Une nouvelle étude ayant porté sur près de 3 000 enfants (1 235 familles) présuppose des répercussions familiales provenant de l’autisme, comme présenté dans l’American Journal of Psychiatric.
Il en est ressorti qu’environ un enfant sur cinq ayant un frère ou une soeur autiste présente, pour sa part, des troubles du langage ou de l’élocution.
Le docteur John Constantino, professeur de pédiatrie et de psychiatrie à l’École de médecine de l’Université Washington à Saint-Louis, a dirigé cette recherche.
Pour corroborer ses découvertes, il souligne que des études plus mineures avaient déjà abordé ce point. En effet, il a été démontré que des enfants faisant partie d’une famille au sein de laquelle l’autisme avait été diagnostiqué avaient un retard de langage.
De plus, même si ces enfants ne sont pas systématiquement atteints, ils ont 22 fois plus de chances de développer des troubles et des retards.
Plus d’un enfant autiste vivait au sein de 10,9 % des familles étudiées et 20 % d’entre elles avaient des enfants non diagnostiqués, mais qui avaient un retard de langage.
Il semble donc que les recherches vont tendre de plus en plus à découvrir un réel syndrome de l’autisme.