Les femmes qui souhaitent tomber enceintes par fécondation in vitro (FIV) seront heureuses d’apprendre une nouvelle donnée quant au succès de cette procédure.
Des chercheurs américains viennent en effet de statuer qu’un utérus en bonne santé est plus important qu’un ovule en bon état pour qu’un bébé naisse avec un poids normal et à terme.
On a pu tirer cette nouvelle conclusion après avoir passé en revue trois ans de recherches scientifiques sur la fécondation in vitro. Ces dernières regroupaient 300 000 FIV ayant mené à plus de 70 000 naissances.
Les chercheurs ont comparé le poids à la naissance et le temps de gestation chez des bébés nés d’une procédure courante de FIV, d’une fécondation in vitro avec donneur d’ovule et d’une FIV avec mère porteuse.
Ainsi, tandis que la possibilité de réussir une grossesse est liée à la qualité de l’embryon, le poids à la naissance et le temps de gestation seraient dus à l’état de l’utérus.
De plus, l’influence sur le poids et la durée de gestation était plus apparente dans les cas de FIV courante, c’est-à-dire lorsque les patientes portaient un embryon créé avec leur propre ovule. Cette influence baissait quand l’ovule provenait d’un donneur et il baissait encore dans les cas de mère porteuse.
Il semble donc que l’utérus constitue un facteur déterminant. On a aussi pu conclure, dans le cadre de cette étude, que l’infertilité masculine n’influençait pas le poids à la naissance ni le temps de gestation.