Selon une récente étude du Simmons College à Boston, l’alimentation serait liée au cancer colorectal chez la femme. Le taux de C-peptide, une protéine qui augmente le risque de ce type de cancer, serait associée à une alimentation en particulier, lit-on sur ScienceDaily.
Par exemple, les risques de cancer colorectal, chez la femme, seraient accrus si elle consomme beaucoup de viande rouge, de poisson à chair rouge et de boissons gazeuses. À l’inverse, une faible consommation de grains entiers, de produits laitiers et de café augmenterait le taux de peptide-C.
On explique que cette étude donne une explication de plus quant à la relation entre l’alimentation et le risque de cancer colorectal, ainsi que ses mécanismes. Il semble que ce type de cancer en soit un sensible à l’insuline.
L’étude en question s’est étendue sur 22 ans. Des femmes devaient fournir un suivi, à l’aide d’un questionnaire, sur leur alimentation. Le questionnaire comprenait 130 aliments; les participantes devaient indiquer le nombre de fois qu’elles en mangeaient ou buvaient.
Les femmes qui suivaient le modèle alimentaire expliqué plus haut se sont avérées, une vingtaine d’années plus tard, avec des risques de cancer colorectal 35 % plus élevés. Aussi, ces risques étaient plus marqués chez les femmes en surpoids que chez celles qui étaient minces – les gens inactifs et avec un excès de poids semblent plus influencés par l’alimentation.
La peur de l’accouchement peut représenter un réel problème dans la vie d’une femme. Il semble que certaines en ont si peur qu’elles évitent de tomber enceintes même si elles souhaitent avoir des enfants, ou elles interrompent leur grossesse par avortement.
Plusieurs éléments de l’accouchement entrent en ligne de compte dans cette peur irraisonnable. Une telle panique peut mener, lors de la naissance, à un plus long travail, à un recours poussé au soulagement de la douleur. Les femmes courent aussi plus de risques d’avoir une césarienne.
Une peur immodérée de l’accouchement peut aussi constituer une phobie, la tokophobie. À ce niveau, la phobie est du même ordre que celles des araignées, de l’avion, etc.
Souhaitant trouver une réponse et des solutions, des chercheurs d’Oslo mènent maintenant la plus vaste étude sur le sujet jusqu’ici, nous apprend Medical News Today. Environ 4000 mères y participent.
On espère ainsi mieux accompagner les mères qui vivent avec une telle peur, et mieux traiter celle-ci. Les chercheurs affirment que la plupart des femmes sont soignées comme si elles avaient une phobie de type habituel, mais on fait souvent fausse route. Ils soutiennent qu’il est tout à fait normal d’avoir peur de donner la vie. De nombreuses femmes qui ont peur de l’accouchement fonctionnent bien en termes de santé mentale.
Des articles sur cette étude ont commencé à être publiés, et plusieurs autres sont aussi attendus. Ajoutons en terminant qu’à Oslo, 20 % des césariennes sont dues à la peur de l’accouchement.
On lit dans Social Science and Medicine que le moment de l’accouchement serait en partie décidé par les femmes. En effet, des chercheurs de la Yale School of Public Health ont remarqué certaines tangentes après avoir analysé des données de naissance sur une période de 11 ans.
Il semble que les femmes seraient moins portées à accoucher à l’Halloween, mais que cette tendance s’inverserait durant la période de la Saint-Valentin. Une explication serait l’influence de nos croyances culturelles : la première fête est reliée au glauque et à la mort, tandis que la seconde est celle de l’amour.
À l’Halloween, par exemple, les naissances spontanées avaient diminué de 5,3 %, alors que les accouchements par césarienne avaient augmenté de 16,9 %. Ce rapport s’est retrouvé inversé lors de la Saint-Valentin : 3,6 % plus de naissances spontanées, et 12,1 % plus de césariennes.
C’est la première fois qu’une corrélation est établie entre le nombre de naissances et le type de fête qui est célébrée durant une période donnée.
Une FIV entraîne de sérieux risques
Il semble, selon plusieurs études, qu’une femme aurait 40 % plus de risques d’avoir des complications de grossesse si elle tombe enceinte par fécondation in vitro. Certaines seraient plus fréquentes que d’autres.
Par exemple, comme l’indique The Telegraph, une femme ayant subi une FIV serait plus encline à faire de la prééclampsie. Cette complication de grossesse consiste en une haute pression sanguine, causant des problèmes de santé, voire la mort.
La croissance de l’embryon en laboratoire pourrait faire en sorte que le développement du placenta ne se ferait pas normalement, ce qui engendrerait des complications par la suite.
Une autre possibilité serait que les femmes qui optent pour une FIV sont plus âgées et ont d’autres problèmes de santé sous-jacents. Il semble que si l’on a de la difficulté à tomber enceinte, on serait aussi susceptible d’avoir plus de difficulté à maintenir sa grossesse.
La prééclampsie est finalement une complication de grossesse assez courante. Elle tend à survenir lors d’une première grossesse; elle cause la mort de femmes et surtout de bébés, chaque année.
Pourquoi neuf mois de grossesse?
On lit dans Nature Genetics une découverte scientifique qui changera assurément notre façon de voir la grossesse humaine : elle serait due à un virus.
Des chercheurs de la Yale University auraient en effet expliqué de quelle façon une bactérie aurait atteint nos ancêtres, il y a une centaine de millions d’années, ce qui a fait en sorte que les femmes sont en mesure de porter un bébé durant neuf mois.
Le virus en question aurait en fait été digéré par l’organisme humain, et il en est venu à faire partie de notre ADN. Il se serait incrusté en raison d’une infection. Ce virus aurait fonctionné d’une manière semblable à celle des parasites intestinaux.
Certains aspects de la grossesse pourraient ainsi être expliqués, en abordant cette thèse du virus. Entre autres, les bouleversements hormonaux en proviendraient, comme les chevilles enflées.
Cependant, cette découverte ne peut pas tout expliquer de la grossesse, en ce qui a trait au développement du placenta, par exemple.