Étiquette : femme
Riez! Vous êtes en FIV!
Selon une surprenante étude venant de l’Israël, une femme aurait plus de chances de mener sa grossesse à terme si elle a été divertie tout de suite après son insémination.
L’auteure de l’étude, Shevach Friedler, a tiré cette conclusion après que son équipe ait suivi 219 femmes.
Celles qui ont été diverties par un clown médical immédiatement après le transfert d’embryon ont eu deux fois plus de chances de tomber enceintes.
Évidemment, d’autres études sont maintenant nécessaires pour soutenir cette nouvelle hypothèse, rappelle madame Friedler.
On attend donc que des recherches similaires soient réalisées pour démontrer clairement le lien entre le rire et le succès de la grossesse à la suite d’une FIV.
Moins de bébés chez les diplômées
Plus une femme atteint un niveau d’études élevé, moins elle aurait d’enfants. C’est une corrélation à laquelle est arrivé l’Institut national d’études démographiques en France.
La cause serait-elle qu’il est difficile de conjuguer carrière et famille? On remarque du moins que cette dernière est fondée plus tard si la femme est diplômée.
En effet, si les femmes ont leur 1er enfant en moyenne à 25 ans, ce nombre grimpe à 30 si elles font des études supérieures.
Quant au taux de fécondité, il a été de 1,8 chez les diplômées en 2008, contre 2,5 chez les autres femmes.
On a finalement remarqué que si en 2000, 34 % des enfants étaient nés d’une maman ayant fait des études supérieures, ce taux avait grimpé à 43 % en 2008.
On peut lire le détail de ces statistiques dans L’Express et le 20 minutes.
Un enfant courrait plus de risques de vivre avec l’autisme s’il naît peu de temps après son frère ou sa sœur.
C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’Université Columbia à New York, apprenons-nous dans Pediatrics.
Parmi les 600 000 paires d’enfants de même famille de l’étude en question, ceux qui étaient nés à moins de 36 mois d’intervalle avaient un taux de risque de la maladie beaucoup plus élevé.
De plus, on a relevé un taux d’enfants autismes de 37,9 % chez ceux nés à moins de 12 mois d’intervalle.
Parmi les familles où les grossesses avaient eu lieu entre 3 à 11 mois d’intervalle, on a relevé des taux d’apparition de la maladie autour de 2 %. Si elles se passaient entre 24 et 35 mois, le taux se retrouvait autour de 1 %.
On ne saurait pour l’instant expliquer ce lien. Les chercheurs de l’étude soulignent finalement que tous les facteurs pouvant influer n’ont peut-être pas été pris en compte.
Chez les femmes apprenant un diagnostic d’épilepsie chez leur enfant de 24 mois et moins, de 30 à 38 % souffriraient ensuite de dépression.
Or, on apprend dans Epilepsia que cet état de santé de la mère affecte grandement la qualité de vie de l’enfant.
Toutefois, les répercussions dépendent de l’entourage familial et des ressources d’aide dont elle dispose.
L’apparition de la dépression est commune chez les mères apprenant que leur enfant est épileptique. Une maladie chronique ou grave représente un très haut facteur de stress chez le parent.
Ce constat provient d’un récent sondage de l’Université de l’ouest de l’Ontario réalisé auprès de 339 femmes. Ces dernières avaient toutes un enfant faisant partie de la Health-related Quality of Life of Children with Epilepsy Study (HERQULES).
L’incidence de la dépression serait donc de 30 % si le diagnostic survient à 6 mois, de 32 % à 12 mois et de 30 % à 24 mois. À la base, 38 % des mères concernées sont à risque.
Selon Le Figaro, la Medicines and Healthcare products Regulatory Agency (MHRA) a fait connaître cette semaine des données concernant l’implant contraceptif.
Ce moyen de contraception semble comporter de nombreux aspects négatifs. Premièrement, de 1999 à 2010, près de 600 femmes le portant sont tombées enceintes, et ce, au Royaume-Uni seulement.
Encouragé par l’Organisation mondiale de la santé à l’époque, le gouvernement britannique avait incité les femmes à adopter cette méthode.
Outre les grossesses-surprises que l’implant a engendrées, on a relevé 2 888 cas de réactions indésirables.
L’implant utilisé jusqu’ici, l’Implanon, a donc été changé pour le Nexplanon par son fabricant. L’arrivée de ce nouveau produit est attendue sous peu en Europe et ailleurs dans le monde.
Après avoir suivi 75 000 femmes enceintes, des chercheurs ont démontré que le stress augmentait la taille du placenta.
L’étude en question, dirigée par la Faculté de psychologie de Bâle, en Suisse, a été publiée dernièrement dans le magazine PloS One.
Dans le cadre de celle-ci, on a pu constater que le placenta était plus gros et plus lourd à la naissance de l’enfant chez les femmes vivant le plus grand stress.
Parmi les éléments stressants relevés, on compte ceux reliés au milieu de travail et à la vie familiale.
Il semble que ce développement accru du placenta proviendrait d’un besoin de protection du bébé. Il protégerait le fœtus des effets néfastes du stress.
D’autre part, les chercheurs ont remarqué que des facteurs comme la peur et la dépression n’ont aucune incidence sur la grosseur du placenta.
On ignore encore si la taille du placenta a une influence sur la santé du bébé.
Il demeure aujourd’hui incertain de prendre un médicament ou un autre durant la grossesse, car on ignore souvent les risques encourus pour le bébé.
Des membres du Children’s Hospital Boston Informatics Program (CHIP) aux États-Unis ont donc élaboré une charte sur le sujet.
Pour ce faire, ces chercheurs ont détaillé 619 médicaments reconnus pour avoir un haut facteur de risque pour le fœtus. On savait aussi quelles protéines et quels gènes ceux-ci pourraient influencer.
Le CHIP a donc pu démontrer que les médicaments influant sur les gènes associés aux malformations congénitales étaient les plus dangereux.
Bien que des recherches subséquentes soient nécessaires à la mise au point de cette charte, on peut déjà en lire les détails dans le Reproductive Toxicology.
Les chercheurs soulignent finalement que les femmes enceintes ne doivent pas omettre de prendre des médicaments qui leur sont nécessaires.