Selon une étude parue dans Obstetrics & Gynecology, les risques de prééclampsie sont de 17 % si les femmes portent un ovule déjà fécondé, contre 5 % si elles utilisent la méthode traditionnelle de fécondation in vitro.
Les complications de grossesse seraient donc plus grandes si l’on implante un ovule déjà fécondé au lieu de féconder un ovule de la patiente. Les risques d’accouchement prématuré seraient aussi plus élevés.
L’apparition de la prééclampsie serait de toute évidence en lien avec la réponse du système immunitaire lors de la reconnaissance de cellules étrangères.
Rappelons que la prééclampsie se reconnaît par une hausse de la pression artérielle et un plus haut taux de protéines dans l’urine.
D’autre part, cette affection de grossesse serait plus fréquente lorsque la future mère porte un embryon ayant été congelé.
Cette étude menée par un hôpital du Rhode Island, aux États-Unis, s’est étalée de 1998 à 2005. Elle a porté sur 77 femmes ayant porté des ovules préalablement fécondés, ensuite comparées à 81 femmes ayant suivi la méthode traditionnelle de fécondation in vitro.