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Les jeux vidéo à la rescousse des autistes

À la Steuart W. Weeler Elementary School, près de Washington, des enfants atteints de trouble du spectre autistique bénéficient de jeux vidéo en classe qui leur permettent de faire des choses qu’ils ne peuvent généralement pas faire.

Ces jeux aident les enfants à développer une meilleure coordination, à prendre conscience de leur corps ainsi qu’à coopérer entre eux.

L’un de ces jeux, bien connus de tous les enfants, autistes ou non, est la Kinect. En fait, les chercheurs, thérapeutes et enseignants spécialisés disent avoir vu des résultats prometteurs chez les enfants après avoir installé ce type de console dans leur classe.

Dans plusieurs cas, selon le docteur Dan Stachelski du Lakeside Center for Autism d’Issaquah, les enfants autistes interagissent plus facilement avec un avatar à l’écran qui imite leurs mouvements puisque le monde virtuel est plus prévisible et moins menaçant que la vraie vie.

« Pour les enfants autistes, il y a une certaine maladresse sociale et une incapacité à reconnaître les émotions et à réagir face à ces émotions et aux indices verbaux de la bonne façon », explique le professeur David Chesney de l’Université du Michigan.

Son groupe a créé Tickle Monster, un jeu exprès pour les autistes qui consiste à créer une créature et à apprendre de ses expressions faciales.

Rappelons que les spécialistes estiment qu’un enfant sur 88, âgé en moyenne de 8 ans, souffre d’un trouble du spectre autistique (TSA). Les statistiques auraient triplé depuis 2002.

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Les expressions faciales à l’état foetal

Des chercheurs viennent de démontrer que les expressions faciales datent d’avant même la naissance d’un bébé. On en lit le détail dans PloS ONE.

Pour tirer cette conclusion, on a observé des images 4D à la toute fin de la grossesse. Dans le cadre de l’étude ici présentée, les mêmes fœtus ont été suivis après qu’ils aient tous été reconnus comme étant en bonne santé à leur 20e semaine.

Ainsi, des expressions faciales comme rire et pleurer se remarqueraient avant la naissance. Qui plus est, elles deviendraient de plus en plus complexes à mesure que la grossesse avance, soit entre la 24e et la 36e semaine.

Par exemple, à la 24e semaine, les fœtus étaient capables de bouger un muscle de leur visage à la fois, étirant leurs lèvres ou ouvrant leur bouche. Puis, à la 35e semaine, ils pouvaient en combiner, rendant de cette façon des expressions complexes, et surtout reconnaissables.

C’est la première fois que l’on démontre une progression dans le développement des expressions faciales chez le fœtus dans le ventre de la mère, le préparant ainsi à sa vie après l’accouchement.