16 ans après avoir découvert le premier facteur de prédisposition de l’Alzheimer, des chercheurs français et britanniques viennent d’en identifier trois autres.
On connaissait déjà trois gènes de prédisposition génétique dans les cas héréditaires de la maladie. Toutefois, aucun facteur n’avait jusqu’ici pu être confirmé dans les autres cas, excepté l’allèle E4 du gène de l’apolipoprotéine E.
L’étude parue dans le magazine Nature Genetics mentionne que les Français ont découvert deux facteurs, soit l’apolipoprotéine J localisé sur le chromosome 8 et le gène CR1 sur le chromosome 1. Par contre, on ajoute que certaines personnes peuvent être porteuses de ces gènes et ne jamais développer la maladie.
Du côté britannique, on avait aussi identifié le même premier facteur, mais aussi un troisième, le gène PICALM, qui joue une fonction dans la communication entre les neurones.
Ces découvertes ouvrent donc de nouvelles voies dans le combat contre cette maladie qui touche 500 000 Canadiens.