« La chanson ne reflète pas la réalité de Fermont. Ce n’est pas une ville fantôme, et je vais tout faire pour que ça ne le devienne jamais », expliquait la mairesse au Journal de Québec.
La chanson dont il est question, qui se retrouve sur le nouvel album du chanteur, Fabriquer l’Aube, se voulait un récital « d’amour » et non d’insultes. Comme tentait d’expliquer la relationniste de Vallières, Marie-Pier Létourneau, « la mention “villes fantômes” fait plutôt référence à Schefferville et à Murdochville, pas à Fermont ».
Il n’en demeure pas moins que les habitants, choqués, se sont empressés de mettre en ligne leur opinion sur la page Facebook de l’artiste.
Entre autres, David Poirier dit clairement qu’il n’achètera plus d’albums de Vallières. « Nous ne sommes pas des fantômes ni des piquets de clôtures! »
Pourtant, à l’origine, le chanteur souhaitait rendre hommage aux travailleurs qui doivent faire de gros sacrifices pour trouver de l’emploi… dont accepter de travailler à Fermont : « J’ai pris la job à Fermont, C’est tout ce qui me restait à faire ».
L’impression qu’il a laissée est très loin de l’objectif.