Catégories
Bébé et cie

Famille d’accueil : 1 enfant sur 3 ne peut pas réintégrer sa famille biologique

Medical News Today résume les informations issues d’une étude faite au Québec par Marie-Andrée Poirier et Sonia Helie de l’Université de Montréal.

Les données colligées proviennent des 16 centres de protection de la jeunesse de la province et remontent à 2008 et 2009. On rapporte que 33 % des enfants qui retournent dans leur famille après avoir été accueillis en famille d’accueil sont à nouveau maltraités et doivent réintégrer le système de la DPJ (protection de la jeunesse).

En tout, ce sont les cas de 4120 mineurs qui ont été analysés sur une période de 5 ans suivant la fermeture de leur dossier initial. La recherche visait à comprendre la raison pour laquelle les jeunes retournaient en famille d’accueil.

Malheureusement, même si le nouveau Plan de vie permanent établi dans la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) permet aux enfants de retrouver rapidement leur famille, chez les 3 à 5 ans, les aller-retour sont plus fréquents.

« Cela s’explique par leur vulnérabilité et les soins constants dont ils ont besoin », mentionnent les chercheuses. Elles croient d’ailleurs que les familles n’ont pas l’aide nécessaire de la part de la DPJ ou des intervenants, peut-être par manque de ressources.

Catégories
Uncategorized

Séparer les frères et soeurs en famille d’accueil nuit aux enfants

L’organisme Action for Children au Royaume-Uni a fait compiler les statistiques d’enfants séparés lors du placement dans d’autres familles.

En 2013 uniquement, sur 11 082 enfants en famille d’accueil, 3598 ont été séparés de leurs frères et sœurs. Cela représente le tiers de tous les enfants éloignés de leur famille.

Pis encore, un sondage mené par le Commissaire de l’enfance d’Angleterre, sur un échantillon de 6590 enfants, a fait ressortir que parmi eux, 62 % avaient aussi des frères et sœurs placés en famille d’accueil, et que dans ce groupe, 78 % étaient séparés.

Conserver les enfants d’une même famille lorsqu’ils sont séparés de leurs parents maintient leur sentiment d’appartenance. Or, au Royaume-Uni, on mène le placement des enfants comme une entreprise. Ils sont dispersés parmi les familles pour stabiliser l’économie selon les régions, et non selon les besoins des enfants, rapporte theconversation.com.

Pourtant, la charte des droits de l’enfant (1989) stipule que dès que c’est possible, on doit éviter de les séparer.

Catégories
Uncategorized

Antipsychotiques en hausse chez les jeunes en famille d’accueil

Les antipsychotiques ne sont pas nécessairement désignés pour le TDAH, et une étude a été réalisée en ce sens. Les groupes comparés étaient les jeunes souffrant de TDAH, les différents groupes d’âge, les gens admissibles au régime d’assurance médicament et la présence d’une famille d’accueil.

Les spécialistes ayant participé à l’étude sont Mehmet Burcu et Julie Zito de l’Université du Maryland, Aloysius Ibe de l’Université Morgan State et Daniel Safer de l’institut médical Johns Hopkins.

Au terme de la recherche, ils ont découvert que près du tiers des enfants de 2 à 17 ans ayant reçu le diagnostic du TDAH et vivant en famille d’accueil prenaient des antipsychotiques atypiques. Les plus souvent prescrits étaient la rispéridone, l’aripiprazole et la quétiapine.

Les experts sont alertés, puisque cette médication doit être donnée sous surveillance, être utilisée de façon sécuritaire et pendant une durée limitée. Son utilisation est en hausse dans les familles d’accueil.

Il est évident pour le Dr Harold S. Koplewicz qu’il y a « une tendance inacceptable au sein des spécialistes en psychiatrique infantile », et que cela doit cesser.

Les résultats ont été présentés dans la revue Child and Adolescent Psychopharmacology.

Catégories
Uncategorized

Antipsychotiques en hausse chez les jeunes en famille d’accueil

Les antipsychotiques ne sont pas nécessairement désignés pour le TDAH, et une étude a été réalisée en ce sens. Les groupes comparés étaient les jeunes souffrant de TDAH, les différents groupes d’âge, les gens admissibles au régime d’assurance médicament et la présence d’une famille d’accueil.

Les spécialistes ayant participé à l’étude sont Mehmet Burcu et Julie Zito de l’Université du Maryland, Aloysius Ibe de l’Université Morgan State et Daniel Safer de l’institut médical Johns Hopkins.

Au terme de la recherche, ils ont découvert que près du tiers des enfants de 2 à 17 ans ayant reçu le diagnostic du TDAH et vivant en famille d’accueil prenaient des antipsychotiques atypiques. Les plus souvent prescrits étaient la rispéridone, l’aripiprazole et la quétiapine.

Les experts sont alertés, puisque cette médication doit être donnée sous surveillance, être utilisée de façon sécuritaire et pendant une durée limitée. Son utilisation est en hausse dans les familles d’accueil.

Il est évident pour le Dr Harold S. Koplewicz qu’il y a « une tendance inacceptable au sein des spécialistes en psychiatrique infantile », et que cela doit cesser.

Les résultats ont été présentés dans la revue Child and Adolescent Psychopharmacology.

Catégories
Uncategorized

À quels enfants prescrit-on des antipsychotiques?

On lit sur Medscape les observations de chercheurs de l’University of Maryland quant à la prise d’antipsychotiques par les enfants. Il semble que ceux qui se trouvent au sein d’une famille d’accueil en prendraient plus souvent que les autres.

Les enfants qui sont soutenus par une aide gouvernementale recevraient eux aussi plus de prescriptions de ces médicaments.

On se questionne donc sur les pratiques actuelles quant à la prescription d’antipsychotiques au sein de cette population.

Les chercheurs ont pu faire ces constats après avoir passé en revue près de 17 000 prescriptions d’antipsychotiques attribuées à des enfants en 2003.

Plus du tiers des enfants qui vivaient dans une famille d’accueil avaient pris ces médicaments sous avis médical durant plus de 90 jours.