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Les raisons derrière les nausées matinales

Selon une recherche publiée dans l’édition de juillet du magazine scientifique American Naturalist, les nausées et vomissements dont souffrent certaines femmes enceintes ont pour but de protéger l’embryon.

Ce dernier est beaucoup plus fragile aux toxines et microorganismes contenus dans la nourriture lors du premier trimestre de grossesse, moment où les nausées sont plus fréquentes.

Les futures mères sont particulièrement sensibles aux odeurs de viande ou de légumes, qui provoquent souvent des hauts le coeur. Or, il se trouve que ces aliments sont aussi ceux qui contiennent le plus de parasites ou de poisons pouvant être nocifs pour leur enfant.

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Création d’une nouvelle banque publique de sang de cordon ombilical

Le Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) et Héma-Québec ont annoncé hier (16 juin) la création d’une banque de sang provenant du cordon ombilical, prélevé après la naissance du bébé, une fois que le cordon est coupé.

Les futures mères peuvent s’inscrire à cette banque.

Autrefois considéré comme un déchet biologique, le sang contenu dans le cordon ombilical est désormais utilisé, entre autres, afin de contrer un mauvais fonctionnement des cellules souches de la moelle osseuse responsables de la fabrication des globules rouges, globules blancs et plaquettes.

« Non seulement il s’agit d’un geste de solidarité important, mais cela permet d’améliorer les traitements offerts aux enfants souffrant principalement de leucémie et de certaines formes d’anémie. Pour plusieurs de ces patients, il s’agit du seul traitement susceptible de leur sauver la vie. De plus, ce prélèvement est moins invasif que dans le cas du don de moelle osseuse et il est sécuritaire tant pour la mère que pour l’enfant », a souligné le chef du département d’obstétrique et de gynécologie du CHUQ, le Dr Normand Brassard.

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Trop d’attente avant le traitement du cancer du sein

Lors de la 5e conférence mondiale sur le cancer du sein qui se tenait à Winnipeg, le Réseau canadien sur le cancer du sein a dévoilé les résultats d’une récente enquête : plusieurs patientes souffrant du cancer du sein doivent attendre avant d’avoir accès aux traitements.

Le regroupement d’organismes déplore que les autorités de la santé n’aient pas de normes d’attente en ce qui concerne la chirurgie ou la chimiothérapie. En matière de radiothérapie, seulement la moitié des provinces affichent des temps d’attente qui égalent ou surpassent la norme nationale de quatre semaines.

Pire encore, dans certaines provinces, le temps d’attente n’est pas compilé par les autorités.

Pour la présidente du Réseau canadien sur le cancer du sein, Mme Diana Ermel, les temps d’attente pour obtenir un traitement du cancer du sein et l’accès aux médicaments doivent demeurer au premier plan des préoccupations.

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Le poids avant le taux de cholestérol

Selon un sondage mené par Léger Marketing pour le compte de la Fédération des femmes médecins du Canada (FFMC), 5 % des femmes de plus de 40 ans interrogées ont affirmé qu’elles se préoccupaient de leur taux de cholestérol. Ironiquement, 46 % d’entre elles avouent plutôt se soucier des kilos en trop.

Une femme sur dix connaissait son taux de mauvais cholestérol, tandis que 64 % se souvenaient encore de leur poids lorsqu’elles fréquentaient l’école secondaire.

« L’enquête révèle que les Canadiennes reconnaissent l’importance de maintenir un faible taux de cholestérol, mais que nombre d’entre elles négligent de le faire mesurer régulièrement. Pour prévenir les maladies du coeur, il faut d’abord bien connaître ses facteurs de risque, y compris son taux de cholestérol », a souligné la Dre Sofia Shames, résidente en cardiologie et membre de la FFMC.

Cette tendance à sous-estimer le lien entre le taux de cholestérol et les maladies cardiovasculaires inquiète beaucoup la Dre Shames, qui conclut : « L’enquête montre bien que les Canadiennes doivent commencer à se sentir personnellement interpellées par la maladie cardiaque. »

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Un QI plus élevé grâce au poisson ?

Une recherche publiée récemment dans l’American Journal of Epidemiology annonce que des bambins âgés de trois ans ont obtenu des résultats supérieurs à des tests d’intelligence lorsque leur mère a craqué pour les poissons lors de sa grossesse.

Les chercheurs apportent toutefois un bémol à ces résultats puisque le mercure contenu dans plusieurs produits de la mer semble avoir eu l’effet inverse. Les enfants exposés à cette substance lorsqu’ils étaient dans le ventre de leur mère ont moins bien performé à ces mêmes tests.

Pour la Dre Emily Oken et ses collègues de l’école de médecine de l’Université Harvard, les femmes enceintes ne doivent toutefois pas s’abstenir de consommer du poisson lors de la grossesse en raison du mercure puisque les effets des oméga-3 sur le développement du cerveau sont notables.

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L’ostéoporose, rarement diagnostiquée chez les femmes

Dans le cadre d’un colloque organisé à Barcelone, une recherche québécoise portant sur l’ostéoporose dévoile que 80 % des cas de fractures rapportés chez les femmes de 50 ans et plus étaient directement liés à l’ostéoporose et que 80 % d’entre elles n’ont jamais été traitées pour cette maladie.

Cette ignorance des femmes ne les rend que plus vulnérables aux fractures, d’après les chercheurs.

Selon le Dr Jacques Brown, chef du Service de rhumatologie du CHUQ et coauteur de l’étude, ces données risquent de changer la façon de traiter l’ostéoporose chez les professionnels de la santé : « L’importance de connaître l’historique des fractures chez les patientes est primordiale pour le diagnostic et le traitement de l’ostéoporose. Les tests de densité minérale osseuse ne suffisent pas. Il faut analyser l’historique des fractures, car il représente un important facteur de risque de fracture. C’est une étape essentielle dans le processus du diagnostic et, la plupart du temps, on la néglige. »

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L’allaitement diminue le risque de cancer

Selon la Dre Hazel B. Nichols et son équipe de l’Université du Wisconsin aux États-Unis, les femmes qui ont été allaitées par leur mère dans leur enfance voient leur risque de souffrir d’un cancer du sein, une fois adultes, chuter de 17 %, comparativement à celles qui n’ont pas été allaitées.

Par contre, ce phénomène n’a pas été observé parmi les participantes qui étaient les aînées de leur famille. Les chercheurs avancent l’hypothèse que le rang familial sert à prédire le taux de contaminations environnementales dans le lait maternel.

La Dre Nichols suggère que d’autres études sur le sujet soient menées afin de prouver que l’allaitement maternel réduit le risque de cancer du sein.

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Le timbre antitabac a peu d’impact sur la prématurité

Une recherche menée par la Dre Anick Bérard, titulaire de la chaire Médicament, grossesse et allaitement et chercheuse au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, démontre que les femmes enceintes qui souhaitent cesser de fumer ont avantage à utiliser les principaux moyens pharmaceutiques que sont le timbre antitabac et le médicament bupropion (Zyban), plutôt que de continuer de fumer pendant leur grossesse.

Selon les données compilées auprès de 1 288 participantes, les bébés des fumeuses avaient un poids inférieur d’au moins 371 g par rapport aux poupons des femmes ayant utilisé les timbres ou le Zyban. Parmi les bébés de petit poids à la naissance, soit de moins de 2500 g, 23 % étaient nés de mères fumeuses, 7 % de mères qui avaient employé les timbres et encore 7 % de mères qui avaient pris du Zyban.

Pour l’épidémiologiste, il importe donc que les obstétriciens encouragent leurs patientes à cesser de fumer pendant la grossesse, en leur suggérant des outils tels les timbres antitabac.

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Les bienfaits du yoga

Les femmes âgées qui pratiquent l’art millénaire du yoga ont un meilleur sens de l’équilibre, une démarche plus rapide et un centimètre de plus à leur taille. Ces résultats peuvent être observés après la pratique du yoga pendant neuf semaines.

« La seule explication plausible que nous avons trouvée est que les participantes développent une meilleure posture qui favorise un corps droit », a noté le Dr Jinsup Song de l’Université Temple à Philadelphie.

24 femmes de plus de 65 ans ont participé à cette étude. On leur a demandé de faire 3 heures de yoga par semaine. Après ce programme, les chercheurs ont observé que les participantes marchaient plus rapidement et plus longtemps et que leur équilibre sur une jambe était meilleur.

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Les conséquences néfastes de l’hyperactivité chez les filles

Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de Montréal et de l’University College de Londres, les jeunes filles qui ont souffert de troubles de l’attention avec hyperactivité lors de l’enfance souffrent davantage de différents problèmes de comportement une fois devenues adultes.

En effet, on note qu’elles ont plus tendance à fumer, à avoir de mauvaises performances au travail et à l’école, à vivre des grossesses précoces, à dépendre de la sécurité sociale et à être attirées par des relations abusives et violentes.

L’équipe de la chercheuse Nathalie Fontaine a suivi 881 filles canadiennes, de l’âge de 6 ans jusqu’à ce qu’elles atteignent l’âge de 21 ans. Parmi les participantes, 1 sur 10 montrait un niveau élevé de comportement hyperactif et/ou agressif.

Mme Fontaine suggère que ces jeunes filles devraient profiter de programmes de prévention dès l’enfance.

Les résultats de la recherche sont publiés dans le mensuel Archives of General Psychiatry.