Au royaume des études, en voici une qui sort de l’ordinaire et du cadre général de la santé mentale, mais qui touche un sujet si important aux yeux de tous (ou presque) : l’amour et la séduction.
Plus précisément, l’étude dont il est question est en lien avec le speed-dating, cette méthode moderne de rencontre qui place plusieurs candidats en face de vous, les uns après les autres, dans un très court laps de temps.
Or, il semble que ce phénomène permette de mieux comprendre de quelle manière les gens se font une idée d’autrui, souvent basée sur le physique et sur la première impression. C’est du moins ce qu’ont voulu observer les chercheurs de l’étude, rapporte www.nlm.nih.gov.
Et ils ont réussi à distinguer deux zones clés du cerveau qui s’affairent lorsqu’on est en processus de décision et de jugement, en l’occurrence ici stimulées par deux facteurs : l’apparence physique et la compatibilité.
Le Dr John O’Doherty, coauteur de l’étude, est très heureux de ces percées en matière d’analyse du cerveau.
« Les psychologues savent depuis un bon moment que les gens forment souvent des jugements rapidement, avec très peu de détails ou d’informations. Malgré tout, très peu de choses sont connues à propos de la façon dont ce processus fonctionne physiquement et concrètement, et surtout de quels impacts ce genre de comportement peut avoir sur nos interactions sociales et ses conséquences », conclut O’Doherty.