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Fertilité : jaune d’oeuf et huile de soja?

Ce mélange a permis à une femme britannique d’accoucher prématurément de jumeaux en avril dernier, après quatre traitements de fécondation in vitro infructueux, rapporte le Daily Mail.

Des professionnels de la santé lui ont administré un compte-gouttes avec la formule à base de jaune d’œuf et huile de soja, et elle était finalement enceinte au cinquième traitement de FIV.

« Un traitement par perfusion intralipide » à base de ces produits élevés en calories et en acides gras essentiels est généralement utilisé pour donner un coup de pouce nutritionnel aux patients postopératoires et aux bébés prématurés.

Il semblerait que le mélange a un effet stabilisant sur les membranes cellulaires, ce qui rend plus difficile pour les cellules tueuses d’attaquer le système immunitaire, expliquent des spécialistes.

Les médecins croient que pour rendre le rêve de la maternité plus accessible aux femmes qui ont des problèmes de fertilité, le mélange soja-œuf pourrait aider à surmonter le problème du système immunitaire dans lequel les cellules tueuses attaquent l’embryon fécondé.

Ce traitement pourrait donc aider les femmes ayant un système immunitaire trop actif, tout comme celles qui ont recours à la FIV, qui tentent de tomber naturellement enceintes ou qui font des fausses couches à répétition.

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Fécondation in vitro : les médicaments utilisés peuvent-ils causer la mort de la mère?

De plus en plus de preuves démontrent que la stimulation de la production d’ovules par le biais de forts médicaments peut provoquer des anomalies dans les embryons et nuire à la santé de la mère, rapporte le Daily Mail.

Par la prise de ces médicaments, la femme court un risque accru de développer un syndrome de l’hyperstimulation ovarienne (SHO), une maladie rare et potentiellement mortelle qui peut aussi causer de l’insuffisance rénale et de graves problèmes respiratoires.

Le SHO est désormais l’une des plus grandes causes de mortalité maternelle en Angleterre et au Pays de Galles. Entre 1991 et 2007, 30 000 cas de cette maladie ont été enregistrés au Royaume-Uni, affirmait Geeta Nargund, professeure et chef du département de procréation médicalement assistée de l’hôpital St George à Londres, lors d’une conférence annuelle à Copenhague.

Selon elle, le Royaume-Uni, comme bien d’autres endroits dans le monde où la technique de fécondation in vitro est « agressive », devrait s’inspirer de pays comme la Hollande, la France et la Belgique qui adoptent une technique plus « douce » consistant à utiliser des médicaments moins forts.

Cette méthode peut réduire légèrement les chances de tomber enceinte, mais elle est moins dangereuse pour la santé et permet de mieux récupérer après les traitements.

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La fécondation in vitro peut-elle nuire à la santé de bébé?

Est-ce la technique qui peut être remise en cause ou plutôt la possibilité que le spermatozoïde injecté contienne des anomalies?
 
Le professeur Olivennes s’est posé la question. « Il n’est pas exclu que le spermatozoïde injecté soit atteint d’anomalies génétiques non détectées qui seraient à l’origine de malformations, sans que la technique proprement dite soit en cause », cite Le Figaro.
 
Quoi qu’il en soit, une étude australienne parue dans le New England Journal of Medecine a démontré qu’avant qu’ils aient atteint l’âge de 5 ans, près de 10 % des enfants nés par fécondation avec micro-injection (ICSI) reçoivent un diagnostic pour malformation congénitale grave.
 
Pour le Dr Michael Davies, auteur de l’étude, il ne faut pas dramatiser la chose : « Si l’augmentation du risque est importante, ce dernier reste relativement faible dans l’absolu, car les malformations ont touché en fait 7,2 % des enfants nés par FIV et 5,8 % des enfants conçus naturellement ».
 
Pour arriver à ces conclusions, 6163 procréations artificielles obtenues selon 3 techniques différentes (la fécondation in vitro (FIV), la fécondation avec micro-injection (ICSI) et la stimulation ovarienne) ont été comparées à 308 974 grossesses classiques, entre 1986 et 2002.
 
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Don d’ovocytes : avoir un bébé asiatique coûte plus cher

Habituellement, chez nos voisins du sud, les couples qui ne peuvent pas avoir d’enfants naturellement et qui ont recours à la fécondation in vitro paient environ 6000 dollars pour avoir droit à un don d’ovocytes.
 
Toutefois, pour avoir accès aux ovocytes d’une femme asiatique, il semblerait qu’il faut tripler la mise et investir de 10 000 à 20 000 dollars pour rémunérer celle qui fera un don, écrit le Los Angeles Times.
 
D’où vient cet engouement pour les ovocytes asiatiques? Bien que les gens de l’Orient soient réputés pour leur grande intelligence, mais aussi pour leurs critères de beauté et ethnicité appréciés, ces éléments ne devraient « normalement » pas entrer en compte pour fixer le prix de l’ovocyte, mais les pratiques sont bien éloignées de ces principes, indique l’American Society for Reproductive Medicine.
 
Compte tenu de l’offre et la demande et du fait que les ovocytes asiatiques sont rares aux États-Unis, car les femmes asiatiques sont plus diplômées et mieux payées que la moyenne, donc moins susceptibles de chercher à vendre leurs ovocytes, le prix du don d’ovocytes est beaucoup plus cher.
 
L’article a été écrit en réponse au nombre croissant de couples asiatiques qui viennent aux États-Unis en 2012 dans le but d’avoir un enfant de leur race, dans le cadre de l’année du Dragon, considérée comme la plus chanceuse.
 
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La fécondation in vitro à l’origine de problèmes cardiaques infantiles?

Depuis environ 30 ans, les techniques de procréation assistée sont utilisées pour venir en aide aux couples infertiles, mais peu d’éléments avaient été observés concernant les problèmes de santé potentiels et à long terme pouvant être associés à la procédure.

Cette étude de l’Hôpital Universitaire de Berne en Suisse, parue dans le Journal of the American Heart Association, suggère que plusieurs enfants et adolescents en santé conçus par cette méthode ont montré un dysfonctionnement vasculaire systématique de la circulation pulmonaire.

Comparativement aux autres, ces enfants avaient une dilatation de l’artère brachiale plus faible en moyenne, une vitesse d’onde de pouls beaucoup plus rapide et une épaisseur moyenne de l’intima-média de la carotide plus grande.

Pour les chercheurs, qui ont fait passer des tests complets à 135 enfants, le fait que la pression systolique soit supérieure chez les enfants conçus avec la technologie de reproduction assistée est dû à un dysfonctionnement vasculaire pulmonaire, et non à un dysfonctionnement cardiaque.

De plus, les parents ne seraient pas à l’origine de ce problème, alors que ce serait plutôt la procédure médicale en soi.

« La manipulation de l’embryon, l’exposition à l’extérieur du corps ou l’exposition à des milieux riches de culture aux produits chimiques pourraient être ce qui cause des changements épigénétiques. Ceux-ci sont ensuite transmis à la descendance, qui les manifeste par différentes conséquences phénotypiques », avancent les spécialistes.

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De l’espoir pour les femmes qui ont de la difficulté à tomber enceintes

Selon une étude australienne publiée dans le journal Fertility and Sterility, près de la moitié des femmes qui ont dit avoir eu du mal à tomber enceinte pendant au moins un an ont fini par avoir un bébé, sans avoir recours à un traitement de fertilité.

En effet, 1400 femmes âgées de 28 à 36 ans, sur 7000 Australiennes qui ont répondu à un questionnaire, ont déclaré avoir eu de la difficulté à tomber enceintes. Sur ce nombre, 53 % ont réalisé leur rêve grâce à un traitement de fertilité, et 44 % ont redoublé de patience pour y arriver naturellement.

Parmi toutes, aucune différence majeure n’a été remarquée concernant la santé des bébés à la naissance (prématuré, mort-né, etc.).

En général, les spécialistes disent qu’il n’y a environ que 15 % des femmes qui ne réussiront pas à concevoir, mais après un an ou même deux d’essai, elles parviendront à leur but. Parmi le 15 %, seulement 3 à 5 % sont des cas de stérilité.

Les chercheurs disent être conscients de l’excitation, du désir et de l’empressement des femmes à vouloir devenir mère. Cependant, ils croient que les couples devraient être plus optimistes, patients et persévérants dans leur démarche de fécondation naturelle, et ce, surtout lorsque la femme a moins de 36 ans, qu’elle ovule régulièrement, que l’homme produit assez de sperme et que le couple a passé des tests médicaux qui se sont avérés normaux.

Les experts indiquent que les résultats pourraient être davantage précisés en examinant, dans de futures études, l’impact du changement de partenaire sexuel, du régime alimentaire et du mode de vie sur la fécondité.

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Fécondation in vitro : les femmes ne suivent pas les recommandations des médecins

Entre juin 2009 et mars 2010, un groupe de 118 femmes qui disaient avoir une vie beaucoup plus saine au moment de leurs traitements de fertilité par rapport aux cinq années précédentes ont rempli un sondage quotidien pendant leur cycle de 28 jours.

Il semblerait que malgré le coût dispendieux de cette intervention et le risque de déception accru, plusieurs prennent le tout à la légère.

Même si on leur avait dit de couper l’exercice pour éviter d’augmenter la taille des ovaires et l’inconfort, au moins neuf personnes sur dix ont répondu faire de l’exercice une fois par semaine.

Environ la moitié des femmes ont continué à boire de l’alcool et fumer la cigarette pendant leur cycle, et trois sur quatre ont continué à consommer des boissons contenant de la caféine. Une femme sur dix a pris un médicament à base d’herbes, même si les cliniques médicales déplorent la chose, ne sachant pas vraiment ce que ces derniers contiennent réellement.

Les chercheurs rappellent aux médecins d’être plus exigeants envers leurs patientes et de mieux les informer des conséquences.

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Fécondation in vitro : exigez deux embryons plutôt qu’un seul

Les femmes ont une meilleure chance de succès pour la FIV si elles ignorent les directives officielles de la Human Fertilisation and Embryology Authority, qui dit qu’il ne devrait pas y avoir plus d’un embryon implanté, en raison du risque de naissances multiples.

Il semblerait que la FIV utilisée pour un seul embryon a plus de chances de conduire à des naissances prématurées ou conduire à l’invalidité.

Les dernières recherches ont révélé que plus de 33 000 naissances FIV avaient été un succès, grâce à l’utilisation de deux embryons.

Cependant, choisir trois embryons serait la goutte qui fait déborder le vase. L’étude a démontré que ce nombre était lié à un risque accru de complications à la naissance.

Certaines cliniques de fertilité ont été accusées de risquer la santé des femmes par l’implantation d’embryons multiples pour accroître les chances d’une naissance.

Maintenant toutes les cliniques doivent avoir une stratégie de réduction des naissances multiples, mais il n’y a toujours pas de sanctions légales.

L’âge de la femme est également pris en considération dans le processus de sélection du nombre d’embryons.

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Une pilule pour tomber enceinte

On lit dans Reproductive Biomedicine qu’une multivitamine détiendrait le secret pour tomber enceinte. Les vitamines contenues dans ce supplément alimentaire stimuleraient la fertilité.

Entre autres, on croit que les vitamines A, C et E, ainsi que le zinc et le sélénium – qui sont tous très souvent manquants dans notre alimentation – joueraient un grand rôle dans la fertilité.
 
Chez des femmes qui subissaient une fécondation in vitro, 60 % de celles qui prenaient des suppléments alimentaires avaient réussi à tomber enceintes. Elles n’ont pas connu de fausse couche non plus durant leurs trois premiers mois de grossesse. Celles qui n’en prenaient pas ont vu seulement 25 % d’entre elles entamer une grossesse.
 
Pour les besoins de la présente étude, 56 femmes âgées de 18 à 40 qui tentaient de tomber enceintes depuis au moins un an ont pris ou non des multivitamines. La moitié d’entre elles devaient en prendre chaque jour, alors que l’autre prenait de l’acide folique (qui était aussi compris dans la multivitamine) sur une base quotidienne.
 
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Vaste étude sur la FIV

La fécondation in vitro comporterait certains risques pour la santé de la femme. On lit donc sur Medscape les résultats d’une vaste étude, OMEGA, qui a évalué les risques encourus par le médicament utilisé lors d’une FIV.

C’est que l’emploi de ce médicament propre aux traitements de fertilité pourrait augmenter les risques de cancer des ovaires chez la femme. On a donc suivi près de 20 000 femmes qui avaient subi au moins 1 cycle de fécondation in vitro de 1983 à 1985.
 
D’autre part, un groupe de contrôle a aussi été suivi; il était formé de 6000 femmes qui n’avaient pas reçu ce type de traitement de fertilité.
 
Par rapport aux taux observés dans la population en général, les femmes qui avaient reçu au moins une fois un traitement de FIV étaient exposées à de plus forts risques de cancer des ovaires. Une telle augmentation n’a pas pu être relevée au sein du groupe de contrôle.
 
Les chercheurs de cette étude concluent donc que les traitements de stimulation de la fertilité pourraient augmenter les risques de tumeurs (malignes) des ovaires. Une hausse a particulièrement été présente au cours de l’année qui suivait la FIV.