On recommande donc plutôt de viser les comportements des jeunes et de leur enseigner les bonnes habitudes alimentaires dès leur enfance.
Étiquette : fast food
Une récente étude tend à démonter qu’il existe un lien entre la quantité de chaînes de fast food et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Des chercheurs américains ont constaté que plus il y a ce type de restaurants dans le quartier d’un individu, plus l’incidence d’AVC augmente.
C’est dans l’État du Texas, où les restaurants rapides pullulent, que le risque d’AVC est 13 % plus élevé que dans les autres États.
L’auteur de cette étude, le Dr Lewis Morgenstern de l’Université du Michigan, suggère que d’autres recherches devront être menées afin d’analyser les conséquences de la présence de fast food dans des quartiers défavorisés où les gens manquent d’options saines.
Les restaurants s’adaptent
La Fondation des maladies du coeur accueille favorablement un rapport sur les gras trans publié par Santé Canada. Ce document fait état des progrès des chaînes de restauration rapide, qui retirent progressivement de leurs menus ces gras nocifs pour le coeur et les artères.
Pour Sally Brown, de la Fondation, la prochaine étape consiste à cibler les producteurs de margarine et de pâtisseries afin qu’ils trouvent des alternatives aux huiles hydrogénées utilisées fréquemment dans la fabrication de leurs produits.
Mme Brown va même jusqu’à accuser ces fabricants de manquer de volonté pour bannir les gras trans et cite le fameux beigne en exemple, car il contient une quantité astronomique de gras hydrogénés.
Malgré le fait que la malbouffe ait été bannie des écoles depuis le 1er janvier, il est toujours possible de se procurer de la friture et des boissons gazeuses dans les cafétérias, puisque les contrats ne sont pas encore renégociés avec les fournisseurs et les équipements n’ont pas tous été installés afin de rendre les cafétérias plus santé, rapporte Cyberpresse.ca.
C’est en septembre dernier que le premier ministre, Jean Charest, annonçait un virage santé et qu’il promettait la disparition de la malbouffe dans les écoles dès le mois de janvier.
Le quotidien Le Soleil a fait une tournée des commissions scolaires pour constater que la majorité des écoles n’arrivera pas à offrir un menu entièrement santé avant la prochaine rentrée scolaire.
Dans la plupart d’entre elles, on tente de diminuer l’offre de friture, et d’en augmenter les prix afin de décourager les étudiants d’en consommer, mais on ne la bannit pas totalement du menu. Il en est de même pour les boissons gazeuses ou sucrées, qui coûteront plus cher, mais qui ne disparaîtront pas avant la prochaine rentrée.
En attendant, les cafétérias tenteront d’offrir aux étudiants des produits santé qui sont tout de même attrayants.
Une étude réalisée par le groupe Synovate et commandée par la BBC dévoile la consommation de restauration rapide à l’échelle mondiale. Environ 9 000 sujets de 13 pays ont accepté de préciser ce qu’ils mangent quotidiennement ainsi que leurs perceptions sur les habitudes alimentaires.
Après le Royaume-Uni (45,2 %) et les États-Unis (44 %), le Canada est l’endroit où la population craque pour le hamburger et les frites. Près de 37 % de la population canadienne a avoué que les repas-minutes figurent à leur menu.
Ce sont les Français qui boudent le plus le fast-food avec un 18,7 % de la population qui en consomme.
Bien que la majorité des sujets observés soient conscients qu’une mauvaise alimentation peut avoir des conséquences sur la santé ou l’obésité, bien peu se disent prêts à renoncer à la malbouffe.
La nutritionniste Isabelle Huot mentionne : « Il y a une différence entre être conscient et passer à l’action. Les Canadiens ne sont pas prêts à délaisser les formules de restauration rapide. »
Voici le pourcentage des personnes qui affirment manger des repas rapides dans divers pays :
Royaume-Uni : 45,2 %
États-Unis : 44 %
Canada : 36,9 %
Australie : 31,5 %
France : 18,7 %