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Des complications de grossesse liées à un type de fécondation in vitro

Selon une étude parue dans Obstetrics & Gynecology, les risques de prééclampsie sont de 17 % si les femmes portent un ovule déjà fécondé, contre 5 % si elles utilisent la méthode traditionnelle de fécondation in vitro.

Les complications de grossesse seraient donc plus grandes si l’on implante un ovule déjà fécondé au lieu de féconder un ovule de la patiente. Les risques d’accouchement prématuré seraient aussi plus élevés.

L’apparition de la prééclampsie serait de toute évidence en lien avec la réponse du système immunitaire lors de la reconnaissance de cellules étrangères.

Rappelons que la prééclampsie se reconnaît par une hausse de la pression artérielle et un plus haut taux de protéines dans l’urine.

D’autre part, cette affection de grossesse serait plus fréquente lorsque la future mère porte un embryon ayant été congelé.

Cette étude menée par un hôpital du Rhode Island, aux États-Unis, s’est étalée de 1998 à 2005. Elle a porté sur 77 femmes ayant porté des ovules préalablement fécondés, ensuite comparées à 81 femmes ayant suivi la méthode traditionnelle de fécondation in vitro.

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Un mécanisme qui favorise la fécondation

Des chercheurs ont découvert sur des souris un mécanisme naturel qui permet d’améliorer la procréation médicalement assistée (PMA) et donne ainsi aux couples infertiles de meilleures chances d’avoir un enfant.
 
Ce mécanisme cible et détruit les spermatozoïdes défectueux. Ainsi, les chances de fécondation avec un spermatozoïde inapproprié sont considérablement diminuées, ce qui augmente les réussites d’une bonne fécondation, rapporte Relay.
 
Lorsqu’ils arrivent dans les voies vaginales, les spermatozoïdes libèrent l’enzyme phospholipase A2 qui détruit la membrane entourant le noyau du spermatozoïde défectueux, le rendant donc infertile.
 
Maintenant, les chercheurs souhaitent se pencher sur une façon de traiter les spermatozoïdes défectueux afin de permettre à un plus grand nombre d’être dans la course à la fécondation et ainsi favoriser les chances de réussite.
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Percée dans le monde de la fécondation

Le Daily Telegraph nous apprend qu’une nouvelle technique arrive à réparer les ovules endommagés des femmes âgées en implantant des parties d’ovules de femmes plus jeunes, ce qui permettrait une grossesse.

Des chercheurs du St.Mother Hospital à Kitakyushu, au Japon, ont réussi à implanter un noyau d’ovule en santé dans le cytoplasme d’ovules de femmes âgées. Le cytoplasme est la couche externe du noyau qui est souvent anormale chez les femmes plus vieilles.

Avec des dons d’ovules de femmes plus jeunes, il serait donc possible de tout réparer. Les chercheurs ont réussi avec 31 ovules et 7 sont arrivés au stade d’embryons précoces.

Maintenant, si les scientifiques arrivent à transférer ces embryons fécondés chez des femmes plus âgées, il pourrait y avoir un important taux de réussite.

C’est la deuxième fois que l’on fait ce genre de découverte. L’été dernier en Oregon, aux États-Unis, une équipe avait utilisé cette technique avec des singes et avait obtenu de bons résultats.

Par contre, ce n’est pas demain la veille que cette technique sera proposée, car elle fait face à de nombreuses critiques. On s’inquiète du fait que cela puisse mener à des enfants hybrides ou génétiquement modifiés.

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Une recherche à partir de cellules souches

L’équipe du Dr Karim Nayernia a mis au point une technique à base de cellules souches embryonnaires qui permet de créer en laboratoire des spermatozoïdes.

Il suffit que les cellules souches porteuses des chromosomes XY aient terminé leur division cellulaire pour que les scientifiques soient capables de créer une cellule sexuelle fonctionnelle.

Malgré cette découverte, bien des membres de la communauté scientifique remettent en question les travaux du Dr Nayernia. « En tant que spécialiste du sperme avec 20 ans d’expérience, je ne suis pas convaincu, d’après les données présentées, que les cellules produites par le groupe du Dr Nayernia à partir de cellules souches embryonnaires peuvent être appelées précisément spermatozoïdes », a mentionné le Dr Allen Pacey de l’Université de Sheffield en Angleterre.

Tous les détails se retrouvent dans la revue médicale Stem Cells and Development.

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Volte-face des libéraux

Après s’être opposé au remboursement des traitements de procréation assistée par la Régie de l’assurance maladie pour les couples infertiles, le Parti libéral fait volte-face.

Cette annonce a suscité la grogne du chef de l’opposition, Mario Dumont, qui a décrit Jean Charest comme « un homme qui manque d’honneur ».

« Ça fait un an que Jean Charest bloque ça. Maintenant, il va essayer de devenir le héros d’un projet dont il a été le fossoyeur pendant 12 mois », a souligné M. Dumont, qui était pour le remboursement des traitements de fécondation in vitro visant à aider les couples incapables d’avoir des enfants de manière naturelle.

Si le premier ministre du Québec va de l’avant avec le remboursement de ces frais, il en coûtera 35 millions de dollars annuellement et on estime que 1 500 poupons naîtraient chaque année avec cette méthode.

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La fécondation in vitro remboursée?

Selon l’Association des couples infertiles du Québec (ACIQ), l’infertilité est une maladie, au même titre que le cancer. C’est pourquoi elle presse le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec de rembourser les fécondations in vitro aux couples qui utilisent cette méthode pour avoir des enfants.

La vice-présidente de l’ACIQ, Annie Dauphin, a confié au quotidien Le Soleil : « Même en 2008, les gens cachent le fait qu’ils sont infertiles. Ce n’est pas normal! » Selon elle, les couples aux prises avec l’infertilité s’isolent et vivent avec la honte.

Afin d’argumenter auprès du gouvernement québécois, l’organisme mentionne que la vasectomie et la ligature des trompes sont des chirurgies remboursées par l’assurance maladie et qu’il devrait en être de même pour la fécondation in vitro.

Autre argument pour convaincre Philippe Couillard : les coûts faramineux pour prendre soin des bébés prématurés. Comme les fécondations in vitro sont très dispendieuses, les couples n’hésitent pas à faire implanter jusqu’à trois embryons à la fois, ce qui complique drôlement la grossesse et augmente les risques de naissance prématurée.

Pour le moment, seul un crédit d’impôt de 30 % vient donner un coup de pouce aux couples infertiles.