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Des facteurs périnataux et prénataux responsables de l’autisme

Medpagetoday.com rapporte les résultats d’une longue étude sur l’étiologie de l’autisme chez l’enfant. Bien que la recherche en soi ait essuyé un échec quant à l’identification du candidat type à l’autisme, 16 facteurs sur les 60 potentiellement responsables sont clairement ressortis lors des résultats.

Les 60 éléments néonataux et prénataux jugés probables ont été cumulés à la suite de la méta-analyse de plusieurs ouvrages de recherche effectués sur l’autisme. De ceux qui sont ressortis, aucun ne peut individuellement être considéré comme un facteur déterminant.

Hannah Gardener, spécialiste ayant participé à l’étude, déclare : « Bien que les évidences soient insuffisantes, la corrélation lors de la combinaison de certains de ces facteurs apporte des faits probants quant à l’augmentation du risque du développement de l’autisme ».

Parmi les 16 causes possibles retenues, on note la présentation anormale du fœtus, des complications du cordon ombilical, la naissance multiple, la détresse du fœtus, un traumatisme ou une blessure lors de la naissance et l’hémorragie de la mère, pour ne nommer que ceux-là.

Si ces éléments ne constituent pas une preuve suffisante individuellement, les spécialistes ont relevé des corrélations déterminantes : lors d’une césarienne, le fœtus se présente anormalement, subit une détresse et cela peut être dû à une naissance multiple. D’autre part, les malformations congénitales, un poids sous la moyenne, la présentation anormale et un faible résultat à l’APGAR sont aussi interreliés.

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On comprendrait mal l’obésité infantile

Selon une équipe de chercheurs de l’Université de l’Illinois, l’obésité infantile dépend de multiples facteurs, lesquels sont variés et parfois difficiles à cibler. La nouvelle approche qu’ils proposent pour ce problème a été publiée dans Child Development Perspectives.

En général, lorsqu’un enfant souffre d’obésité, on suggère plus d’exercices physiques et on leur demande de manger moins. Pourtant, quand on regarde plutôt pourquoi ces enfants mangent trop et ne bougent pas suffisamment, on réalise que les raisons sont nombreuses.
 
Les chercheurs ont relevé entre autres le temps d’écoute de la télévision, les effets de l’allaitement et même le quartier dans lequel vit l’enfant. Bien sûr, on a aussi pris en considération les prédispositions génétiques.
 
Ce dernier facteur, qui semblait pourtant être devenu un mythe au cours des dernières années, a encore toute son importance. On estime que 30 à 40 % de la population ont des marqueurs génétiques les prédisposant à de plus grands risques d’obésité.

On espère donc mieux comprendre ce problème de santé en l’abordant selon les aspects « cellule, enfant, clan (ou famille), communauté, pays et culture ».

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Les 10 facteurs de risques pour les AVC

La revue The Lancet publie les dix facteurs qui représentent 90 % des risques d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).
 
Ce sont les résultats obtenus après la vaste étude d’Interstroke effectuée dans 22 pays auprès de 6 000 personnes (3 000 ayant eu un AVC et 3 000 cas témoins) entre 2007 et 2010. 
 
Les facteurs sont :
 
La pression artérielle élevée (supérieure à 160/90 mmHg);
Le tabagisme;
L’obésité abdominale;
Le régime alimentaire;
La sédentarité;
Les lipides;
Le diabète;
La consommation d’alcool;
Le stress et la dépression;
Les troubles cardiaques.
 
80 % des AVC sont ischémiques, c’est-à-dire qu’un vaisseau se bloque dans le cerveau. Ces AVC sont liés à l’ensemble des facteurs.
 
Pour le reste, ce sont des AVC hémorragiques qui se produisent lorsqu’un vaisseau se rompt. C’est surtout l’hypertension, le tabagisme, l’obésité abdominale, le régime alimentaire et la consommation d’alcool qui y sont le plus associés.
 
L’hypertension représente à elle seule le tiers des risques de faire un AVC. Le tabagisme représente quant à lui une chance sur cinq.