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Un 2e volcan islandais menace d’entrer en éruption

Selon un rapport publié hier (27 mai) par les experts de l’Institut pour la diminution des risques et du nombre des catastrophes qui fait partie de l’University College de Londres en Angleterre, un deuxième volcan en Islande pourrait très bien entrer en éruption et causer les mêmes torts au trafic aérien que l’a fait son prédécesseur, l’Eyjafjöll.

Si l’Eyjafjöll semble s’être calmé au point où les spécialistes volcaniques islandais avancent que sa phase éruptive serait peut-être terminée pour de bon, le volcan Katla présente des signes très probants d’une prochaine activité.

Si, pour les journalistes, le nom du nouveau volcan est plus facile à prononcer que l’Eyjafjöll, il serait par contre plus gros et plus puissant que ce dernier et pourrait émettre encore plus de cendres dans le ciel européen dans les semaines ou les mois à venir.

Les experts du rapport affirment qu’une éruption à court terme du Katla serait « une forte possibilité ». Selon eux, « il est très probable que les éruptions en Islande, modérées ou importantes, couplées à des conditions météo appropriées provoquent une répétition des perturbations récentes du transport aérien. »

La dernière éruption du Katla, situé dans le sud de l’Islande comme l’Eyjafjöll, tout juste à l’est de celui-ci, date de 1918. Il est considéré comme l’un des volcans les plus actifs et les plus destructeurs de l’Islande.

Pour ce qui est de l’Eyjafjöll, il aurait causé jusqu’ici pour 5 milliards de dollars de perte aux différentes compagnies aériennes.

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L’Eyjafjöll tousse encore

Au train où vont les choses, il ne serait pas surprenant de voir l’Eyjafjöll être nommé personnalité de l’année 2010 au sein des compagnies aériennes. Le volcan islandais, à force de cracher ses cendres dans le ciel européen, redéfinit presque à lui seul l’année touristique du vieux continent.

Déjà fragilisées par une crise économique qui les a frappées durement, plusieurs compagnies aériennes comme British Airways ou Ryanair, toutes deux situées au Royaume-Uni, doivent encaisser les humeurs imprévisibles d’un capricieux volcan situé à des milliers de kilomètres. Ce fut encore le cas hier et aujourd’hui, et ce, pour la 3e fois depuis la première éruption, le 14 avril dernier.

Depuis 14 h, heure locale en Europe, aujourd’hui (17 mai), la plupart des aéroports au sud de la grande île anglaise ont repris leur activité, mais le nord est toujours touché, avec notamment la fermeture maintenue pour l’Irlande du Nord et le Shetland au nord de l’Écosse.

Selon le géophysicien islandais Magnus Tumi Gudmundsson, plus de 250 millions de mètres cubes de téphra (le mélange de cendres et autres matières) ont été éjectés du volcan depuis le début. Cette éruption serait aussi la plus importante de l’Islande, un pays déjà propice à l’activité volcanique, depuis 1918. Le plus inquiétant pour l’industrie touristique européenne, c’est qu’il n’y a absolument aucune accalmie en vue.

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L’Eyjafjöll continue de visiter l’Europe et arrive au nord de l’Afrique

Malheureusement pour l’Europe, son plus grand touriste depuis un mois est un nuage de cendres volcaniques qui va et vient au gré des vents et perturbe allègrement le trafic aérien partout où il passe et s’installe.

Les dernières victimes de ses allées et venues sont l’Espagne, le Portugal et le Maroc, qui ont tous été contraints de fermer des aéroports devant l’insistance de leur imposant visiteur. Au Portugal, c’est l’aéroport de Faro, dans le sud du pays, qui a cloué au sol ses avions depuis hier (10 mai) à 22 h.

Si le Portugal est passablement épargné malgré tout, ce sont pas moins de 7 aéroports espagnols où les moteurs des avions ne grondent plus. L’Espagne voit principalement le sud de son territoire touché par l’Eyjafjöll, alors que trois de ses aéroports ont annulé temporairement leurs vols. Ce sont les aéroports de l’archipel des Canaries qui ont été le plus touchés, alors qu’à quatre d’entre eux, les avions n’ont pas vu d’action durant une partie de la journée.

Au Maroc, premier pays africain à devoir fermer certains de ses aéroports, ce sont jusqu’à 8 de ceux-ci qui, à un moment ou un autre, ont été obligés d’ordonner aux avions de rester au sol.

Maintenant, les vents changeants rendent nerveuse une partie de la France et de l’Italie où semble vouloir se diriger le nuage de cendres volcaniques de l’Eyjafjöll, qui a repris de la vigueur ces derniers jours.

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Le nuage de cendres du volcan Eyjafjöll s’assombrit de nouveau

Il y a quelques jours, quand l’Écosse et l’Irlande ont annoncé pour quelques heures la fermeture de leurs aéroports parce qu’ils étaient de nouveau affectés par le nuage de cendres du volcan islandais Eyjafjöll, l’Europe entière a retenu son souffle, pour finalement respirer un peu mieux après que les deux pays aient rouvert leur espace aérien.

Toutefois, il semblerait bien que ce répit soit de courte durée, le volcan n’ayant pas encore dit son dernier mot. Selon les géophysiciens islandais qui observent attentivement l’activité de l’Eyjafjöll, ce dernier est entré dans une nouvelle phase éruptive et il semble maintenant inévitable que cette dernière engendre des retombées considérables au niveau des cendres durant les prochains jours.

Ce regain risque ainsi de provoquer un nuage s’élevant jusqu’à 6 000 mètres d’altitude et tout dépendra alors de la direction que le vent voudra bien emprunter. On craint aussi que le nuage puisse s’élever jusqu’à 10 000 mètres si les nouvelles éruptions à l’intérieur du cratère gagnent encore en force.

D’ici là, l’Eurocontrol, responsable du trafic aérien en Europe, songe déjà à modifier certaines routes des vols transatlantiques afin de contourner le nuage en formation.

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L’Eyjafjöll refait des siennes en Europe

Juste au moment où l’Europe venait de rattraper tous les retards causés par l’annulation de 5 jours de vol il y a quelques semaines à cause de la fumée du volcan islandais Eyjafjöll, voilà que celui-ci a recommencé à souffler sa cendre sur le nord du Royaume-Uni, forçant l’annulation d’environ 200 vols en Irlande ce matin.

Le directeur général de l’aviation civile irlandaise, Eamon Brennan, a annoncé aujourd’hui (4 mai) à la radio et télévision nationales : « Nous faisons face à des vents qui nous donnent des densités de cendres que les réacteurs d’avion ne peuvent pas supporter ».

En Islande, les experts disent que le volcan est toujours en activité, mais que la densité des cendres a beaucoup diminué. Ils ajoutent que le nuage de ce matin est principalement dû à un court soubresaut de l’Eyjafjöll, mais qu’il est déjà redevenu plus calme de ce côté.

Lors de la première crise aérienne causée par le volcan islandais, à partir du 14 avril dernier, plus de 100 000 vols avaient été annulés et 8 millions de passagers avaient été bloqués dans le monde.

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Les avions de retour dans le ciel européen

Pour les gens qui ont été obligés de prolonger leur séjour en Europe depuis l’interdiction de voler dans le ciel et la fermeture des aéroports, la vie risque de bientôt reprendre son cours normal alors que prudemment, les autorités permettent aux avions de décoller à nouveau.

En France, on a établi des couloirs aériens afin de permettre un retour presque normal au fil de la journée. Une bonne nouvelle pour les nombreux Québécois qui attendaient de revenir au pays, tout comme à l’inverse, ceux qui étaient impatients de se rendre sur le Vieux Continent.

En Allemagne, l’espace aérien demeurera fermé jusqu’à 20 h ce soir et Lufthansa, le grand transporteur allemand, prévoit qu’environ 15 % de ses vols pourront décoller. La Finlande, elle, préfère garder ses aéroports fermés jusqu’à mercredi.

Au Royaume-Uni, le premier endroit à avoir fermé ses aéroports lors de l’arrivée progressive du nuage volcanique, il y a près d’une semaine, compte ouvrir lui aussi son espace aérien, en dessous de 6 000 mètres, à compter de 20 h ce soir.

Pour quelques jours encore, il est fortement recommandé de vérifier l’état de son vol et de ne pas présumer une reprise complète.

Pendant ce temps en France, la Société Nationale des Chemins de Fer (SNCF) fait des affaires d’or et compte ajouter 5 000 sièges en direction de l’Angleterre.