Si l’on connaît les répercussions du syndrome du bébé secoué, tels les dommages au cerveau, le profil des coupables est toutefois peu documenté.
C’est dans ce but que des chercheurs de trois hôpitaux américains ont tenté d’évaluer les différences entre les femmes et les hommes qui commettent ces sévices. Pour ce faire, on s’est basé sur les données recueillies sur des cas survenus entre 1998 et 2008.
Pour les 34 cas étudiés (17 de chaque sexe), on avait accès aux conséquences judiciaires encourues ainsi qu’au profil de ces personnes ayant secoué un bébé.
De plus, on a pu prendre connaissance des dommages au cerveau et à la rétine, entre autres, vécus par les bébés en cause. L’âge moyen des victimes était de 9,4 mois.
Après analyse, il en est ressorti qu’il y avait une différence marquée entre les hommes et les femmes quant aux coupables. Les hommes étaient plus jeunes et ils étaient plus portés à se confesser de leur crime. De plus, leurs victimes avaient subi de plus graves dommages à leur santé.
D’autres recherches sur le sujet pourraient suivre, mais jusqu’ici, on peut déjà établir un certain profil des coupables du syndrome du bébé secoué. Les résultats détaillés de la présente étude ont été publiés dans Pediatrics.