Catégories
Uncategorized

Les risques liés à l’obésité et la grossesse

Une recherche, publiée dans la revue scientifique Journal of the American Medical Association, mentionne que le risque de certaines malformations congénitales, comme la myélodysraphie qui touche la colonne vertébrale, augmente lorsque la mère est obèse.

« Chez les femmes qui étaient obèses au début de leur grossesse, cette analyse montre pour le foetus une augmentation significative du risque de malformation du tube neural (près de deux fois) et d’anomalie de développement de la colonne vertébrale, une myélodysraphie plus spécifiquement, avec plus d’un doublement des risques », ont fait savoir les chercheurs oeuvrant pour l’Université Newcastle en Grande-Bretagne.

En mesurant l’indice de masse corporelle chez les futures mères, les scientifiques ont observé que le risque de malformation cardiaque ou du tube neural se situait à 0,61 pour 1 000 naissances chez les femmes obèses, comparativement à 0,47 pour les mères ayant un poids santé.

Catégories
Uncategorized

Comment prédire un accouchement naturel

La recherche menée par le Dr Emmanuel Bujold, de la Faculté de médecine de l’Université Laval, amène une lueur d’espoir pour les femmes ayant déjà subi une césarienne qui souhaitent accoucher par voie naturelle.

Afin d’évaluer le risque associé à un accouchement vaginal, M. Bujold et ses collègues ont mesuré, chez 236 femmes, l’épaisseur de la paroi d’une partie de l’utérus, le segment utérin inférieur, entre la 35e et la 38e semaine de grossesse grâce à une simple échographie.

Les chercheurs ont constaté que le risque de complications augmentait lorsque l’épaisseur de la paroi utérine était inférieure à 2,3 mm ou lorsque la technique utilisée pour refermer l’utérus après la césarienne ne faisait appel qu’à une seule couche de muscles. Lorsque ces deux facteurs étaient présents, la future mère était 22 fois plus susceptible de complications dues à une naissance par voie vaginale.

Catégories
Uncategorized

Un test sanguin pour détecter la dépression post-partum

En mesurant le taux d’une hormone, la corticolibérine, contenue dans le placenta lors de la grossesse, des chercheurs seraient en mesure d’évaluer si la femme enceinte souffrira par la suite de dépression post-partum.

« Si l’on est capable de prévoir à l’avance le niveau de risque de la dépression post-partum, alors on peut intervenir auprès de ces femmes bien avant que les premiers symptômes n’apparaissent », a mentionné la psychologue Ilona S. Yim, de l’Université de la Californie à Irvine.

Lors de ses travaux, la chercheuse a trouvé un taux élevé de corticolibérine dès la 25e semaine de gestation chez les participantes qui ont souffert du syndrome du troisième jour.

Toutefois, le test a une fiabilité de 75 %.

Catégories
Uncategorized

Vers un accouchement plus naturel

Cinq associations canadiennes de la santé, dont la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOCG), recommandent à leurs membres les accouchements normaux qui impliquent le moins d’interventions médicales possible.

Alors que les naissances par césarienne au Canada ont atteint un record avec 26 % des accouchements, plusieurs spécialistes des naissances remettent en question cette chirurgie qui comporte un certain risque.

Dès le mois de mars, la SOGC va faire connaître à ses membres les nouvelles directives lorsque le foetus se présente par le siège, ce qui éviterait sans doute une césarienne à bien des femmes enceintes dont le poupon ne se présente pas par la tête.

Selon le Dr André Lalonde, vice-président de la SOCG, il faut aussi faire de la prévention auprès des futures mères afin de bien les informer sur ce que représente une césarienne.

Catégories
Uncategorized

Le commissaire à la santé et au bien-être du Québec tranche

Un article publié dans le quotidien La Presse nous apprend que M. Robert Salois, commissaire à la santé et au bien-être du Québec, recommande le test de dépistage gratuit du syndrome de Down chez toutes les Québécoises enceintes.

En ce moment, il faut débourser pour subir une échographie de clarté nucale combinée à une prise de sang. L’amniocentèse est offerte gratuitement pour les femmes enceintes considérées à risque.

La décision de M. Salois est toutefois nuancée alors qu’il souhaite que les médecins aient le consentement « libre et éclairé » des parents avant que le test soit effectué. « On devra parler des risques, mais aussi de comment vivre avec un enfant trisomique et aussi parler de ce que les personnes trisomiques peuvent apporter à la société », a mentionné la commissaire adjointe à l’éthique, Guylaine de Langavant.

Catégories
Uncategorized

Un nouveau programme à l’Hôpital Saint-François-d’Assise

Les femmes accouchant à l’Hôpital Saint-François-d’Assise pourront désormais s’inscrire à la Banque publique de sang de cordon afin d’en faire le don après la naissance de leur enfant.

C’est l’organisme Héma-Québec qui se charge ensuite d’analyser le sang prélevé afin de s’assurer de sa qualité et de trouver un donneur compatible.

Longtemps considéré comme un déchet biomédical, le sang du cordon ombilical regorge de cellules souches, productrices de globules blancs, de globules rouges et de plaquettes, qui peuvent être utilisées afin de traiter des maladies comme la leucémie et l’anémie.

Cette participation du centre hospitalier en fait le 7e partenaire de ce projet au sein de la province.