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L’hypertension durant la grossesse

Il semble que l’hypertension artérielle touche de plus en plus de futures mamans. Par exemple, selon des données du CFLHTA, qui publie le guide Femmes et hypertension artérielle : une liaison à risque, la proportion de femmes enceintes qui en souffrent a considérablement augmenté depuis quelques années.

Dans les années 1990, il s’agissait d’une condition assez rare. On estime qu’aujourd’hui, 10 % des femmes enceintes font de l’hypertension artérielle. Il s’agit d’une donnée assez inquiétante, lorsqu’on pense que 25,5 % des femmes qui en souffrent vivent des complications de grossesse.

C’est beaucoup plus que chez les femmes qui ont une pression normale : 17,6 % de celles-ci connaîtront des complications durant leur grossesse.

Les cas d’hypertension reliée à la grossesse ne doivent pas non plus être pris à la légère. On apprend que l’hypertension gravidique – qui apparaît lors d’une grossesse et disparaît ensuite – augmente considérablement les risques futurs d’hypertension artérielle.

Préconiser une alimentation pauvre en sel, éviter le tabac et faire de l’exercice physique sont des façons de diminuer les risques de faire de l’hypertension artérielle.

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Le stress de grossesse rend-il malade?

On lit sur Medscape les résultats d’une étude ayant porté sur le stress durant la grossesse. On a voulu comprendre s’il pouvait augmenter les risques de développement d’une maladie chez l’enfant à naître.

Plus de 60 000 mères ont participé à cette étude. Toutes les naissances avaient mené à un enfant vivant. Le stress maternel durant la grossesse était évalué selon deux aspects, soit le stress commun et le stress émotionnel.

Les chercheurs ont par la suite tenté d’établir des corrélations avec des maladies étant apparues chez les enfants. Celles-ci étaient regroupées en 16 catégories. L’âge moyen, pour faire l’évaluation finale, a été calculé à 6,2 ans (de 3,6 à 8,9 ans).

Il s’est avéré que le stress commun, soit celui relié aux événements de la vie, était fortement relié à l’augmentation des risques de maladies infantiles qui prenaient source durant la période périnatale.

Par exemple, les risques étaient plus élevés quant aux malformations, aux troubles mentaux, aux maladies oculaires, auditives, respiratoires et digestives.

Quant au stress émotionnel, il a été associé à un risque accru d’une maladie périnatale, mais aussi à une baisse des risques d’une maladie du système endocrinien, des yeux et de la circulation.

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Grossesse : les sortes de café à éviter

La santé du bébé pourrait être compromise si une femme boit certaines sortes de café durant sa grossesse. Des chercheurs de la Glasgow University émettent une mise en garde sur les chaînes de café, nous apprend Mail Online.

C’est que le café que l’on retrouve dans ces endroits serait trop fort. Après avoir analysé 20 échantillons de café expresso, on a remarqué des variations majeures entre les différentes teneurs en caféine. Le café le plus fort l’était six fois plus que le plus faible.
 
Par exemple, l’un de ces cafés expressos contenait 50 % plus de caféine que la limite jugée sécuritaire pour une femme enceinte pour une journée complète. On recommande de ne pas dépasser la limite de 200 mg de caféine par jour durant la grossesse.
 
Cette limite correspond à 4 cafés contenant chacun 50 mg de caféine. Dans la présente étude, seul le café Starbucks respectait cette limite. Quatre cafés expressos ciblés en contenaient donc 200 mg, et le plus fort en avait 300 mg.
 
Les dangers potentiels d’une trop grande consommation de café durant la grossesse sont nombreux. Entre autres, on croit que cela pourrait être relié à des malformations, des naissances prématurées et des fausses couches.
 
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Les problèmes de poids liés à la grossesse

Une étude réalisée à l’Université de Montréal et publiée dans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine démontre les causes à effet de la santé de la femme enceinte sur celle de son futur bébé.

2000 cas d’enfants nés au Québec entre 1997 et 1998 ont ainsi été analysés. Les résultats de cette analyse démontrent que l’on peut assez clairement identifier quels seront les enfants qui souffriront dans le futur d’embonpoint ou d’obésité.

Les recherches ont permis de définir quelques dénominateurs communs à ces cas. La mère souffrait elle aussi d’un surplus de poids durant sa grossesse et fumait la cigarette. Dans de nombreux cas, dès l’âge de huit ans, les enfants de ces femmes étaient déjà en surpoids.

Pour les chercheurs, ce résultat démontre sans aucun doute qu’il faut poursuivre la sensibilisation auprès des femmes enceintes afin qu’elles adoptent un style de vie adapté à leur nouvelle condition.

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L’hypertension cause la dépression

Des chercheurs viennent d’établir un lien entre l’hypertension et la dépression. Une femme qui a fait de l’hypertension avant sa grossesse serait plus à risque d’avoir des symptômes dépressifs qu’une autre en ayant souffert à partir du moment de sa grossesse.

Selon les résultats parus dans General Hospital Psychiatry, une femme enceinte présentant une hypertension préexistante se retrouve avec 55 à 65 % plus de risques de vivre une dépression ou devoir prendre des antidépresseurs. Aucun lien n’a pu être établi entre l’hypertension de grossesse et la dépression.

Afin de tirer ces conclusions, on a suivi 2398 femmes qui faisaient l’objet de soins prénataux dans un hôpital universitaire, de janvier 2004 à janvier 2009.

On recommande donc que les femmes qui ont un historique d’hypertension soient dépistées quant à leurs éventuels symptômes dépressifs.

Rappelons que la dépression prénatale est associée, entre autres, à de plus hauts risques de naissance prématurée et à un faible poids de naissance.

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Défis des femmes enceintes à faible revenu

Une femme devra faire face à de nombreux défis durant sa grossesse si elle a un faible revenu. On lit sur Mail Online que près de trois quarts des femmes enceintes vivant avec un tel revenu n’ont pas accès à des cours prénataux.

Selon un sondage, 44 % des femmes enceintes qui ont un revenu moindre de 15 000 livres ne s’étaient pas vues offrir un cours prénatal par leur sage-femme. Toutefois, lorsque l’idée leur a été suggérée, 29 % seulement n’ont pu y participer. On rappelle que ce type de cours peut être payé par certains organismes.

Chez les nouvelles mamans à faible revenu, 26 % n’ont pas été dirigées vers un cours prénatal, alors que ce taux chute à 9 % chez celles qui ont un revenu supérieur à 40 000 livres.

Un cours prénatal couvre des sujets importants, dont le travail en lui-même, l’allaitement et les soins à prodiguer au nouveau-né.

Le présent sondage a finalement révélé que le tiers des femmes jugeaient ne pas avoir suffisamment rencontré leur sage-femme durant leur grossesse.

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L’acide folique influe sur le comportement

On lit sur Medical News Today que des experts soutiennent un nouvel avantage possible à la prise d’acide folique durant la grossesse. Il semble que ce nutriment aurait un effet sur le comportement de l’enfant à naître.

Nous savions déjà que l’acide folique jouait un rôle majeur quant à la prévention des anomalies de la moelle épinière (le spina-bifida, par exemple). On avance désormais qu’il pourrait aider à prévenir les problèmes de comportement chez les tout-petits.

L’absence d’acide folique en début de grossesse serait même liée au développement de problèmes affectifs ou d’un comportement d’autorejet lorsque le bébé a 18 mois, mentionne-t-on.

Ces résultats proviennent de projets d’études ayant porté sur la nutrition de la femme enceinte et ses répercussions sur les capacités intellectuelles de l’enfant.

Il semblerait que d’autres nutriments – acides gras oméga 3, vitamine B, fer, entre autres – ont aussi un effet sur les capacités mentales de l’enfant à long terme.

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Les risques d’autisme liés à la grossesse

On lit dans Translational Psychiatry que la variation d’un gène ferait en sorte que certaines femmes enceintes seraient plus enclines que d’autres à mettre au monde un enfant atteint d’autisme.

Une variation du gène en question ferait en sorte que certaines femmes produiraient des anticorps dirigés contre le cerveau du fœtus pendant la grossesse. Leur bébé serait donc plus à risque de recevoir un diagnostic d’autisme après sa naissance.

Il y aurait un mécanisme génétique majeur, en ce qui concerne ce trouble du développement neurologique. On envisage donc un test génétique pour les femmes à risque.

On soutient entre autres, dans cette étude, que l’autisme proviendrait – dans certains cas – des trop grands déploiements de l’immunité maternelle.

C’est la première fois que l’on arrive à prouver l’existence d’un facteur génétique et ses effets dans le développement de l’autisme.

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Des antidépresseurs entraîneraient l’autisme

À la suite d’expérimentations effectuées sur des rats, des scientifiques soutiennent qu’un antidépresseur, l’ISRS, augmenterait significativement les risques d’autisme s’il est pris durant la grossesse, lit-on dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

L’ISRS est un inhibiteur qui cible directement la sérotonine, laquelle est aussi appelée « l’hormone du bonheur ». Des nouveau-nés (ici, des rats) qui en avaient reçu durant la grossesse présentaient des anomalies au cerveau et un comportement typique de l’autisme.

Dans le cadre de cette étude, les sujets étaient nés à un stade précoce, et ils correspondaient à des bébés humains qui entamaient le troisième trimestre de grossesse. Rappelons qu’un bébé est exposé aux médicaments que prend sa mère par le placenta.

Un lien serait donc envisageable entre la prise d’antidépresseurs et l’autisme. Selon les chercheurs, cela ne pourrait toutefois pas expliquer en totalité l’augmentation des cas d’autisme, car il s’agit d’un trouble qui touche un éventail de problèmes de communication.

Malgré tout, on pointe du doigt ce médicament quant à l’explosion connue du nombre de cas d’enfants atteints d’autisme.

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Les secrets du cerveau de la future maman

Une très intéressante étude parue dans Neuron nous explique de façon scientifique pour quelle raison une femme enceinte se retrouve avec un odorat plus fin et une ouïe plus performante.

La future maman perçoit les odeurs et les sons différemment en raison de modifications de la fonction cérébrale. Les nouvelles capacités de la femme sont liées à des changements neuronaux, ce qui permettra entre autres à la mère de mieux comprendre les appels de détresse de ses petits.

On en connaît encore très peu sur ce fascinant sujet, même si l’on sait que certains changements au cerveau sont directement liés à la grossesse. On commence à peine à comprendre l’impact de ces changements sur les capacités sensorielles ainsi que sur certains comportements de la femme enceinte.

En se basant sur des animaux (des chiens, des souris), des chercheurs ont analysé si le cortex auditif primaire pouvait représenter la région particulière à l’intégration des sons et des odeurs. Rappelons que le cortex auditif primaire est impliqué dans la reconnaissance des sons, notamment.

Leurs résultats suggèrent que la grossesse est liée à une forme encore jusqu’ici non identifiée de processus multisensoriel se déroulant dans le cortex auditif. Devenir maman rendrait donc la femme attentionnée envers ses petits, biologiquement parlant.