice.
Les femmes ont d’abord été soumises à un régime strict afin qu’elles aient un indice de masse corporel de moins de 25. En moyenne, elles ont perdu 11 kilos. Finalement, contre le gras viscéral, les exercices de résistance se sont avérés les plus efficaces.
Les femmes étant restées inactives ont regagné 33 % du gras viscéral, alors que les autres non. Il est à noter que même les femmes ayant suivi un programme d’exercices ont regagné du poids, soit en moyenne 3,5 kilos contre les 6 kilos repris par les inactives.
Le Dr Claudio Battaglini, de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, affirme que l’exercice physique diminue les symptômes de fatigue et de dépression attribués aux traitements pour les patients atteints de leucémie.
Ce dernier a travaillé avec 10 sujets qui pratiquent un sport malgré leur hospitalisation due aux traitements de leur maladie. Ces derniers ont ensuite poursuivi des séances d’étirement et d’aérobie adaptées pendant deux semaines.
« Nous avons découvert que ces patients avaient une réduction significative des symptômes de dépression et de fatigue, en plus d’une meilleure endurance cardiorespiratoire et musculaire », ont fait savoir les auteurs de cette étude publiée dans Integrative Cancer Therapies.
Selon un rapport publié dans le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry, les personnes ayant fait de l’activité physique régulièrement avant un accident vasculaire cérébral (AVC) avaient moins de séquelles.
Sur 673 cas étudiés, on a remarqué que 50,5 % des patients qui mentionnaient avoir fait de l’exercice une à trois fois par semaine s’en tiraient mieux après un AVC que les personnes inactives. Chez ceux faisant des exercices quatre fois par semaine ou plus, les résultats étaient encore meilleurs.
On a fait l’étude sur deux échelles de mesure. La première, Index Barthel, mesure la capacité d’effectuer 20 activités quotidiennes comme s’habiller seul ou se laver seul. L’échelle Handicap Oxford Scale, plus générale, tient compte de la capacité à s’exprimer clairement, de retourner au travail ou de lire.
On recommande donc des études plus poussées sur le sujet afin que cette forte tendance d’un lien entre l’exercice physique et les séquelles moindres d’un AVC soit confirmée.
Le Dr Jeremy Sibold et son équipe de l’Université du Vermont à Burlington prétendent que les bienfaits de l’exercice physique sur l’état d’esprit peuvent se faire sentir pendant près de douze heures.
Pour corroborer quelques recherches qui concluaient sur les vertus du sport, le Dr Sibold a travaillé avec 48 adultes séparés en deux groupes, soit les sédentaires et les sportifs, qu’il a soumis à des séances de vélo stationnaire pendant 20 minutes.
Le moral des participants à cette activité était au beau fixe dans les 12 heures suivant la séance de vélo, contrairement aux sujets sédentaires.
« Cela démontre que même l’activité physique modérée contribue à diminuer le stress qui peut jouer sur notre état d’esprit », a conclu le scientifique.