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Effets des retards de croissance foetale

Les convulsions sont un problème de santé que vivent de nombreux enfants. Des chercheurs ont tenté de connaître les différentes sources de celles-ci, notamment durant la grossesse.

Selon leurs résultats parus dans Pediatrics, un retard de croissance fœtale est fortement lié à de plus grands risques de convulsions durant les deux premières années de vie de l’enfant.

Dans le cadre de l’étude, afin de déterminer quels sujets accusaient un retard de croissance, on a évalué diverses caractéristiques de la croissance fœtale à l’aide d’ultrasons. Parmi celles-ci, on trouve la circonférence de la tête et celle de l’abdomen, la longueur du fémur et l’estimation du poids fœtal.

Toutes ces données ont été recueillies durant le deuxième et le troisième trimestre de grossesse. Par la suite, on a évalué l’occurrence des convulsions chez les bébés entre leurs 12e et 24e mois. Au total, on comptait 3 372 bébés dans cette recherche.

En regard aux résultats obtenus, on souligne une fois de plus les impacts des facteurs génétiques et ceux liés à l’environnement durant la grossesse, car ils peuvent aussi influencer le développement des convulsions chez l’enfant.

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Asthme : gare aux facteurs moins visibles

Une étude du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center soutient l’hypothèse que la moisissure est reliée à l’asthme. Il semble que les enfants qui y sont exposés risquent trois fois plus de souffrir d’asthme à l’âge de sept ans.

Si cette exposition en bas âge, à la maison, semble influencer le développement de la maladie, les chercheurs soutiennent que les facteurs génétiques demeurent importants. Par exemple, un enfant dont les parents souffrent d’allergies ou d’asthme est plus à risque.
 
La recherche s’est donc étalée sur sept années et 36 types de moisissures ont été évalués. On comparait ensuite les effets sur la santé respiratoire des jeunes participants. Au total, 176 enfants faisaient partie de cette étude.
 
Les résultats complets de cette nouvelle recherche ont paru dernièrement dans Annals of Allergy, Asthma & Immunology.
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L’implication de la génétique dans les TDHA

D’après une étude de scientifiques de l’Université Cardiff, menée pas la Pr Anita Thapar et publiée dans The Lancet, un lien direct a été trouvé pour la première fois entre les troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDHA) et des différences dans le développement du cerveau des enfants.

Les chercheurs ont étudié les cas de 366 enfants hyperactifs en les comparant à 1 047 autres enfants qui n’avaient pas ce trouble. Ils ont découvert que de rares variations dans lesquelles de petits segments d’ADN sont doublés ou manquants étaient deux fois plus fréquentes chez les enfants avec des TDHA.

Il a aussi été constaté que ces segments touchés de l’ADN étaient les mêmes que ceux qui sont habituellement associés à l’autisme ou à la schizophrénie.

La Pr Thapar déclare : « On peut affirmer aujourd’hui que l’hyperactivité est une maladie génétique et que les cerveaux des enfants présentant ces symptômes se développent différemment des autres. »

Les scientifiques admettent que d’autres facteurs extérieurs, qui n’étaient pas pris en compte durant cette étude, ont aussi un rôle à jouer dans le développement des TDHA chez les enfants.