Des scientifiques australiens ont mis au point une nouvelle technique pour relever les embryons en meilleure santé, nous apprend MailOnline.
Cette étape précédant l’implantation augmente les chances de grossesse menée à terme. Ce nouveau procédé peut mesurer la santé des embryons, et ce, par le taux de glucose aux quatrième et cinquième jours de fécondation.
Ainsi, il est possible de connaître le taux d’absorption de glucose par le foetus, ce qui indique qu’il se développe normalement. Le glucose est lié à la division et à la reproduction cellulaires.
En ce moment, seulement 29 % des femmes de moins de 35 ans mènent une grossesse à terme après avoir été fécondées par la méthode in vitro. Ce pourcentage tend à baisser si une femme est plus âgée.
L’équipe de recherche de l’Université de Melbourne a suivi le cas de 50 femmes ayant eu recours à la fécondation in vitro. Parmi elles, 32 sont tombées enceintes et 28 bébés sont nés.
Les bébés vivants sont justement ceux qui présentaient, à l’état de fœtus, le plus haut taux de glucose.
Toutefois, cette étude pourrait mener à la controverse, car ce procédé permettrait également de prédire le sexe du bébé avant l’implantation. En effet, les embryons femelles absorberaient plus de glucose.