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Un ordinateur aussi intelligent qu’un enfant?

Selon des scientifiques de l’Université de Californie Berkeley, ce ne sont pas nécessairement les ordinateurs qui rendent les enfants plus intelligents, mais plutôt l’inverse.

Les chercheurs croient qu’en exploitant les facultés cognitives de la matière grise des petits d’âge préscolaire et en les répliquant dans les ordinateurs, cela permettrait de rendre plus intelligents artificiellement les ordinateurs et de donner la chance à ces machines de penser comme des humains.

Il y aurait sûrement là une solution pour faire disparaître les difficultés et l’incertitude que l’ordinateur rencontre quotidiennement.

« Les jeunes enfants sont capables de résoudre les problèmes qui continuent de présenter un défi pour les ordinateurs, tels que l’apprentissage des langues et les relations causales », a déclaré Tom Griffiths, directeur du UC Berkeley’s Computational Cognitive Science Lab.

Plusieurs expériences avec des sucettes, des clignotants, des jouets musicaux et tournants et d’autres accessoires ont permis aux chercheurs de constater que de plus en plus de jeunes enfants sont aptes à faire des hypothèses, détecter des modèles statistiques, tirer des conclusions et s’adapter aux changements.

La programmation d’ordinateurs à l’image des facultés cognitives qu’ont les jeunes, selon une méthode de calculs et de statistiques appelée le Théorème de Bayes, et la poursuite des tests et des études avec des informaticiens et des philosophes dans un centre multidisciplinaire, dès ce printemps à l’Institut du campus, permettra d’approfondir cette recherche.

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Un cholestérol élevé peut faire perdre la mémoire

Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) en France ont découvert qu’un taux de cholestérol élevé et une pression sanguine trop haute pouvaient être liés au déclin des capacités cognitives, comme la mémoire et le raisonnement.
 
4 827 personnes ayant en moyenne 55 ans au début de l’étude ont été suivies pendant 10 ans. On a évalué leurs risques cardiovasculaires et elles ont passé des tests de facultés cognitives à différents moments.
 
Celles qui avaient le plus de risques cardiovasculaires au début ont obtenu de moins bons résultats pour leurs facultés cognitives. En fait, on estime que pour une hausse de 10 % de risques cardiovasculaires, il y a entre 3 et 7 % de perte de mémoire sur 10 ans.
 
On croit donc qu’en traitant l’hypertension, on pourrait offrir une protection supplémentaire aux différentes capacités cognitives.
 
« Ces résultats tendent à confirmer l’existence d’un lien entre les facteurs de risque cardiovasculaire et les troubles précoces de la cognition. La plupart des facteurs de risque cardiovasculaire affectent l’intégrité et le bon fonctionnement des vaisseaux sanguins, notamment ceux qui sont chargés d’irriguer le cerveau. Par conséquent, ce défaut d’irrigation de certaines parties de la masse cérébrale peut entraîner des lésions conduisant à un déficit cognitif, voire à une démence précoce », explique l’auteure principale de l’étude, Sara Kaffashian.