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150 ans de malles Vuitton exposées à Paris

Si les bagages d’aujourd’hui sont généralement fabriqués en plastique ou en tissus résistants, il fut une époque où le savoir-faire de certains artisans était recherché et un nom, plus que tous les autres, a toujours été le synonyme d’une qualité ultime dans le domaine.

Lorsque Louis Vuitton s’est installé à Paris en 1854 et qu’il y a ouvert sa première boutique, les amateurs fortunés de malles et valises avaient dorénavant l’adresse par excellence pour se procurer un produit qui, encore aujourd’hui, est fabriqué à la main, tant les standards de qualité sont élevés.

C’est toute cette expertise des 150 dernières années qui fera l’objet d’une exposition à Paris, au Musée Carnavalet, alors que l’on honorera la mémoire et l’oeuvre de Louis Vuitton et sa famille lors de l’événement Voyage en Capitale, Louis Vuitton et Paris.

Du 13 octobre 2010 au 27 février 2011, plusieurs des malles qui ont fait la renommée de la maison pourront être admirées, en plus d’en connaître un peu plus sur cette glorieuse famille dont le nom est encore aujourd’hui synonyme de grand luxe.

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Une collection de timbres unique à Paris est prolongée

L’un des grands rendez-vous des philatélistes de ce monde se déroule à Paris au Musée de La Poste, alors que l’impressionnante collection d’Arthur Maury est exposée jusqu’au 16 juin prochain.

Maury, qui a vécu de 1844 à 1907, a rassemblé au cours de sa vie des timbres qui, à l’époque, étaient probablement une simple curiosité. Comme l’engouement envers les timbres n’a jamais cessé de croître avec les années, sa collection vaut aujourd’hui un époustouflant montant avoisinant les 6,5 millions de dollars.

Nommée Joyaux philatéliques de l’Afrique, de l’île Maurice et de la Réunion, cette exposition a été organisée en collaboration avec le Club philatélique de l’Élysée et sous le patronage de nul autre que Nicolas Sarkozy, le président de la République de France.

Est exhibé à cette exposition le joyau de sa collection, soit un timbre orange ne valant pas plus de 1 penny à l’époque, mais qui avait la particularité de venir de l’île Maurice.

À propos de ce fameux timbre, Laurent Albaret, historien du musée, explique ce qui en fait sa rareté : « La légende veut que ces timbres aient été imprimés avec l’inscription Post Office au lieu de Post Paid. L’épouse du gouverneur de l’île Maurice, Lady Gomm, enthousiaste à l’idée d’utiliser les premiers timbres sans délai pour affranchir ses invitations au grand bal costumé qu’elle organisait, utilise donc ces Post Office en septembre 1847. Le petit tirage fut rapidement remplacé par une seconde émission avec comme légende Post Paid. Sur les dix exemplaires oblitérés répertoriés, huit sont dans des collections permanentes de musées. Seuls deux exemplaires sont détenus par des mains privées, dont celui exposé ici. »

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Une exposition à Londres pour commémorer les 40 ans du décès de Jimi Hendrix

La maison dans laquelle a vécu Jimi Hendrix lors de son séjour à Londres servira de musée cette année, alors qu’une exposition commémorative a été mise sur pied afin de célébrer les 40 ans du décès du prodige auquel personne n’a encore réussi à subtiliser le titre de « plus grand guitariste de tous les temps ».

En 1968, deux ans avant sa mort, résultat probable d’une surdose de drogue, Jimi Hendrix avait emménagé au 23 Brook Street avec sa copine anglaise d’alors, Kathy Etchingham.

Une fois à cette adresse, Hendrix avait eu la surprise d’apprendre que la maison voisine de la sienne avait jadis été la demeure de George Frideric Handel, un compositeur classique du 18e siècle dont Le Messie demeure l’oeuvre la plus connue. Handel est décédé dans cette demeure en 1759.

C’est d’ailleurs le musée Handel House qui s’occupera de l’exposition de son jadis illustre voisin guitariste. On y présentera des paroles de chansons écrites à la main, des vêtements et une multitude de pièces différentes ayant appartenu à l’idole.

Hendrix est décédé à Londres, au Samarkand Hotel, le 18 septembre 1970. L’exposition se déroulera du 25 août au 7 novembre 2010.

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Kurt Cobain inspire une exposition à Seattle

Tout l’héritage culturel né de l’impact de la vie, de la musique et de la mort de Kurt Cobain, figure emblématique du mouvement grunge qui naquit et émergeât de Seattle au début des années 1990, se retrouve au coeur d’une exposition au Seattle Art Museum depuis hier (13 mai).

Quand Nirvana a lancé son album Nevermind en 1991, tout un pan musical de Seattle qui bouillonnait localement depuis quelques années a explosé hors de ses frontières pour conquérir littéralement plusieurs coins du monde. Cet essor de la formation de Kurt Cobain a servi de tremplin pour nombre de groupes qui cherchaient à se faire un chemin à travers la vague électro-pop qui occupait alors la scène musicale.

Survenu lorsqu’il était au sommet de la gloire en 1994, le suicide de Kurt Cobain a cristallisé à tout jamais son passage dans l’histoire du rock ‘n’ roll et lui a donné instantanément le statut de martyr de toute une génération qui s’était identifiée à lui.

À l’aide de morceaux fournis par différents artistes, l’exposition Kurt posera la question à savoir pourquoi et comment Kurt Cobain est devenu si important pour toute une génération, selon les dires du directeur du musée, Michael Darling.

Une série de photographies de Charles Peterson, un privilégié qui avait accès au monde privé de l’entourage de l’étiquette Sub Pop, qui avait alors mis sous contrat Nirvana, permettra également un regard intime sur l’artiste dans une série de clichés parfois inédits.

L’exposition se terminera le 6 septembre 2010.

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À Cannes, une exposition plus grande que nature pour le Festival

Pour sa prochaine édition du Festival du film, Cannes a décidé d’exposer certaines de ses plus grandes vedettes en format géant. L’exposition Cannes fait le mur regroupera en effet 17 reproductions du photographe anglais Lorenzo Agius, qui se spécialise dans le portrait de star.

Parmi les célébrités qui ont défilé devant l’objectif d’Agius, il y a de grands noms qui feront tourner bien des têtes, surtout lorsque ceux-ci sont imprimés en format géant et qu’ils sont accrochés gratuitement aux murs de la ville du sud de la France. Parmi eux, notons Jack Nicholson, Brad Pitt, Angelina Jolie, Jude Law, Kate Winslet, Juliette Binoche, Ewan McGregor et Colin Firth.

L’artiste a lancé sa carrière vers un autre niveau lorsque, en 1996, on lui avait demandé de réaliser une série de photographies d’acteurs qui serviraient à la sortie de Trainspotting, le film qui a également accéléré la notoriété du réalisateur Danny Boyle et de l’acteur Ewan McGregor.

L’exposition débute aujourd’hui (12 mai) et se terminera le 5 juillet.

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Londres pourra regarder le passé africain des Yoruba droit dans les yeux

Au Nigéria, il y a une ville du nom d’Ife qui était jadis la capitale du royaume de yoruba et dont l’héritage résulte aujourd’hui dans la langue yoruba, l’une des 3 langues officielles du pays. D’après la légende yoruba, Ife est l’endroit où les divinités créatrices Odùduwà et Obàtálá créèrent le monde, dirigées par le dieu suprême Olódùmarè. Pourtant, de cette époque, peu de choses étaient connues il y a une centaine d’années, jusqu’au jour où la découverte de vestiges et de sculptures envoya les archéologues sur le terrain.

De ces découvertes, il faut noter celle de sculptures de visages en bois, en terre cuite ou en bronze tout à fait splendides et uniques. Leurs caractères doux ne laissent pas nécessairement croire en des représentations de divinités. On avance que cet art était un art religieux. Beaucoup des visages possèdent de légères perforations, un signe que jadis, elles étaient peut-être ornées de plumes, de postiches ou même de fils perlés.

À l’époque, le roi Oni ne se montrait à son peuple que deux fois par année, chaque fois le visage recouvert d’un voile de perles. Peut-être l’une des faces trouvées et perforées servait-elle à représenter ce roi avec son voile.

L’exposition Kingdom of Ife comprend en tout une centaine de sculptures prêtées par le peuple nigérien, qui fête cette année le cinquantenaire de son indépendance. Elle se termine le 6 juin 2010.

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Les chiens font une de ses têtes à Paris

Si vous aimez voyager en compagnie de votre chat, il n’est peut-être pas recommandé de l’emmener avec vous faire un tour au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris. Le musée, qui se spécialise sur la relation spéciale unissant la nature et la chasse depuis l’éternité, exposera le travail du photographe Antoine Schneck.

Il a pris en photo 60 chiens et un chat qui appartiennent tous à des personnalités. Que ce soit des politiciens, artistes ou des gens de la télé, tous ont accepté de prêter leur animal de compagnie pour les besoins de l’exposition de Schneck.

Toutes les photos des animaux ont été prises de la même façon, c’est-à-dire sur un fond noir et seulement la tête apparaît sur les imprimés qui font un mètre par un mètre chacun, produisant un effet spectaculaire.

Lors de la visite, les gens peuvent essayer d’associer l’animal à son maître. L’exposition Leur chien se termine le 26 septembre 2010.

Aux dernières nouvelles, la photo du chat ne s’était pas enfuie.

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Henri Cartier-Bresson au Musée d’Art Moderne de New York

Possiblement l’un des noms du photojournalisme les plus connus du monde entier et souvent considéré comme le premier Grand Maître dans ce domaine, le photographe Henri Cartier-Bresson, fait depuis hier, 11 avril, l’objet d’une grande exposition au MoMA, le Museum of Modern Art de New York.

Le photographe français a acquis une renommée internationale lorsque ses photos, souvent prises avec son légendaire appareil Leica auquel il ne changeait que très rarement les lentilles, ont fait le tour des publications prestigieuses du monde entier. On reconnaissait à Cartier-Bresson son oeil tout à fait unique et son talent à prendre ses portraits exactement au bon moment, ce qu’il appelait le « moment décisif », cette rare habilité à sentir l’action et à déclencher son appareil une fraction de seconde auparavant.

L’exposition Henri Cartier-Bresson: The Modern Century regroupera près de 300 photographies qui seront réunies selon différents thèmes et se poursuivra jusqu’au 28 juin 2010 au MoMA. Ce ne sera pas la première exposition de Henri Cartier-Bresson à ce renommé musée, alors que la première rétrospective de son travail sur les murs new-yorkais date de 1947. Cette même année, il avait fondé, avec entre autres Robert Capa, l’agence Magnum Photos, la toute première du genre dans le monde.

Henri Cartier-Bresson est décédé en 2004 à l’âge de 95 ans.

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Le Louvre expose l’art de Russie

Jusqu’au 24 mai prochain, le Musée du Louvre, à Paris, tient dans ses murs une exposition regroupant des centaines de pièces de l’art russe couvrant plus de 1 000 ans.

L’exposition Sainte Russie, l’art russe des origines à Pierre Le Grand retrace maintes époques de cet immense pays qui a vu passer bien des envahisseurs et des mouvements politiques qui ont, en quelque sorte, façonné le paysage artistique.

L’exposition commence à l’arrivée du christianisme en 988 dans la principauté Rus’ de Kiev, en passant par l’invasion des Mongols dont l’arrivée créa une rupture dans l’évolution de l’art chrétien. Plus tard, durant l’époque médiévale, le courant reviendra.

Sainte Russie, l’art russe des origines à Pierre Le Grand mettra à profit une collection d’icônes, de parchemins, de bijoux, d’objets liturgiques et d’artefacts provenant de découvertes archéologiques survenues sur le grand territoire russe.

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Liverpool rendra hommage à John Lennon cet automne

Le 9 octobre prochain, s’il n’était pas tombé sous les balles de Mark David Chapman le 8 décembre 1980, John Lennon aurait soufflé 70 bougies. Pour l’occasion, la ville de Liverpool qui l’a vu naître et grandir lancera le John Lennon Tribute Season, un festival John Lennon qui durera 2 mois.

Parmi les festivités annoncées, il y aura un concert hommage, intitulé Lennon Remembered, qui se tiendra dans l’Echo Arena, une salle de 10 600 sièges. Il y aura également une célébration de son anniversaire au mythique Cavern Club de Liverpool, une compétition internationale de poésie inspirée par Lennon, un festival de films, des lectures sur la vie du musicien et, à la Liverpool John Moores University, il y aura une exposition d’art visuel consacré à celui qui, avec Paul McCartney, a composé certains des airs de rock les plus célèbres.

Le John Lennon Tribute Season pourra également compter sur l’apport de son fils, Julian, et de sa première femme, Cynthia, qui monteront l’exposition White Feather: Spirit of Lennon, un regard sur ce que c’était de vivre au quotidien avec le chanteur.