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La cause des femmes recevait une fois de plus une flèche en plein cœur la semaine dernière après que l’Université du Québec à Montréal ait pris la décision de poursuivre l’une de ses étudiantes en art pour 125 000$, simplement en raison de la publication de ses photos de finissante laissant quelque peu entrevoir sa poitrine.
Depuis cette annonce décevante très peu féministe, plusieurs femmes et hommes ont décidé de joindre leur voix à celle de l’étudiante en question, Hélène Boudreau, afin de dénoncer la situation et de lui manifester leur soutien et leur solidarité féminine. C’est en posant avec leur diplôme ou avec le logo de l’UQÀM que plusieurs internautes ont partagé des clichés osés accompagnés du mot-clic #papaUQÀM (pour dénoncer le paternalisme, le double standard et le sexisme dont fait preuve l’institution avec cette démarche judiciaire) ou #nuqam.
L’humoriste Arnaud Soly, ayant été élu découverte de l’année lors du dernier Gala Les Olivier, a tenu à défendre la cause en posant à son tour complètement nu avec un logo masquant son derrière.
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L’humoriste Renzel F. Dashington a également dévoilé son corps en ne cachant simplement que le nécessaire.
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Plusieurs femmes se sont aussi rendues directement devant les portes de l’UQÀM pour dénoncer la situation.
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En coulisses
Psst : Arnaud Soly était l’invité d’honneur de France Beaudoin à En direct de l’univers samedi dernier! L’humoriste a eu droit à une foule de surprises, dont une chanson improvisée par Eve Landry et Virginie Fortin.

Quelle place occupent les femmes dans le monde de l’art? Le Centre Pompidou ébauche une réponse à cette vaste question dans un MOOC intitulé Elles font l’art. Le musée parisien avait déjà abordé le sujet en 2009, lors de son exposition elles@centrepompidou, qui avait pour objectif de réunir des œuvres contemporaines réalisées exclusivement par des femmes artistes. Ce cours en cinq séquences dresse les portraits de créatrices du vingtième siècle et donne la parole à des historiennes de l’art. L’autrice de bandes dessinées Pénélope Bagieu, bien connue pour sa série Culottées, a même été invitée à illustrer les différentes parties. En plus d’être engagée et intéressante, la formation est aussi entièrement gratuite. Un vrai bon coup à ne pas manquer!

Où sont les femmes dans l’histoire de l’art?
L’introduction est consacrée à Linda Nochlin. Dans les années 1970, cette historienne publie un article intitulé « Why have there been no great women artists? » qui ouvrira une brèche dans un milieu jusqu’ici dominé par les hommes. Elle est considérée comme une pionnière, une sorte de première féministe de l’histoire de l’art. Dans une entrevue, elle met en lumière le fait que les femmes sont absentes des musées. Cela pouvait s’expliquer auparavant par le fait qu’elles n’étaient pas autorisées à se former aux Beaux-Arts. Elles pouvaient certes faire leurs classes pour pratiquer peinture ou sculpture en tant qu’amateur.trice.s mais les portes des écoles professionnelles leur sont très longtemps rester fermées. Aujourd’hui, elles y ont accès, et pourtant le problème perdure: très peu de leurs travaux sont exposés dans les institutions.
Une traversée du vingtième siècle : de 1910 à nos jours
La suite du cours est construite de façon chronologique afin de mieux rendre compte de l’évolution du mouvement féministe dans les arts, prenant comme modèles des artistes du monde entier. Les débuts de l’art au féminin sont étroitement liés à l’industrie de la mode et du design. Si les femmes ont le droit de créer, elles n’ont pas encore accès à ce statut d’artiste et sont « reléguées » au rang d’artisanes du quotidien, de l’utile. Les années passent et les voix s’élèvent plus fort. Les œuvres se veulent subversives. Les femmes n’hésitent pas utiliser leur corps comme matière première, pour dénoncer leur objectification. Elles se mettent en scène, se photographient, expérimentent et confrontent leurs collègues masculins sans détour.
Le musée de demain peut-il être féminin?
Parce que le MOOC du Centre Pompidou n’a pas simplement une vocation informative, il s’achève sur les perspectives d’avenir. Nombreux sont les combats qui restent à mener, les chemins à défricher. Depuis les années 1980, il ne s’agit plus seulement de féminité, mais c’est l’idée même du genre qu’on interroge. On questionne toutes les normes, la lutte qui appartenait aux femmes s’étend maintenant à de nombreuses autres minorités. Elles ont ouvert un débat qui ne cesse de s’enrichir, qui s’ouvre à d’autres communautés marginalisées. Le mouvement prend de l’ampleur et le moment est proche de réécrire l’histoire de l’art, d’en livrer une version actualisée, qui redonne à chacun.e sa juste place.
Envie de suivre le MOOC ? Facile : il suffit de vous rendre sur la plateforme FUN. Et si vous y prenez goût, le Centre Pompidou a promis de diffuser une suite au printemps : Elles font l’abstraction.

En ces temps un peu troublés, j’ai envie de vous partager mon coup de cœur musical du moment. Parce que la culture est mise à mal en cette période, alors qu’elle est indispensable à nos vies et nos rêves, et parce que j’aime tout particulièrement cet artiste.
Connaissez-vous Grand Corps Malade? C’est un artiste français qui a fait du slam sa marque de fabrique. C’est pour moi un roi de la rime bien trouvée, il a un bon flow, il n’est jamais insultant et il est toujours intelligent. Comme vous l’aurez deviné, j’aime beaucoup son travail. Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, réalise aussi des films, notamment Patient qui traite de son accident et de sa rééducation (je vous le conseille). Enfin, il aborde dans ses textes des thèmes universels comme l’amour, la différence ou encore la famille. Bref, c’est un artiste largement sous-coté, si vous voulez mon avis, et c’est pour cela que je suis très heureuse de vous parler de son nouvel album (bon okay la sortie date de septembre, disons que j’ai un petit retard, oups).
Avant de parler du nouvel opus, je vous donne quelques unes de mes tounes préférées si vous ne savez pas par où commencer; je vous suggère Midi 20 (sur son accident), Les voyages en train (sur les histoires d’amour), Ma tête, mon coeur et mes couilles (sur les hommes) ou encore Pocahontas (sur la famille et la nostalgie).
Abordons maintenant le sujet principal de cet article, l’album de duos Mesdames. Effectivement, GCM s’est entouré de plusieurs artistes féminines, bien installées dans le milieu artistique ou quasi-inconnues, et venant d’horizons artistiques divers. L’opus se veut un hommage à la femme, sous toutes ses facettes. Il parle des relations homme-femme, d’amour, des rencontres et de la vie tout simplement.
Chaque artiste apporte sa patte et sa marque, ce qui donne un album assez hétérogène. Contrairement aux autres albums de GCM entièrement en slam, ici il y a du chant, provenant des voix féminines. Elles font entendre leurs voix, toutes belles et différentes. Il faut aussi noter que les femmes ayant participé à l’album ne sont pas que des interprètes, elles ont aussi écrit et/ou composé certaines des chansons.
Certains diront que c’est un peu démago, mais le slameur a pris de l’avance et nous dit dans le premier morceau :
« Et pour ne pas être taxé de premier degré d’anthologie
Veuillez accepter Mesdames cette délicate démagogie »
L’artiste se dit également féministe, il a notamment abordé le sujet lors de la promotion de cet album :
Je ne vais pas vous présenter tous les morceaux de l’album, mais en voici trois que j’aime tout particulièrement.
Pendant 24h, en duo avec la chanteuse Suzane. La chanson parle d’un homme et d’une femme qui décident d’échanger leur corps pour une journée.
Un verre à la main en duo avec l’actrice Laura Smet. Le morceau parle d’une rencontre ratée et nous montre que le destin ne tient pas à grand–chose parfois. Je dois avouer que ça me rend un peu nostalgique des soirées dans les bars.
Chemins de traverse en duo avec les violonistes Julie et Camille Berthollet. J’aime beaucoup ce morceau, car il parle des chemins que nous empruntons dans la vie, notamment du côté professionnel. Mon parcours n’étant pas vraiment linéaire, je me suis retrouvée dans ces paroles.
Certain.e.s diront que nous n’avons pas besoin d’un homme pour mettre en avant des voix féminines. C’est vrai. Mais je pense qu’ici ce n’est pas que ça, les femmes ne sont pas juste là pour faire jolies, elles interprètent, elles écrivent et elles composent. C’est donc tout un travail et un savoir-faire qui est mis de avant dans cet album. Je finirai sur les paroles de l’une de ses chansons: « La femme est l’avenir de l’homme, écrivait le poète et bien, l’avenir s’est installé, et depuis belle lurette. »

Esther Calixte-Béa, mieux connue comme Queen Esie sur Instagram, a récemment fait la couverture du magazine Glamour UK. Leur dernière édition, qui avait pour but de célébrer la diversité corporelle, mettait en vedette 10 femmes inspirantes qui aident à faire changer les mentalités au quotidien, dont cette activiste d’ici, qui souhaite normaliser les poils.
L’activiste de 24 ans, qui est née en banlieue de Montréal, a longtemps été complexée par sa forte pilosité qui apparut lorsqu’elle était encore à l’école primaire. Après plusieurs années d’épilation et de camouflage, elle s’est demandé pourquoi elle menait ce combat sans fin contre son corps. Malheureusement, beaucoup de femmes sont élevées pensant que l’épilation est une norme esthétique et que nous devrions avoir honte de nos poils, mais est-ce aller contre nature? Eh bien, c’est exactement ce qu’elle s’est demandé.
Au début, montrer ses poils ne la rendait pas plus fière ou confortable, mais elle le faisait pour se libérer de ce fardeau qui l’empêchait d’être authentique. Elle le faisait aussi en espérant aider d’autres femmes qui se trouvaient dans la même situation. C’est après avoir entendu plusieurs témoignages provenant du monde entier qu’elle a réalisé l’impact qu’elle pouvait avoir et qu’elle a réellement commencé à s’accepter, voire s’aimer, comme elle est.
Queen Esie est également une artiste accomplie qui a un baccalauréat en peinture et dessin de l’Université Concordia. Sur son second compte Instagram, elle nous inclut dans son processus créatif et nous présente ses œuvres qui prônent, entre autres, le féminisme et la différence, quelle qu’elle soit. Elle aime aussi se mettre en scène dans des photographies qui normalisent le poil chez les femmes et qui mettent en valeur le corps.
Comme Esther Calixte-Béa, êtes-vous à l’aise de montrer vos poils en public?

J’ai récemment découvert le livre Ceci est mon sang d’Élise Thiébaut et cela m’a donné envie de vous proposer quelques-unes de mes lectures favorites portant sur le féminisme. En effet, au cours des dernières années, de nombreux ouvrages m’ont particulièrement marquée et ce que j’aime encore plus que de les consulter, c’est de les partager avec toutes les personnes qui veulent s’initier à ce type de lecture. Voici donc un bon début; soit 5 oeuvres à ajouter à votre propre bibliothèque féministe!
Ceci est mon sang d’Élise Thiébaut

Pour être honnête, on me l’a offert l’an dernier, mais la vie fait parfois que l’on met du temps à s’y mettre. Bref. Ceci est mon sang nous raconte de manière totalement décomplexée l’histoire des menstruations, ainsi que l’expérience de l’autrice par rapport à celles-ci.
J’aurai beaucoup aimé qu’on me parle plus librement de mes règles lorsque j’étais plus jeune, qu’on me parle des sensations, des douleurs, du flux ou encore de la texture. L’autrice aborde le sujet du point de vue de la science, de l’Histoire, de l’économie, elle y parle d’ailleurs des femmes de la préhistoire, des sorcières et finalement des femmes de notre époque.
Je me suis indignée parfois, j’ai ri aussi et j’ai surtout appris plein de choses. C’est un livre intéressant, qui permet d’aborder le sujet des règles sans tabou, car ça ne devrait pas en être un (allô! la moitié de l’humanité passe par là).
Culottées de Pénélope Bagieu

J’ai déjà évoqué les œuvres de l’autrice dans TPL auparavant, mais je vous en reparle, car pour moi, ses bandes dessinées sont des bijoux. Les Culottées c’est quoi? Eh bien, ce sont des portraits de femmes, toutes époques, toutes origines et tous âges confondus.
Les 2 volumes nous permettent de découvrir des personnalités féminines qui ont fait l’Histoire et qui sont malheureusement trop peu présentes (on pourrait même dire absentes) dans nos livres d’école. Certaines ont fait des découvertes scientifiques, d’autres ont pris les armes ou encore on fait valoir leurs droits et ceux de toutes les femmes.
C’est très beau et accessible, ça permet aux jeunes filles d’avoir de nouveaux modèles et aux garçons de s’ouvrir au monde. Bref, c’est génial! J’ai personnellement envie de l’offrir à tous les enfants de la Terre.
Persepolis de Marjane Satrapi

Vous avez peut-être vu le film d’animation Persepolis? Il est inspiré de la bande dessinée du même nom et de la même autrice. Cette bande dessinée raconte de manière autobiographique l’histoire de Marjane Satrapi, de son enfance en Iran à son adolescence en Autriche. On nous raconte également le régime totalitaire de son pays natal, mais aussi son amour pour Rocky, ses premiers émois amoureux et sa dépression.
Certaines parties sont dures, j’ai d’ailleurs versé plusieurs larmes, mais le parcours de cette femme est tout à fait inspirant. J’aime particulièrement les dessins qui sont en noir et blanc, c’est une œuvre qui est aussi belle que bonne. Je vous conseille également le film qui fait sans nul doute partie de mon Top 10.
Commando culotte de Mirion Malle

Commando culotte nous parle des minorités dans le monde médiatique (cinéma et télévision). À travers plusieurs exemples provenant de la culture populaire, tels que Game of Thrones, Six Feet Under, Legally Blonde et American Pie, l’autrice analyse les différentes représentations des minorités à l’écran (que ce soit les femmes, les homosexuels, les personnes racisées etc.).
Certains passent le test haut la main, alors que d’autres non, mais c’est intéressant d’aller plus en profondeur, de comprendre les mécanismes et de pointer du doigt les incohérences et les évolutions d’une panoplie d’œuvres audiovisuelles.
Une jeune femme en guerre de Maryse Rouy

Enfin, je souhaite terminer cette liste avec une saga québécoise dont j’ai déjà aussi parlé ici. Elle relate l’histoire de Lucie Bélanger, une jeune femme de 18 ans qui vit durant la Seconde Guerre mondiale. Elle fait partie d’une famille conservatrice, elle est promise à un soldat et participe à l’effort de guerre comme elle peut, mais sans grande conviction.
Cette saga en 4 tomes raconte le parcours initiatique et l’émancipation de Lucie, sa passion pour la photo, son parcours de journaliste dans un milieu d’hommes, ainsi que sa découverte du militantisme. Même s’il me paraissait léger au départ, ce livre est en fait assez profond. Il évoque de manière frontale certains sujets (sexisme, maladies, dépression) et j’ai personnellement beaucoup aimé suivre l’histoire de la femme inspirante que devient Lucie au fil des pages.
Quels autres livres devrais-je ajouter à ma petite bibliothèque féministe?
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Dans une entrevue accordée au magazine Marie Claire, le premier ministre canadien Justin Trudeau souligne comme il est important pour lui et sa femme Sophie Grégoire d’offrir un meilleur avenir à leur fille.
D’entrée de jeu, Justin Trudeau parle ouvertement de sa famille, de ses enfants.
« Chaque jour à la maison, j’ai l’opportunité, avec ma femme Sophie, d’encourager l’empathie, la compassion, l’estime de soi, et un profond sens de la justice à nos trois enfants. »
« En 2017, au Canada et ailleurs dans le monde, les filles et les femmes font face à la violence, la discrimination, les stéréotypes qui les limitent dans l’atteinte de leurs rêves », constate le premier ministre canadien, avant d’ajouter :
« Je peux et veux travailler tous les jours à changer ces iniquités. »
Devant ces belles paroles, Sophie Grégoire l’a questionné :
« C’est bien, mais comment vas-tu élever tes fils pour qu’ils soient de fervents défenseurs pour les filles et femmes aussi ? »
Pour Justin Trudeau, ses garçons doivent devenir des féministes :
« Nos gars ont le pouvoir et la responsabilité de changer notre culture du sexisme, et je veux que Xavier et Hadrien, lorsqu’ils seront plus âgés, comprennent cela parfaitement. »
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Avant de conclure : « C’est le monde dans lequel je veux vivre. C’est le monde dans lequel je veux que mes enfants vivent. En élevant nos enfants comme des féministes, c’est reconnaitre que tous ont un rôle à jouer dans la construction de notre futur. Ils ont le pouvoir de modifier le monde pour le rendre meilleur. »
Une nouvelle? : scoop@buminteractif.com
Emma Watson persiste et signe.
L’ancienne superstar de la saga Harry Potter est devenue l’une des leaders internationales en matière de féminisme, et personne ne la fera reculer.
En entrevue pour Esquire, dont elle est d’ailleurs la vedette ce mois-ci en compagnie de Tom Hanks, Emma Watson affirme qu’elle se fout qu’on la traite de « diva » et estime que le combat pour l’égalité de la femme ne fait que commencer.
« Ça aura malheureusement pris un piratage, le piratage de Sony, pour que Jennifer (Lawrence) parle des préjudices vécus par elle, Amy Adams, et les femmes en général. Nous ne sommes pas supposées parler d’argent, parce qu’on va se faire traiter de diva ou de difficile. Parfait, traitez-moi de diva ou de feminazi, cela ne va pas m’arrêter dans ma démarche pour faire en sorte que les bonnes choses se produisent », lance une Emma Watson convaincue.
L’actrice explique également qu’elle trouve beaucoup de fierté dans le fait d’apparaître sur la couverture d’Esquire en compagnie de Tom Hanks, qui l’appuie dans ses propos, rappelant combien la star de Bridge of Spies a contribué à l’évolution de la société avec plusieurs films aux sujets tabous ou épineux et par sa candeur lorsqu’il accorde des entrevues.
Ces propos ont été publiés en marge de la Journée internationale de la femme, qui se tenait hier.
Sur le plan professionnel, Emma Watson sera de The Circle et Beauty and the Beast, en 2016 et 2017.
Emma Watson abonnée à un site explicite
L’actrice Emma Watson, que l’on a notamment connue dans le cadre de la série de films Harry Potter, n’est plus une gamine.
La preuve : elle a confirmé en entrevue avec Gloria Steinem s’être abonnée à un site web montrant explicitement comment atteindre l’orgasme féminin de façon optimale, rapporte Us Weekly.
Le site en question, OMGYES.com, demande à ses visiteurs un paiement de 59$ US (39$ US actuellement, pour un temps limité).
En échange, les usagers reçoivent l’accès à 12 épisodes de la série vidéo, 50 courts clips explicatifs et 11 clips interactifs où l’utilisatrice touche des organes virtuels sur son téléphone ou sa tablette, comme si elle se masturbait réellement.
«J’aurais dû m’abonner plus tôt ! Je vous le conseille vraiment. C’est un abonnement un peu cher, mais ça en vaut la peine», a révélé Watson à propos du site qui propose des techniques compilées auprès de quelques milliers de femmes, de 18 à 95 ans.
Emma Watson a récemment confirmé vouloir prendre un an loin du jeu afin de remettre de l’ordre dans sa vie et se concentrer sur deux éléments clés de sa vie, soit le développement personnel et le féminisme.
Photo : BANG/BIG
Kristen Stewart rejoint Emma Watson dans la catégorie des jeunes femmes ouvertement féministes, alors que l’actrice urge les jeunes femmes à s’exprimer davantage.
La star de Twilight se dit frustrée de l’attitude de certaines homologues de son âge, qui semblent trop préoccupées par les conséquences de leurs paroles pour s’exprimer sur l’égalité des sexes.
« J’ai l’impression que plusieurs filles de mon âge sont moins enclines à dire : « Oh, bien sûr que je suis une féministe, et bien sûr que je crois à l’égalité entre les hommes et les femmes. », parce qu’il y a des implications qui viennent avec le mot « féministe » qui semblent trop agressif pour certaines », explique une Kristen Stewart convaincue au magazine Wonderland.
Kristen Stewart croit également que le débat de la place des femmes au cinéma s’inscrit dans une tendance de « féminisme inversé » à la mode ces temps-ci.
La jeune femme de 24 ans qui se voulait timide et réservée semble prendre de plus en plus de place, une bonne chose considérant l’image négative véhiculée par certaines star de son âge.
Kristen Stewart sera en vedette dans Equals, Anesthesia, et American Ultra, en 2015.