Les fécondations in vitro pourraient être plus efficaces si l’on augmentait l’expression de certains gènes. Des chercheurs du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center ont présenté leurs résultats sur ce sujet dans Developmental Cell.
Il semble que certains gènes du développement, dont on accroîtrait l’expression dans l’utérus, feraient en sorte que plus de FIV se concluraient en une grossesse.
À l’heure actuelle, le taux de grossesse à la suite d’une fécondation in vitro par injection d’embryon est plutôt faible, soit environ 30 %.
Précisément, ce serait les gènes Msx1 et Msx2 qui assureraient l’utérus d’être en phase réceptive, une condition nécessaire au succès de la FIV.
Expliquons au passage que ces gènes jouent un rôle essentiel dans la formation des organes au cours du développement fœtal.